Le vent a dit son nom – Mohamed Abdallah

900,00 د.ج
Oran, automne 1954. à la Mauresque, un espace symbole de tout un pays en agitation, au cœur de la ville indigène d’Oran, les doutes de ses occupants se multiplient et les questions abondent. Journalistes, politiques, romanciers, poètes, artistes se débattent dans un moment charnière de l’Histoire de leurs pays. Le monde ancien se meurt, tandis que le nouveau tarde à naître pour eux. Les hésitations comme les initiatives sont légion. Ils essayent de naviguer à vue dans un océan si vaste qu’il se confond avec l’horizon ; un horizon qu’ils semblent parfois oublier mais que l’auteur a essayé de donner en permanence à voir aux lecteurs à travers son roman : Le Vent a dit son Nom. multipliant les références aux figures emblématiques de l’éveil des consciences pour la liberté, Mohamed Abdallah tente d’offrir un regard neuf sur le rôle que peuvent tenir les hommes de lettres, les intellectuels, et plus généralement les gens de la culture, au moment où une Nation s’apprête à connaître de nouvelles épreuves. Autant de thèmes qui résonnent encore avec notre actualité.   « Une sage malice rayonnait de ses traits, et on avait toujours l’impression qu’il en savait plus qu’il ne voulait bien le dire, qu’une réflexion astucieuse se cachait derrière ses sourires. Son esprit vif et sa bonne bouille faisaient le bonheur de la Mauresque et de ses environs ; un rappel par son charme si tranquille que le monde pouvait encore recéler de la délicatesse. » (M. Abdallah)

Mémoires d’un gardien de but – Mehdi Cerbah

800,00 د.ج
Dans ce récit autobiographique, Mehdi Cerbah, un des plus célèbres gardiens de but de sa génération, se livre aux amateurs de la balle ronde et relate les moments les plus succulents, parfois douloureux, qui ont jalonné sa carrière de footballeur, depuis son premier poste à la sélection nationale, catégorie cadet, en 1968. De ses passages dans les clubs du championnat national aux compétitions africaines et méditerranéennes, jusqu’à l’épopée du Mondial 1982 avec la sélection nationale, revivre ces instants, dans l’intimité des vestiaires, des entraînements, des regroupements ou lors des déplacements, nous replongent dans un passé où le football en Algérie était non seulement considéré comme une compétition sportive où les clubs se disputaient les premières places des championnats en toute sportivité, car dignes représentants d’un quartier de la ville ou d’une région, mais en plus, c’était une « question de fierté nationale » que de voir le football national arracher sa place dans les débats des compétitions continentales et mondiales, juste au lendemain de l’indépendance du pays. Cela devait se faire sous le poids de lourdes jambes et d’un dévouement absolu. Avec ce témoignage poignant, vivant, et vécu de surcroît, Mehdi Cerbah, la Grinta, comme aimer l’appeler ses coéquipiers, lègue dans ces pages une partie de l’histoire du football algérien et rend hommage à toute une génération de footballeurs, d’entraîneurs, de dirigeants et cadres sportifs qui ont fait son prestige. En homme public, dans un domaine aussi sensible que le football, il refuse de se murer dans le silence, se rendre complice d’un quelconque détournement de cette histoire ou permettre aux fossoyeurs de s’approprier des honneurs qui ne leurs sont pas dus. « Faire oublier les sacrifices et les exploits consentis par toute une génération, digne héritière de son aînée, la glorieuse équipe du FLN, est une sorte de confiscation d’une partie de notre histoire... », nous confie-t-il.

Comment israël expulsa les palestiniens – Dominique Vidal

700,00 د.ج
« Le passage du Yichouv à l’Etat d’Israël doit en effet beaucoup à la situation qui prévaut après 1945 : le génocide a donné une légitimation tragique à la revendication sioniste d’un Etat, incité les Alliés à la soutenir, et travaillé la mauvaise conscience des opinions dans les pays complices de l’entreprise nazie. Sans oublier les centaines de milliers de personnes déplacées qui, ne pouvant pas rentrer dans leur pays ni émigrer en Grande-Bretagne ou aux Etats-Unis, n’ont d’autre choix que l’émigration vers la Palestine. Autant de facteurs qui participent au ‘‘ lien entre l’Holocauste et Israël ’’ souligné par le grand intellectuel palestinien Edward Saïd… » Dominique Vidal (Le Monde diplomatique). En 1987, paraissait « La Naissance du problème des réfugiés palestiniens », le premier livre de ce qu’on allait bientôt appeler la « nouvelle histoire » israélienne. Son auteur, Benny Morris, mais aussi Ilan Pappé, Avi Shlaïm, Tom Segev et d’autres ont, en quelques années, réécrit les conditions dans lesquelles l’État d’Israël a vu le jour, battant en brèche les mythes et les tabous chers à leurs prédécesseurs. Il est désormais impossible de nier la réalité de l’expulsion de quelque 800.000 Palestiniens dans les mois qui précèdent et suivent la création de l’État juif en mai 1948. Que nous apprennent les travaux de ces chercheurs sur des événements fondateurs du conflit israélo-palestinien Quels débats ont-ils suscités parmi leurs pairs ? Quelle influence ont-ils exercée sur une société israélienne ? confrontée, entre deux Intifadas, aux accords de paix d’Oslo ? Autant de questions auxquelles répond ce livre de synthèse. En portant à la connaissance d’un grand public les apports d’ouvrages dont la plupart n’ont pas été traduits en français, ce livre complété par une enquête originale sur les polémiques actuelles autour de la « nouvelle histoire » en Israël.

Miliana, La mémoire – Lantri Elfoul

2.950,00 د.ج
Un site d’exception qui explique la citadelle qu’elle fut à l’époque romaine, puis, d’une manière ininterrompue, du Xe au XXe siècles, une ville « emmurée ». Ensuite un trésor naturel : l’abondance et la qualité de son eau qui fit surgir autour de ses remparts une couronne de merveilleux jardins jusqu’au milieu du XXe siècle. Et voilà tracé le destin historique de Miliana, qui a été à maintes reprises, pendant un millénaire, par son rôle militaire, politique, économique et culturel, une des capitales régionales importantes de l’Algérie et même parfois une capitale du pays. Pour authentifier ce fait, il suffit de rappeler qu’ont séjourné ou vécu entre ses remparts ou dans ses environs des personnalités remarquables à un titre ou un autre, et connues en Algérie, au Maghreb et même au-delà. Entre ses murs est enterré Sid Ahmed ben Youcef, qui a fait d’elle depuis le XVIe siècle un des hauts-lieux spirituels du Maghreb. Dans la première moitié du XXe siècle, malgré la colonisation, Miliana avait réussi à maintenir à peu près intacts non pas ses monuments mais une civilisation, une culture, un art de vivre remarquables venus des tréfonds et de tous les apports de son passé et que l’on peut considérer comme l’aboutissement de son évolution historique et le moment suprême de la « maturation » de son patrimoine, après lequel il ne pouvait y avoir que la mort… ou une transmutation, celle qui a débuté au milieu du XXe siècle. Du visage-paysage de l’époque exceptionnelle qui a précédé cette mutation, les mots et les images de ce livre se veulent des témoins à la fois émus et précis (autant que cela était encore  possible).

Evolution des institutions politiques et du droit constitutionnel de l’Algérie indépendante – Fatiha Benabbou-Kirane

1.400,00 د.ج
La genèse du système politique algérien  n’a eu de cesse de taquiner les chercheurs, tant ce mythe des origines ressemble aux légendes qu’on raconte aux petits enfants … « Au commencement était la violence… » La révolution algérienne n’a-t-elle pas été actée par la violence du fait colonial ? Mais aussi et d’une manière générale, est-ce que les commencements en politique ne vont jamais sans violence ? Face à ce phénomène historique facteur d’instabilité, le choix des institutions et, au premier chef, celle de la Constitution, s’avère crucial. Fatiha Benabbou montre dans cet essai magistral comment, au cours d’une soixantaine années d’indépendance, il s’est agi pour l’Algérie d’avoir non pas la meilleure et quelque peu utopique Constitution, mais celle qui sera la mieux adaptée à la société algérienne pour redéfinir un vivre-ensemble.

LA QUESTION KABYLE DANS LE NATIONALISME ALGÉRIEN 1949-1962 – Ali Guenoun

1.300,00 د.ج
S’articulant autour de deux moments de notre Histoire - la crise de 1949 et la guerre d’indépendance algérienne – le livre de Ali Guenoun s’interroge sur la manière dont le référent identitaire kabyle est devenu un paramètre important, pertinent, de l’histoire politique de l’Algérie contemporaine et du nationalisme radical et indépendantiste. Cette histoire renvoie à des lignes de clivage, qui ont contribué à susciter des divisions et des suspicions au sein du Parti du peuple algérien (PPA), du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD), puis du Front de libération national (FLN).  Tout en prenant en charge la période intermédiaire (1950-1954) - carrément négligée jusqu’ici -, il apporte une contribution importante à la compréhension de deux questions plus larges : l’émergence d’un mouvement identitaire amazigh, y inclus sa dimension kabyle; et la gestion de « l’ethnicité » par le nationalisme radical algérien, en deçà et au-delà de la guerre d’indépendance. Avec une préface d’Omar Carlier et une postface de Mohammed Harbi, l’auteur ouvre la porte à de nouveaux débats, qui ne sont pas réservés aux seuls historiens.

De Boussouf à Kennedy – Liberté et foi – Mohamed Khelladi

1.200,00 د.ج
Etudiant à l’université française, Mohamed Khelladi  rejoint l’Armée algérienne de libération nationale en 1956. Il est l’assistant du commandant militaire Boumediene durant sa tournée de contrôle des zones de l’intérieur de la Wilaya V, de janvier 1957 à fin août 1957. Ayant eu la mission de gagner  la confiance de  Joe Kraft, éditorialiste au New York Times, invité par Guy Mollet à passer un mois au sein de l’armée française en Algérie, il l’accompagnera pour lui faire vivre un autre mois cette fois dans les maquis de la  révolution algérienne. Ce qui provoquera la fameuse déclaration de JF Kennedy du 2 juillet 1957 au Capitole sur le droit du peuple algérien à l’indépendance et une grave crise entre Washington et Paris et amenera ensuite de Gaulle à quitter l’OTAN.  Chef du service de renseignement politico -militaire du MALG dirigé par le colonel Boussouf, il embrassera, après l’indépendance, une carrière diplomatique qui le conduira dans plusieurs pays et organisations internationales d’Europe et d’Amérique.  Homme de lettres et d’action, l’auteur en tant qu’acteur et témoin livre dans cet ouvrage dense le fruit d’une expérience politique et humaine remarquable

Si Belcourt m’était conté – Messaoud Djennas

670,00 د.ج
« Deux séquences de ma vie ont particulièrement marqué ma prime jeunesse, un âge de grande sensibilité, où le moindre événement peut laisser une empreinte indélébile : les deux années de mon enfance, de sept à neuf ans, passées chez mes grands-parents dans mon douar natal d’El Aouana, et le reste de mon enfance et toute mon adolescence à Belcourt, jusqu’en octobre 1948. « C’est cette séquence belcourtoise de ma vie, si intensément vécue, qui m’a amené à tenter de revisiter ce quartier d’Alger, entré avec fracas dans l’Histoire un certain 11 Décembre 1960 mais qui, en réalité, l’a fait plus de deux décennies avant et, plus encore, dans un passé plus ancien, que j’aimerais conter. »

Sonatrach, le temps des pionniers – Taïeb Hafsi

800,00 د.ج
Quand on parle de Sonatrach aujourd’hui, on ne pense qu’à ses bons coups, comme l’investissement au Pérou, ou à ses mauvais coups, comme sa gestion plutôt opaque et peu sincère des réserves en pétrole et gaz. On pense aussi souvent ces derniers temps à l’incroyable implication de certains de ses dirigeants dans des scandales de corruption qui jettent une ombre sur la capacité d’action de l’entreprise. On oublie cependant pourquoi dans un environnement aussi turbulent et peu structuré que celui de l’Algérie, une entreprise de classe mondiale a pu se construire. On ne sait pas pourquoi cette entreprise a pu rivaliser au plan technologique et opérationnel avec les meilleurs dans le monde. Certains pourraient l’attribuer seulement à la disponibilité de ressources. Mais nous savons que les ressources n’expliquent qu’une toute petite partie des réalisations. Les vraies réalisations viennent de l’action des personnes qui ont fait Sonatrach. Là, nous avons tous un blanc. Nous connaissons peu cette entreprise pourtant si présente dans la vie nationale. Ce livre a pour objet de lever une partie du voile en décrivant l’une des expériences les plus fécondes qui eut lieu dans les premiers temps de l’entreprise et qui a permis de construire la culture et d’asseoir la confiance de ses cadres. L’expérience d’Arzew a été un formidable moment où de jeunes cadres qui se considéraient plutôt comme des militants du développement de l’Algérie ont réussi non seulement la maîtrise de technologies très avancées, mais surtout la maîtrise de la technologie la plus importante, celle du management d’installations industrielles complexes en toute sécurité. Ces pionniers dirigés par Mohammed Mazouni sont les véritables héritiers de la révolution de Novembre et il est intéressant de faire connaissance avec eux et avec une expérience qui a été, selon Sid Ahmed Ghozali, l’une des pierres fondatrices de cette grande entreprise et de sa culture industrielle.

Le Rempart – Ali Haroun

800,00 د.ج
« En décembre 1991, la chute de l'Algérie dans l'inconnu était imminente. Telle la crue d'un oued dans un pays aride, le flux d'une doctrine mal assimilée est venu l'assaillir, au risque de la submerger sous couvert de la foi, et de l'engloutir dans les brumes du Moyen-Âge. Si, au cours de son histoire, le pays fut parfois ébranlé par des visionnaires illuminés adeptes d'un fondamentalisme rétrograde, il ne semble pas avoir vécu des périodes de violence aussi barbare que celle de la décennie noire. « (...) Dans l'urgence, on fut alors contraint d'édifier la digue indispensable pour contenir la furie de la violence intégriste. En effet, la protection d'un État républicain conforme aux aspirations des pères fondateurs de l'Algérie libérée, nécessitait de dresser un barrage de protection contre l'accès au pouvoir de ceux dont la décennie rouge allait dévoiler l'horreur. » (Extrait de la préface).

Algérie : l’interminable transition – Nordine Grim

400,00 د.ج
Recommandé aussi bien aux décideurs en charge de l’Économie nationale qu’aux investisseurs et managers d’entreprises, L’Interminable transition apporte de précieux éclairages dont pourraient également tirer profit les universitaires et autres chercheurs en quête d’informations sur les causes de cet interminable chantier de la réforme économique.

Sonatrach – Une entreprise pas comme les autres – Abdelatif Rebah

850,00 د.ج
C’est un décret signé par le président de la République un 31 décembre 1963, on le sait, qui a donné naissance à la Société nationale de transport des hydrocarbures. Hormis ce document, décisif certes, les promoteurs de la société ne possédaient ni les capitaux considérables que le lancement d’une telle affaire exige, ni la formation requise par le métier de pétrolier, ni l’expérience acquise sur le terrain et permettant d’opérer l’infrastructure de transport des hydrocarbures ou celle de leur exploitation. Les barrières d’accès n’étaient pas, d’ailleurs, seulement techniques ou d’expertise, puisque l’activité était exclusivement aux mains des compagnies françaises, ainsi qu’en avait décidé le compromis d’Évian. Le statut formel conféré par le décret de création de l’entreprise restait sans objet. Pour entreprendre il faut donc, au préalable, lever cet obstacle qui bloque l’entrée dans l’entrepreneuriat. L’entrepreneur se présente d’abord sous l’habit de l’ingénieur du politique opérant le programme de révision de « l’Évian pétrolier ». La trame constitutive de l’entreprise sera alors de nature politique. Faits et événements obéissent dans un premier temps à une finalité politique dominante, s’émanciper du « carcan » d’Évian. C’est sur cette toile de fond que va se tisser la trame industrielle proprement dite.

La colonisation revisitée – Le débat Algéro-français (2005- 2017) – Tayeb Chenntouf

1.000,00 د.ج
La rédaction de cet ouvrage a commencé en 2017, à partir d’un triple constat. La colonisation de l’Algérie a fait l’objet d’un traitement surabondant dans le discours politique et dans les médias, mais elle est  quasiment absente dans l’édition. Les questions d’histoire et de mémoire sont aujourd’hui au centre du débat public et intéressent une frange importante de la population. Les relations franco-algériennes, sensibles depuis longtemps, touchent directement ou indirectement des millions de personnes, tant en Algérie qu’en France. Le livre présente une synthèse pédagogique destinée à un large lectorat, au-delà du cercle de spécialistes. Il examine chronologiquement le débat franco-algérien et met en évidence les usages de l’histoire et de la mémoire, des deux côtés  de la Méditerranée. Sans oublier l’avenir, l’exploration de pistes possibles pour le règlement du contentieux mémoriel franco-algérien et la construction de nouvelles relations entre l’Algérie et la France.

Mémoires du Général-major Hocine Benmaalem – Hocine Benmaalem

870,00 د.ج
TOME I : LA GUERRE DE LIBÉRATION NATIONALE Dans le présent ouvrage, j’évoque des événements importants que j’ai personnellement vécus, en m’imposant une exigence d’objectivité et d’impartialité. J’ai fait appel en grande partie à ma mémoire, mais, pour préciser certains faits, j’ai également consulté des ouvrages ou questionné d’anciens compagnons. […] J’ai vécu pendant cette grande et exceptionnelle Révolution une période extraordinaire de ma vie. J’ai eu la chance de servir auprès d’un grand chef révolutionnaire de notre guerre de libération, le colonel Amirouche ; le souvenir de la période que j’ai passée à ses côtés ne s’effacera jamais de ma mémoire. […] La vie au maquis était très difficile, mais à aucun moment je n’ai regretté mon choix. Extraits de l’avant-propos

Aux portes de l’avenir – Karim Younes

770,00 د.ج
Vingt siècles de résistance Cinquante ans d’indépendance Auteur de De la Numidie à l’Algérie, Grandeurs et Ruptures, Karim Younès prolonge sa réflexion sur le destin et le futur de l’Algérie en puisant des leçons dans son histoire tumultueuse. Dans ce nouvel ouvrage, il aborde les constituants de l’identité nationale et les phases de construction de l’État-nation algérien. Karim Younès glisse avec sérénité vers les questions d’actualité que sont les vicissitudes auxquelles est confronté le pays : absence de vision et de stratégie de développement, justice sociale au rabais, émergence d’une couche de prédateurs, véritable cancer du pays. Ses points de vue se structurent à chaque page de références historiques propres à l’Algérie dans ce qu’elles ont de glorieux mais aussi dans ce qu’elles comportent en fait de cruelles désillusions. L’ouvrage se termine sur ce véritable cri : «… À y regarder de près, nous constatons que notre société convulse dans une perpétuelle ébullition et à chaque explosion, le pouvoir a cherché à apporter des réponses ponctuelles aux interpellations de la Nation. D’un multipartisme débridé à une restauration autoritaire, nous expérimentons un pluripartisme administré. Mais nous n’avons pas éradiqué la prédation, nous n’avons pas mobilisé la société parce que nous avons été incapables de réguler les ambitions, d’apaiser les tensions, d’ordonnancer les alternances, de libérer les énergies, de satisfaire les aspirations, d’assurer la transparence qui conditionne la confiance entre la société et l’État. »

Jacques Chevallier – José-Alain Fralon

870,00 د.ج
L'homme qui voulait empêcher la guerre d'Algérie Juin 1962 : l'Algérie française vit ses derniers instants dans une violence crépusculaire. L'Oas menace de détruire Alger et le Fln se prépare à lancer un millier d'hommes sur les quartiers européens. Jacques Chevallier va réussir à éviter le pire en permettant un compromis entre les ennemis irréductibles. Destin exceptionnel que celui de cet homme qui, à onze ans, débarque à Alger avec sa mère, américaine de Louisiane, et son père, descendant de Français installés en Algérie depuis deux générations. Plus jeune maire de France en 1941, honorable correspondant des services secrets du général de Gaulle à Washington en 1944, il est élu triomphalement député, puis maire d'Alger, avant d'être appelé au gouvernement par Pierre Mendès-France. Très vite, il comprend que la politique coloniale n'a plus d'avenir et prône un nouveau dialogue entre Européens et musulmans, tout en menant une politique ambitieuse de construction qui va remodeler la ville. S'il a toute la confiance de la communauté musulmane, il devient la cible des ultras de l'Algérie française, qui le font éjecter de sa mairie en 1958 par le général Salan. En juillet 1962, il sera l'un des rares Européens d'Algérie à ne pas choisir l'exil. Ce livre raconte, à partir d'archives inédites et d'entretiens avec des acteurs de ce drame, l'histoire d'un homme qui fut, avec Albert Camus, l'une des figures tutélaires des « libéraux » – ceux-là mêmes qui, si on les avait écoutés, auraient pu empêcher la guerre d'Algérie. José-Alain Fralon a longtemps travaillé au journal Le Monde, où il a notamment été correspondant à Bruxelles et à Moscou, puis grand reporter. Il a vécu à Alger jusqu'en 1960.

Florilège – Mohammed Ben Cheneb

490,00 د.ج
Son œuvre scientifique s'échelonne sur une trentaine d'années. Abondante entre 1906 et 1913, elle marque un temps d'arrêt pendant la Première Guerre mondiale pour reprendre entre 1918 et 1928. Elle est des plus variées  et  traite de nombreuses disciplines : pédagogie, éducation, droit musulman, hadîth, poésie populaire, proverbes, lexicographie, grammaire, poésie classique, métrique, sociologie, histoire. Elle révèle la trace de la formation pédagogique qu'il reçut à l'école normale et rend, par ailleurs, l'écho des divers enseignements qu'il eut à dispenser dans les médersas, à la mosquée et à la Faculté des lettres.  L'essentiel de cette œuvre aura donc été, d'une part, l'édition de textes arabes, souvent accompagnés d'une traduction française et de notes et, d'autre part, des études en langue arabe, celles-ci étant l'exception. Le désir de faire connaître ou de sauver de l'oubli le patrimoine culturel de l'Algérie d'abord, de l'Occident musulman ensuite, a de toute évidence inspiré ses préférences et guidé son choix.

L’Algérie belle et rebelle -De Jugurtha à Novembre – Boualem Bessaïh

360,00 د.ج
« Cinquantième anniversaire du 1er Novembre 1954. Il s’agit d’un moment pathétique de l’histoire de notre pays, non pas seulement la commémoration d’une date, décisive pour le destin de la nation, non pas seulement la célébration d’un anniversaire chargé d’émotions fortes et d’héroïsmes anonymes, mais bien plus encore l’évocation d’une résurrection pour fêter ensemble, dans la communion retrouvée, le jubilé de la belle, de la rebelle, de la reine Algérie. Oui, résurrection - car la nation algérienne n’est pas née un 1er novembre 1954.L’auteur, tout en respectant la chronologie des faits, ouvre un véritable ballet d’images colorées, accompagnées de symboles et rythmées aux fracas des armes, pour mettre en relief les différentes époques qui ont précédé la nuit coloniale… Boualem Bessaïh a pris soin, à l’occasion de cet anniversaire, de nous renvoyer à l’Antiquité ; et il a eu raison. Rien n’est plus juste, rien n’est plus réconfortant, rien n’est plus excitant que de retrouver ses racines pour les irriguer de souvenirs passionnés et d’évocations exaltantes pour les projeter dans la réalité du présent : Cirta, Césarée, Djemila, Tipaza, tous ces lieux dont nos aïeux numides ont foulé le sol sont les joyaux immortels de notre patrimoine commun. » nous renvoyer à l’Antiquité ; et il a eu raison. Rien n’est plus juste, rien n’est plus réconfortant, rien n’est plus excitant que de retrouver ses racines pour les irriguer de souvenirs passionnés et d’évocations exaltantes pour les projeter dans la réalité du présent : Cirta, Césarée, Djemila, Tipaza, tous ces lieux dont nos aïeux numides ont foulé le sol sont les joyaux immortels de notre patrimoine commun. »