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J’ai fait un rêve – Guy Bedos
Résister par l'insolence et par le rire, Guy Bedos s'y attache, en comédien et en observateur féroce de notre société.
De sa jeunesse algérienne, il tient l'antiracisme. Du refus de l'indifférence, l'engagement pour les droits de l'Homme. Du goût pour la liberté, l'indocilité face aux pouvoirs. De l'exigence de démocratie, l'appel à l'insurrection pacifique.
Guy Bedos projette son rêve d'une société meilleure dans la jeunesse qui s'indigne et qui agit. Rencontre avec un homme irrésistiblement drôle et tourné vers la vie.
« À ceux qui me demandent de quoi je me mêle, je réponds que je me mêle de ce que je regarde.»
« Vive l'avenir ! Plus qu'un message, c'est un devoir pour l'idéaliste et le père que je suis. »
« La Bourse ? Je m'en fous. J'ai choisi la vie. »
L’été de la discorde – Ali Haroun
(…) Ainsi a sonné l'heure de transmettre le message. C'est en effet depuis des décennies que la résolution de confier leur témoignage à l'Histoire tourmente certains de ses dépositaires. D'ailleurs, quelques-unes des pages de cet ouvrage attendaient, depuis des années, de pouvoir
paraître. Mais les régimes autoritaires, hostiles à la liberté d'expression et l'opportunité de les révéler, ont imposé et conseillé de laisser le temps faire son oeuvre.
Psychothérapie – Pathologies limites et résilience – Fatima Moussa Babaci
L’idée de la création d’un ouvrage où seraient publiés des travaux reflétant les préoccupations actuelles des chercheurs et cliniciens en psychopathologie, en thérapie familiale et en victimologie s’est imposée à nous depuis quelques années. La thématique de cet ouvrage va dans ce sens.
Les articles présentés, tant nationaux qu’internationaux, posent pour une grande part la question de la prise en charge thérapeutique et de l’évaluation. On trouvera dans cet ouvrage des contributions originales sur la psychothérapie d’inspiration psychanalytique, la thérapie
familiale et la psychothérapie transculturelle. Les questionnements sur les pathologies limites constituent le coeur de l’ouvrage : des contributions sur l’étude de la violence, des toxicomanies, des tentatives de suicide, l’anorexie mentale et le transsexualisme apportent un éclairage sur ces troubles dont la prise en charge, souvent laborieuse, pose le problème de la neutralité du clinicien.
Les nouvelles diplomaties Genèse, qualification et accompagnement – Nassim Mokrani
Le livre propose une historiographie universelle et symbolique de la diplomatie, abordée comme concept et pratique. Il aborde les changements que connaît le système international, avec l’ascension de « nouveaux acteurs », qui ne remet cependant pas en cause la centralité de l’État. L’ouvrage analyse aussi la diplomatie pluridimensionnelle, qui ouvre la voie à l’émergence d’une multitude de fidèles : parlementaire, sécuritaire, économique, culturelle… Le livre traite enfin d’aspects opératoires, suivant une approche semi philosophique, tout en proposant une théorisation pratique d’outils généraux de conception, parmi lesquels la technique d’élaboration des discours et des notes de synthèse.
L’Algérie dans tous ses états – Salih Benkobbi
« Ce livre est la moisson d'une longue carrière, toute au service des relations de notre pays avec le monde, d'un diplomate formé à l'école du nationalisme et qui a été du combat libérateur, au sein et même aux premières loges d'organisations de la Révolution, dont la glorieuse Union générale des étudiants musulmans algériens (UGEMA) ».
Pr. M.L. Ould-Khelifa
LES INTELLECTUELS ARABES EN FRANCE – Thomas Brisson
L’ouvrage est riche, dense de faits, d’acteurs, d’institutions.
Les faits sont de l’ordre de l’histoire académique de la discipline, mais l’auteur a soin de lier celle-ci à l’histoire politique de la domination coloniale et des indépendances qui ne mettent pas fin à la migration. Ce lien est, en effet, plus complexe qu’on ne le croit et Brisson revient sans cesse sur le caractère non mécanique de ses effets : inspiré ici, très fortement, de Bourdieu, mais aussi de Gramsci, il tente, parfois avec succès, de montrer que si la domination politique a joué sur la domination académique et scientifique, la fin de la première ne libère pas pour autant la seconde de ses nécessités propres.
C’est dans le champ académique que se joue ici sa libération. Dans la thèse et dans l’ouvrage, la notion de « domination » occupe à juste titre une grande partie de ces préoccupations. Je le cite : « Deux types d’analyse… L’une visait à repérer, dans la biographie des intellectuels, plusieurs ruptures, coloniales ou postcoloniales. L’autre cherchait l’inscription de ces ruptures dans les textes, transformation d’une rupture biographique en rupture scientifique ». Cette investigation nous vaut deux grandes haltes qui ont ébranlé, sous des formes différentes, la citadelle orientaliste : celle d’Anouar Abd El Malek en 1963 et d’Edouard Saïd en 1977. Elles correspondent sous deux styles différents, la première plus politique, la seconde plus académique, au réveil des chercheurs arabes émigrés en Occident et s’emboîtent aux deux niveaux de ruptures qui dégagent d’une certaine manière « l’altérité comme créativité » de ces chercheurs des formes multiples mais différentes de la domination occidentale. Mais cette altérité, notera Brisson en conclusion de son ouvrage, n’est pas de l’ordre de « l’essence » mais de celui de la « différence » qui seule rend possible un espace de recherche partagé.
Jugurtha, un berbère contre Rome – Houaria Kadra-Hadjadi
Qui ne connaît le nom de Jugurtha (vers 155-104 av. J.C.), symbole de la résistance à l’invasion étrangère ? Cette figure légendaire a inspiré au collégien Arthur Rimbaud un poème en latin qui remporta le prix du concours organisé par l’Académie de Douai (2 juillet 1869), à Jean Amrouche son célèbre essai L’Eternel Jugurtha. Habib Bourguiba aimait dire qu’il était un Jugurtha, mais un Jugurtha qui a réussi. Léopold Sedar Senghor chante le vaillant guerrier «à la vision puissante d’une Numidie bien numide» (Elégie de Carthage, IV). Mais qu’en est-il du Jugurtha réel, du personnage historique ? Il n’a fait l’objet d’aucune publication, ni d’un enseignement pour grand public ; il reste donc très mal connu, un «héros sans visage», selon l’heureuse expression de Serge Lancel.
Et pourtant, quel destin hors du commun que celui de Jugurtha! Enfant naturel du prince Mastanabal, il était voué à une existence obscure. Mais, poussé par une ambition ardente, homme d’audace et de ressources, il réussit à se hisser au sommet du pouvoir. Roi de la Numidie, il osa défier la puissance romaine et tint en échec, des années durant, les légions envoyées pour le vaincre et le capturer. Malgré son écrasante supériorité politique et militaire, Rome fut obligée de recourir à l’arme de la trahison pour mettre fin au « cauchemar numide».
La tête des orphelins – Zoubir Souissi
Ce livre « inclassable » par sa facture – selon les modalités éditoriales – est un superbe vagabondage de la mémoire d'un journaliste qui a voulu extraire de la consigne muette du passé, quelques souvenirs, afin de leur donner une nouvelle existence. Moins préoccupé par l'urgence de témoigner que par la nécessité, voire l'utilité pédagogique, de parler de sa propre expérience, Zoubir Souissi a voulu s'adresser d'abord à la nouvelle génération de confrères, mais pas seulement à elle. Échappant à la tentation du moralisateur, il se raconte modestement en… racontant sans fard les avatars d'un journaliste pris entre le devoir de rapporter factuellement les faits et l'inclination à seulement les interpréter.