Tout d’abord arrêtons nous à la définition du mot “intellectuel” qui prend de plus en plus des définitions arbitraires qui s’éloignent de son véritable sens. Ce mot à l’origine désigne une activité qui consiste à exercer sa pensée et la mettre en action au service de la société. Ça peut être aussi un ensemble d’idées qui ont pour objet de rétablir où de réformer des systèmes qui sont les fondements d’une société, en l’occurrence ce qu’on appel “activité intellectuelle” encadre toutes les dimensions culturelles, en grande partie la contribution scientifique qui est au sommet de ce processus de libération et de réforme sociale.
Aujourd’hui l’intellectuel est représenté par une image purement littéraire ou parfois même politique, au portrait d’un individu écarté de la société, ramassant quelques miettes des réflexions de quelques philosophes où écrivains. On peut citer Nietzsche ou Camus…
Plongé dans un espèce de nihilisme abberant, qui rejette toute croyance confondue, considérant celles-ci trop “surfacique” pour plonger dans une profondeur existentielle où philosophique, n’apportent que des réponses simplistes à une vie trop complexes à leurs sens.
On peut citer un autre portrait, qui cache des hommes lisant d’innombrables ouvrages “littéraires” ne partageant aucune réflexion, jugeant que les idées s’achèvent à leurs pieds. Plongé dans une espèce d’arrogance et de narcissisme injustifiée, croyant que leurs contenus “littéraires” les classeraient parmi l’élite intellectuelle de la nation.
Finalement, on s’aperçoit que ce mot à subit d’innombrables nuances quant à son sens et à sa compréhension. Partant d’une noblesse accordée aux hommes de sciences et d’humilité, à des hommes de lettres et de futilités.

Yanis Harous