إحياء جوهر الإسلام

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Les accords d’Évian – En conjoncture et en longue durée – René Gallissot

570,00 د.ج
Dans les quatre mois qui suivent la signature des Accords, en 1962, les bouleversements qui s'enchaînent  semblent bas le difficile échafaudage. Les « Européens » abandonnent le pays, des officiers français se font rebelles et, sur fond de bâtiments publics éventrés, le vertige du gouffre, le chaos de la guerre civile semblent menacer les chances de l'État algérien, emporter le Fln, le partenaire de la paix, et les forces armées. Mais c'est la paix qui a gagné, et donc les Accords d'Évian ; ils marquent la sortie, certes à reculons mais délibérée, d'une guerre coloniale sordide et tragique. Telle est la signification en conjoncture. Pour les Algériens, la guerre était nationale ; pour les Français, elle n'était que nationaliste, mais très intensément. En plus longue durée, les Accords d'Évian commandent une reconversion européenne et internationale du nationalisme français, y compris du nationalisme économique, et scandent un temps fort de libération nationale. Le reflux d'aujourd'hui laisse à découvert la violence des rapports inégaux. La reconnaissance de la nation algérienne excite encore la réaction identitaire qui sépare les « Français de souche », de l'immigration maghrébine. Les terrorismes sévissent en Algérie. Cette publication prend sens au présent. Face au racisme en Europe et aux dérives sanglantes en Algérie, il faut redire aujourd'hui ce que disaient les Accords d'Évian : arrêter de tuer.

Les accords d’Évian – En conjoncture et en longue durée – René Gallissot

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Dans les quatre mois qui suivent la signature des Accords, en 1962, les bouleversements qui s'enchaînent  semblent bas le difficile échafaudage. Les « Européens » abandonnent le pays, des officiers français se font rebelles et, sur fond de bâtiments publics éventrés, le vertige du gouffre, le chaos de la guerre civile semblent menacer les chances de l'État algérien, emporter le Fln, le partenaire de la paix, et les forces armées. Mais c'est la paix qui a gagné, et donc les Accords d'Évian ; ils marquent la sortie, certes à reculons mais délibérée, d'une guerre coloniale sordide et tragique. Telle est la signification en conjoncture. Pour les Algériens, la guerre était nationale ; pour les Français, elle n'était que nationaliste, mais très intensément. En plus longue durée, les Accords d'Évian commandent une reconversion européenne et internationale du nationalisme français, y compris du nationalisme économique, et scandent un temps fort de libération nationale. Le reflux d'aujourd'hui laisse à découvert la violence des rapports inégaux. La reconnaissance de la nation algérienne excite encore la réaction identitaire qui sépare les « Français de souche », de l'immigration maghrébine. Les terrorismes sévissent en Algérie. Cette publication prend sens au présent. Face au racisme en Europe et aux dérives sanglantes en Algérie, il faut redire aujourd'hui ce que disaient les Accords d'Évian : arrêter de tuer.

Tlemcen face à l’occupation coloniale – Djillali Sari

560,00 د.ج
Géographe de formation, Djilali Sari a consacré durant plus de quatre décennies l’essentiel de ses recherches et publications à l’évolution de l’Algérie et du reste du Maghreb. D’autres problèmes et préoccupations majeurs accaparent de plus en plus son intérêt. Il privilégie l’approche interdisciplinaire et l’interaction des phénomènes démographiques avec les paramètres socio-économiques et politiques. Professeur à l’université d’Alger depuis 1966 et membre de plusieurs unions scientifiques, il participe assidûment à différentes manifestations scientifiques nationales et internationales. Comme partout ailleurs et comme tout projet visant à asseoir un nouvel ordre, à le consolider et à le fortifier – nécessairement aux dépens de la population autochtone, et en ciblant par prédilection ses fondements historiques et culturels –, le choc colonial a été des plus violents dans l’ancienne capitale des Ziyanides. La symbolique d’une métropole ayant abrité de prestigieux monuments, non seulement ceux emblématiques de la souveraineté, mais également ceux considérés comme des joyaux de l’Occident musulman à l’instar de la Tachfinya, a été soigneusement ciblée et n’a pu échapper aux opérations de destruction systématique. C’est ainsi qu’aussitôt occupée définitivement, et après être demeurée longtemps dépeuplée, la cité a été rapidement dépecée et reconfigurée de façon à en occulter le cachet originel de centre de rayonnement culturel et civilisationnel musulman.

Les camarades des frères – Mémoires d’un survivant 1940-1962 – Sylvain Pattieu

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La mémoire de la guerre est une mémoire vive, en France comme en Algérie, et il n’est pas indifférent de savoir, du point de vue algérien comme du point de vue français, que la société française ne fut pas unanime, que des militantes et militants ont risqué sinon leur vie comme les combattants algériens, du moins leur liberté dans la lutte anticolonialiste. Il n'y a pas lieu d'insister longuement sur le fait que ce travail, qui s'appuie sur de nombreuses sources en partie inédites et sur des témoignages d'acteurs aujourd'hui sortis de l'ombre, enrichit nos connaissances. Dans ce récit, défilent hommes d'action et théoriciens qui ont nourri de leur apport la contestation anti-impérialiste. Citons parmi eux Michel Raptis [Pablo] qui jouera un grand rôle dans la formulation de l'autogestion en Algérie après l'indépendance.

L’honneur de Saint-Arnaud – François Maspéro

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Le maréchal de Saint-Arnaud fut, de son vivant et après sa mort, couvert d'honneurs comme une figure exemplaire de son pays, avant que son nom soit recouvert d'un voile d'oubli pudique. Or, il incarne la face noire des deux derniers siècles de l'histoire de France. Il a participé à trois grands massacres des peuples : le massacre du peuple algérien lors de la conquête, le massacre de son propre peuple lors de l'écrasement de la deuxième République par Napoléon III dont il fut l'exécuteur des basses œuvres, et la boucherie de la guerre de Crimée qui s'est faite, entre autres, sur le dos des peuples balkaniques. […] Nous n'avons pas fini de nous battre, partout dans le monde, contre tous les Saint-Arnaud modernes, petits et grands, exploiteurs et manipulateurs ordinaires des peuples.

Tlemcen face à l’occupation coloniale – Djillali Sari

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Géographe de formation, Djilali Sari a consacré durant plus de quatre décennies l’essentiel de ses recherches et publications à l’évolution de l’Algérie et du reste du Maghreb. D’autres problèmes et préoccupations majeurs accaparent de plus en plus son intérêt. Il privilégie l’approche interdisciplinaire et l’interaction des phénomènes démographiques avec les paramètres socio-économiques et politiques. Professeur à l’université d’Alger depuis 1966 et membre de plusieurs unions scientifiques, il participe assidûment à différentes manifestations scientifiques nationales et internationales. Comme partout ailleurs et comme tout projet visant à asseoir un nouvel ordre, à le consolider et à le fortifier – nécessairement aux dépens de la population autochtone, et en ciblant par prédilection ses fondements historiques et culturels –, le choc colonial a été des plus violents dans l’ancienne capitale des Ziyanides. La symbolique d’une métropole ayant abrité de prestigieux monuments, non seulement ceux emblématiques de la souveraineté, mais également ceux considérés comme des joyaux de l’Occident musulman à l’instar de la Tachfinya, a été soigneusement ciblée et n’a pu échapper aux opérations de destruction systématique. C’est ainsi qu’aussitôt occupée définitivement, et après être demeurée longtemps dépeuplée, la cité a été rapidement dépecée et reconfigurée de façon à en occulter le cachet originel de centre de rayonnement culturel et civilisationnel musulman.

Ma piste aux étoiles – Nadjib Stambouli

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« Ce livre est le produit du hasard et de l’émotion. Hasard et contingences de la vie qui m’ont fait naître dans la maison d’un artiste, ce qui, dès l’enfance, côtoyant à domicile les Iguerbouchène, Hassan Hassani, Badreddine, Hassan Badri, Himoud Brahimi, El Anka ou Chaou (et tant d’autres artistes), m’a immergé dans cet univers dont le moins qu’on puisse dire est qu’il n’est pas commun.» (extrait de l’avant-propos) « La lecture de ces portraits montre à l’envi que la vision du monde de Nadjib, sa conception de la culture, des gens de culture et plus largement de la société, et même de l’Histoire, ne s’élabore pas à partir d’un point de vue théorique mais plutôt à partir de faits concrets racontés de façon édifiante. » Arezki METREF (préface)

Les enfants du livre – Lola Benmansour

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Quatre enfants nés ou vivant dans les pages d’un livre traversé par l’ombre et la lumière. Chacun de nous pourrait être l’un de ces enfants, petits et grands,  rêvant à la lune et aux étoiles, confiants en l’imagination de Lola Benmansour. . Jeune, très jeune, l’auteure signe ici ce premier livre où la poésie et la finesse de la plume sont un véritable enchantement. Et ce n’est pas le Grand Sorcier qui préside à la destinée de ses héros, deux filles et deux garçons, qui nous contredira.

Blessure de la mémoire – Abdelhamid Benhedouga

550,00 د.ج
Je me réveille. Mon rêve a écrit la nouvelle. Et la nouvelle a obtenu le premier prix. Quel bonheur! je deviens immortel. On m’a érigé une statue de marbre dans le plus grand jardin public de la cité. Quelle joie ! Ma plume l’a emporté sur le fusil du policier. Je deviens immortel. Pleurs de joie. Coulez, flots de larmes. Je deviens immortel, je deviens statue de marbre ! Extrait de « Statue sans tête »

Mon enfance à Oran – Jean-Paul Morro

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L’auteur de ce récit nous fait partager le souvenir vibrant de ses années d’enfance et d’adolescence à Oran qu’il quittera quelques semaines avant la proclamation de l’indépendance de l’Algérie. Avec de savoureuses anecdotes ensoleillées, Jean-Paul Morro rapporte, au fil de sa vie d’écolier puis de lycéen, son ressenti des faits marquants de l’histoire de sa famille et d’événements dramatiques dont il a été le témoin malgré lui. « Tous réunis chez mes grands-parents, nous dégustions, le sourire aux lèvres, les traditionnelles fèves bouillies parfumées au cumin. Je contemplais les hautes flammes de l’immense brasier rituel dont je ressentais la chaleur intense. Au fumet des grillades de brochettes et aux échos obsédants de Bambino se mêlait le crépitement innocent et joyeux des pétards, remplacé les années suivantes par les explosions des pains de plastic et les rafales des pistolets mitrailleurs.»

Le pied de Hanane – Aïcha Kassoul

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: « ... Je ne connais pas cette fille, Hanane. L’autre non plus, ma petite-fille de quelques heures. Même pas le temps d’avoir deux pieds pour marcher. Infinité de tendresse dans une Algérie dévorée par Cronos, l’ogre fou. Entre ses mains mythiques et celles historiques des corrupteurs d’une jeunesse en mal de passage, en partance pour l’au-delà, ciel éternel ou mer infernale, je n’ai pas su faire mieux que de parler. C’est ce que les deux filles m’ont dit. Laisse-nous parler, nous terre et cendre... »