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La ville aux yeux d’or – Keltoum Staali
Une femme revient à Alger pour y écrire un livre. Renouant avec son passé sur un mode hallucinatoire et fantasmatique, elle se perd au milieu de personnages fabriqués de toutes pièces. Un prétexte tout trouvé pour mettre en scène la ville de tous les envoûtements, ses monstres, ses chimères, ses amours. Alger et son extraordinaire vitalité poétique à l’épreuve du temps. L’héroïne c’est elle, la sublime. Ce roman revisite des mythes dispersés et réinvente le conte des origines, jouant avec la fiction et les fragments mémoriels, tout en explorant la fascination des langues au prisme d’un imaginaire de l’exil, cette « crânerie ».
Zelda – Meriem Guemache
Au seuil de la quarantaine et encore marquée par un divorce houleux, Zelda est persuadée qu’elle finira sa vie seule. Pourtant, lors d’un reportage en Sicile pour un magazine électronique, le destin met sur son chemin un Italien charmant, romantique et galant. C’est le début d’une histoire passionnante, riche en imprévus et rebondissements, qui entraîne le lecteur dans le sillage de cette héroïne vive et attachante, de l’Ile Sainte Marguerite au palais de Kourdane, en passant par les ruines romaines de Tipaza et les splendeurs séculaires de Palerme.
Le baiser et la morsure – Yasmina Khadra
Le témoignage de Yasmina Khadra sur son enfance volée, sa vocation précoce d’écrivain contrariée par son destin militaire, son regard sur la société algérienne d’aujourd’hui, sa vision de l’islam.
Yasmina Khadra remonte aux sources de son enfance algérienne : l’héritage de ses ancêtres poètes, l’attachement à sa tribu et à la nudité du désert, l’arrachement dès l’âge de neuf ans à l’univers protégé de l’enfance, ses années d’études solitaires à l’Ecole des Cadets, la violence du combat contre le terrorisme. Il dévoile l’importance de sa rencontre avec son épouse Amal, l’ange gardien de sa vocation d’écrivain qui lui offrira ses prénoms pour écrire.
Il se confie à Catherine Lalanne au cours de cinq échanges passionnants sur
– ses origines nomades, son appartenance à une lignée de conteurs, d’érudits et de mystiques,
– le conflit entre sa vocation d’écrivain et son métier d’officier,
– son sens de la famille, son amour du féminin,
– sa vision d’un islam fraternel, sa passion de la langue et de la littérature françaises.
Jamais Yasmina Khadra n’avait parlé aussi librement de son rapport à l’écriture et aux personnages de ses romans, de son goût des mots et de la musique, de sa fidélité aux siens, de son refus des concessions, de son combat contre l’intolérance, de son incapacité à dissocier son bonheur de celui de son pays, l’Algérie.
Catherine Lalanne est rédactrice en chef à l’hebdomadaire Pèlerin. Passionnée de culture, elle lance, en 2017, une série d’entretiens avec des artistes sur l’origine de leur vocation : « L’atelier de l’enfance ».
Le premier titre de cette collection, « Plus tard, je serai un enfant »,
a été réalisé avec l’écrivain Eric-Emmanuel Schmitt.
Une valse – Lynda Chouiten
« Elle ne lui avait pas parlé de son étonnement quand, arrivée chez le médecin, elle avait trouvé six personnes attendant leur tour. Elle pensait que c’était toujours vide, une salle d’attente chez le psychiatre; mais les gens avaient visiblement peur pour leurs têtes où régnait le chaos, à l’image de tout le pays. Elle ne lui avait pas parlé de ces larmes douloureuses qui avaient accompagné le récit de ses hallucinations, de ses peurs, de son épuisement. Du mot « psychose » tombant comme une lourde condamnation, peut-être à perpétuité. »
Extrait de « Une valse »
Ce que le jour doit à la nuit – Yasmina Khadra
Algérie, dans les années 1930.
Les champs de blé frissonnent. Dans trois jours, les moissons, le salut. Mais une triste nuit vient consumer l’espoir. Le feu. Les cendres. Pour la première fois, le jeune Younes voit pleurer son père. Et de pleurs, la vie de Younes ne manquera pas. Confié à un oncle pharmacien, dans un village de l’Oranais, le jeune garçon s’intègre à la communauté pied-noire, noue des amitiés indissolubles.
Et le bonheur s’appelle Émilie, une «princesse» que les jeunes gens se disputent. Alors que l’Algérie coloniale vit ses derniers feux, dans un déchaînement de violences, de déchirures et de trahisons, les amitiés se disloquent, s’entrechoquent. Femme ou pays, l’homme ne peut jamais oublier un amour d’enfance...
La dernière nuit du raïs – Yasmina Khadra
« Longtemps j’ai cru incarner une nation et mettre les puissants de ce monde à genoux. J’étais la légende faite homme. Les idoles et les poètes me mangeaient dans la main. Aujourd’hui, je n’ai à léguer à mes héritiers que ce livre qui relate les dernières heures de ma fabuleuse existence.
« Lequel, du visionnaire tyrannique ou du Bédouin indomptable, l’Histoire retiendra-t-elle ? Pour moi, la question ne se pose même pas puisque l’on n’est que ce que les autres voudraient que l’on soit. »
Avec cette plongée vertigineuse dans la tête d’un tyran sanguinaire et mégalomane, Yasmina Khadra dresse le portrait universel de tous les dictateurs déchus et dévoile les ressorts les plus secrets de la barbarie humaine.
L’enfant du peuple ancien – Anouar Benmalek
Queensland, nord-est de l’Australie, décembre 1918. Une odeur de printemps salé. Kader, bouleversé regarde le corps défait de sa femme Lislei, mourante.
D’étranges dieux ont présidé à leur rencontre. En 1870, Lislei, l’Alsacienne, est emportée dans la tourmente sanglante de la Commune tandis que Kader, l’Algérien, est fait prisonnier au cours de la révolte des tribus sahariennes contre les colons français.
Tous deux sont déportés en Nouvelle-Calédonie et réussissent à s’évader sur Ie même rafiot se dirigeant vers l’Australie.à son bord, ligoté, gémit un drôle de petit garçon : Tridarir. Dernier représentant des Aborigènes de Tasmanie décimés par les colons australiens, l’orphelin courageux tente de retrouver les mythiques Sentiers des
Rêves de son peuple...
Roman d’aventures et d’amour à couper le souffle, L’Enfant du peuple ancien entraîne le lecteur aux confins d’une humanité très lointaine, nourrie de rêves magiques et fondateurs... Ce voyaqe initiatique, conjugué
à une traversée délicieusement romanesque de l’Histoire, confirme l’humanisme désarmant d’Anouar Benmalek
Tu ne mourras plus demain – Anouar Benmalek
« Avant ta mort, je projetais d’écrire sur ta famille et sur celle de mon père. S’y trouvaient réunis, me semblait-il, tous les ingrédients pour une saga enfiévrée courant sur deux siècles et demi au moins, mêlant Afrique, Europe, monde arabe, religions, langues, sur fond de fureurs apocalyptiques, d’amours et de violences folles.
Peut-être aspirais-je en définitive à faire le beau devant toi en te montrant que le fils que tu as allaité et mouché s’était métamorphosé en écrivain, capable non seulement de ressusciter tes chers disparus mais également de redonner leur cohérence à leurs vies révolues, en rapiéçant au besoin les épisodes les plus douloureux ou les moins honorables ! »
Qui s’étonnera que j’écrive ? Ma généalogie est un roman.Mais aujourd’hui maman est morte. Et le seul roman que j’aimerais écrire, c’est celui de l’amour que je ne lui ai pas assez manifesté
La nuit du corsaire – Corinne Chevallier
Corinne Chevallier est née et vit à Alger. En 1985, à la demande de Noureddine Aba, elle écrit un premier livre pour les jeunes : Des Ruines, des chèvres, des bateaux… En 1986, elle publie à l’OPU Les Trente premières années de l’État d’Alger, 1510-1541. En 1992, elle collabore, à la collection « histoire de l’Histoire » de la maison Hatier avec Prisonnier de Barberousse, qui obtient le prix du roman historique pour la jeunesse de la ville de Nancy. En 2001, elle publie un roman, La petite fille du Tassili, chez Casbah-Editions.
Passionnée par l’histoire de sa ville natale, elle se consacre depuis quinze ans à des recherches sur la période du XVIe siècle