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Traductologie littérature comparée – Lantri Elfoul
Pratique universelle et vieille comme les langues (Babel) parce qu’elle a répondu aux besoins du commerce des marchandises puis des idées, indispensable aux voyageurs puis aux conquérants, aux diplomates, aux politiques, aux stratèges, aux propagateurs de religions, puis à tous les curieux, les chercheurs, les écrivains, les savants, les artistes, la traduction resta essentiellement un art avant les tentatives modernes (XXe siècle) d’en faire une science spécialisée et sanctionnée par des diplômes, y compris en Algérie dès l’indépendance, non sans donner lieu à des divergences tant en ce qui concerne sa théorie que sa pratique et la pédagogie à mettre en oeuvre dans son enseignement. Ainsi est née la « traductologie », discipline qui se veut, par définition, autonome, mais indissolublement liée à toutes les sciences humaines… et même aux sciences exactes.
C’est donc un domaine situé au carrefour de toutes les disciplines qui se consacrent à l’étude des échanges entre les hommes, les peuples et les cultures et en particulier, au XXe s., à la littérature comparée et sa branche maîtresse: l’« imagologie » ou étude des images de l’étranger.
Les sept études regroupées dans cet ouvrage, outre la plus importante consacrée au(x) problème(s) de la traduction du Coran, traitent de la situation de la traduction en Algérie et de son enseignement, de la stylistique comparée de l’arabe et du français et des problèmes généraux de la traduction entre l’arabe et le français, ainsi que des problèmes et méthodes de
la littérature comparée et des frontières/transitions entre la création littéraire et les diverses formes de la traduction.
Malek Bennabi – La Lutte idéologique
« Les idées ne peuvent être neutralisées que par des idées » Balzac Si on « ne tire pas des coups de fusil aux idées » (Rivarol), on a cependant des outils extrêmement raffinés et subtils pour les contrôler et les neutraliser avec des mécanismes appropriés et l’habilité dans l’exécution selon les desseins et les intérêts des stratèges et des planificateurs. Dans l’ardeur de la lutte idéologique dans les pays musulmans, l’étude des idées est le point culminant de l’attention des spécialistes. Une lutte invisible, intelligente, puissante, tenace et implacable, c’est ce que Malek Bennabi a appelé la lutte idéologique. C’est cette lutte avec ses mécanismes et ses techniques, que l’auteur de cet ouvrage essaie de nous dévoiler. Il est à remarquer que le colonialisme au sens où l’entend Bennabi n’est pas dans sa définition classique mais sa conception est beaucoup plus large et profonde qu’on peut résumer par cette phrase : « la guerre, c’est la guerre des hommes ; la paix c’est la guerre des idées » et qu’il est peut-être plus facile de résister à l’invasion des armées qu’à celle des idées. A. Semani
L’Ombre portée – Marie étienne
Après avoir vécu longtemps à l’étranger, Marie Etienne a travaillé avec Antoine Vitez puis Maurice Nadeau. Parmi la trentaine de livres qu’elle a publiés, choisissons quelques titres : Le Livre des recels (Flammarion), L’Inaccessible est toujours bleu (Hermann), Antoine Vitez et la poésie (le Castor astral). Elle a reçu le prix Paul Verlaine de L’Académie française et le prix Mallarmé.
Est-ce Nina qui parle, l’héroïne, dans La Mouette, de Tchekhov ?
Ou son inspiratrice, Lydia Mizinova, qui assiste à Moscou à la naissance d’un art nouveau, avec Stanislavski ? Ou une spectatrice, à qui la représentation et le drame de Nina rappelle sa propre histoire ? Il est sûr que le texte, une sorte de journal, est hanté par Tchekhov, ses yeux clairs, son humour et sa mort annoncée. Et il est sûr aussi que l’auteur du journal parvient à se sauver par le moyen de l’art.
Les animaux de Nekmaria – Habib Tengour
« Parce qu’on est au théâtre… pas dans un pâturage… », les animaux parlent. Ceux de Nekmaria ont de l’esprit et leur parole est d’or. Ce qu’ils disent peut paraître incongru pour qui n’entend pas leur langue. Qu’importe ! Il suffit de prendre plaisir à les écouter et ne pas s’offusquer de leur franc-parler.
Certains ont pu voir dans cette pièce une dérision d’événements dramatiques de notre histoire. Ce n’est pas l’intention de l’auteur qui cherche simplement à exorciser ces atlâl qui désolent notre mémoire.
Les figues s’ouvrent – Lasse Söderberg
Lasse Söderberg, né le 4 septembre 1931 à Stockholm, est un poète et critique suédois fortement influencé par le surréalisme. Il est aussi traducteur, notamment des poètes français et latino-américains.
Il a été rédacteur en chef de la revue littéraire Tärningskastet dans les années 1976-1988. Dans les années 1987–2006, il fut l'initiateur des Journées internationales de la poésie à Malmö.
Lunaire
Au fond de ce miroir comme une orbite vide où il n’y a que de la nuit, où les limaces laissent leur traînée de bave étincelante, semblable à des larmes mortes, je vois un JE lentement se dissoudre et disparaître. Il n’en reste qu’une boucle dans le vide. Vainement j’essaye de déchiffrer ce mot dont je suis la lettre initiale.