Ce que le vent n’emporte pas – Mohamed Ali Arrar

200,00 د.ج
Ce roman retrace les aventures d’un jeune algérien durant la guerre de libération nationale. Arrêté dans des conditions dramatiques par l’armée française, il est transféré en France, où il accomplit son service militaire. Durant son séjour en Métropole, il décide de changer de nom, de visage et de nationalité. Il découvre Paris, ses plaisirs et ses fastes et fait la connaissance d’une jeune femme dont le mari a trouvé la mort en Algérie. Quelque temps après, malade, il se retrouve seul, sur un lit d’hôpital, complètement désemparé. Les images de sa famille qu’il a abandonnée et de son pays qu’il a renié défilent alors dans sa mémoire, hantent son esprit et le tourmentent. Rongé par le remords, torturé par sa conscience, épuisé par le mal dont il est atteint, il décide finalement, conseillé et encouragé par celle qui fut sa compagne et son amie durant de longues années de retourner en Algérie, au milieu des siens. Le récit ponctué d’anecdotes tantôt amusantes, tantôt émouvantes plonge le lecteur dans l’atmosphère des années 50 et lui rappelle qu’on ne peut indéfiniment ignorer ses origines, renoncer à la terre de ses ancêtres, mépriser la société à laquelle on appartient et que le fait de vouloir à tout prix, par mimétisme, épouser les uns et coutumes des autres et adopter leur manière d’être est une grossière erreur, qui ridiculise l’individu, le diminue et l’avilit.

La pétaudière – Youcef Merahi

450,00 د.ج
Le chemin des dires et des faits est toujours dirigé par ceux qui prétendent détenir la vérité, qu’importe si elle est façonnée, de différentes manières, par l’Homme. Les lieux importent peu ! Les personnages naissent au fil des convoitises. Les desseins sont identiques même s’il faut sacrifier l’amour et les êtres chers. La détention et l’exercice du « Pouvoir » sont le nectar et la folie des insensés sans vision. Itij est architecte. Il est intègre et il incarne la nouvelle génération qui veut sauver ce qui reste. Mais que peut faire cette force intelligente et tranquille contre les forteresses d’intérêts qui continuent à semer la prospérité sans vie et sans âme ?

La désirante – Malika Mokeddem

600,00 د.ج
Le roman s’ouvre sur une disparition. Celle de Léo, dont le voilier a été retrouvé vide, à la dérive au milieu de la Méditerranée. Sa compagne, Shamsa, ne veut pas croire à un accident. Elle part, donc, à bord de Vent de sable, sur les traces de Léo. C’est la première fois qu’elle prend la mer seule. De ville en ville, sur mer et sur terre, Shamsa se lance à corps perdu dans cette enquête au long cours. Elle qui fut abandonnée dans le désert à sa naissance, elle qui a fui une Algérie devenue sanguinaire, la voici hantée par son passé. Mais pour affronter ce nouveau coup du sort, elle est portée par l’énergie du désespoir. Et surtout, par le courage que donne un amour absolu. « J’irai retourner la mer », se promet-elle…

Une balle en tête – Samira Guebli

460,00 د.ج
Ghozlane, un journaliste natif de la Casbah, est la cible d’un terroriste, son ami d’enfance qui a basculé dans l’extrémisme religieux. Il échappe à la mort de justesse mais son corps porte les stigmates de l’attentat. Déprimé, il s’exile à Paris où il fait la connaissance de Marie, une Française dont le fils est mort dans les attaques du 11 septembre 2001. Ils tombent amoureux l’un de l’autre. Marie, médecin de son état, lui propose alors de l’opérer pour extraire la balle qui s’est logée dans sa tête. Il tergiverse puis finit par accepter, mais Marie meurt dans des conditions tragiques au moment même où, grâce à elle, il commence à reprendre goût à la vie. Une balle en tête replonge dans la décennie noire pour en tirer les clés contre l’amnésie.

Le retour au silence – Mouloud Achour

450,00 د.ج
« […] La langue à laquelle ont donné naissance (ces) histoires ainsi que la dérision constante et proche d’une écriture de l’absurde qui en ressort, est tel un miroir des temps et les exprime avec une telle justesse qu’elle m’a replongée fréquemment dans la froide violence d’Edgar Allan Poe et de ses Nouvelles extraordinaires. Elle en a la saveur et parfois la cruauté. Demeurer silencieux, c’est, à certains moments, rester digne de soi-même, mais celui qui écrit n’en demeure pas moins le gardien des mots perdus, un phare modeste mais tenace dans la débâcle de l’oubli et de la servitude. Un veilleur. »

Taâssast – Djoher Amhis- Ouksel

250,00 د.ج
« Cet essai, à travers une relecture de l’œuvre de Mouloud Mammeri, invite à une observation plus attentive et plus réfléchie d’une société organisée selon une logique cybernétique si cohérente qu’elle n’exclut pas la dimension profondément affective et, de ce fait, fragile, imparfaite, des relations humaines » Arezki Nekaa (Extrait de la préface)

Confessions d’Assekrem – Azzedine Mihoubi

850,00 د.ج
1er janvier 2040, Adolf Haussmann, un richissime homme d’affaires allemand, propriétaire du somptueux hôtel Assekrem Palace, inauguré à Tam City (ex-Tamanrasset) deux ans auparavant, promet une forte récompense à trois de ses clients qui feraient la meilleure confession en public.

Et l’ombre assassine la lumière – Youcef Merahi

450,00 د.ج
Tizi-Ouzou, Alger, Oran : trois pôles concourent pour arpenter l’histoire dans laquelle se distribuent les composantes du destin de Boussad, professeur de littérature comparée. De l’assassinat de Tahar Djaout à une décennie plus tard, ces autres vecteurs référentiels révèlent le devenir d’une voix du savoir : détresse, déchéance et finalement amnésie d’identité – dans tous les sens – engendrées par la violence comme idéologie de répartition des puissances de l’ombre.

Impasses de la Régence – Youcef Tounsi

600,00 د.ج
Prenant prétexte d'une fin de règne et du mutisme du dernier dey ottoman, alors que les armées coloniales s'apprêtent à envahir la Cité d'Alger. Imprenable, ces récits font défiler les vies des humbles qui peuplent ces ruelles étroites et pentues qui font le charme de cette ville ouverte aux convoitises. Mélangeant les fragments d'une mémoire éparse et une imagination fertile, l'auteur nous entraîne derrière des dizaines de personnages communs à la découverte de la Casbah menacée d'une nouvelle domination étrangère. Mouni la sage-femme, Safya la brodeuse, Mériem la cantatrice et Bahia, espiègles et rebelles, Nadir l'érudit, H'midate le vermicellier, le dinandier Stambouli, Baldjik Raïs le téméraire, alias Ali Hadjira des Béni Hadjeres, Boukhedda le meddah, le marchand ambulant Sid Ahmed, Miloud le porteur d'eau, talentueux, ordinaires ou rusés, tels sont quelques-uns des héros de ces récits.

Caméléon – Zoubir Souissi

680,00 د.ج
Les dictionnaires définissent le caméléon,  outre l’animal bien connu pour s’adapter à la couleur et au décor ambiant pour s’y fondre, comme une personne versatile qui change facilement d’opinion. Cet exercice qui implique des pérégrinations dans les méandres des mouvances politiciennes, les hommes s’y sont adonnés depuis la nuit des temps, parfois avec délectation. Caméléons, girouettes ou plus prosaïquement opportunistes, ils naviguent sous toutes les latitudes, dans tous les continents et tous les systèmes, sans vergogne, ni états d’âme. La finalité pour eux est de s’agripper aux plis du pouvoir et de ne pas lâcher prise quelles que puissent être les pressions. Foin de moralité, d’éthique et de grands mots. Pour ces personnes l’expression « la fin justifie les moyens » est la devise, le mot d’ordre. C’est l’histoire d’un de ces personnages qui est racontée dans cet ouvrage. Le récit se passe dans une Algérie contemporaine ravagée par l’insécurité et le terrorisme. Il aurait pu se dérouler ailleurs tant le sujet qui nous intéresse est véritablement mondialiste. Mais au niveau national, comme au niveau local, les caméléons de tout acabit, ont encore de beaux  jours devant eux. Ainsi est faite la nature humaine.

Le pied de Hanane – Aïcha Kassoul

550,00 د.ج
: « ... Je ne connais pas cette fille, Hanane. L’autre non plus, ma petite-fille de quelques heures. Même pas le temps d’avoir deux pieds pour marcher. Infinité de tendresse dans une Algérie dévorée par Cronos, l’ogre fou. Entre ses mains mythiques et celles historiques des corrupteurs d’une jeunesse en mal de passage, en partance pour l’au-delà, ciel éternel ou mer infernale, je n’ai pas su faire mieux que de parler. C’est ce que les deux filles m’ont dit. Laisse-nous parler, nous terre et cendre... »

Rien qu’une empreinte digitale – Mourad Brahimi

390,00 د.ج
Les histoires individuelles sont comme les hirondelles qui ne font pas le printemps : elles ne font pas l’Histoire et ne prouvent pas grand-chose. Ce qui n’empêche que dans certains cas, elles méritent d’être racontées et doivent l’être, car chacun doit savoir ce qui peut un jour lui arriver et se sentir solidaire, profondément, de celui qui a eu à se battre contre le malheur et l’injustice. Que serions-nous sans cette capacité de participer et de comprendre, de nous indigner aussi quand il s’agit de ce qu’on se contentera d’appeler ici une monstrueuse erreur ? Un drame comme celui-ci est exemplaire parce qu’on y voit la victime subir l’inhumanité d’un système – ce qui se passe quand les hommes oublient d’être humains.

Esthétique de boucher – Mohamed Magani

400,00 د.ج
C’est la biographie d’une génération qui va se créer une seconde existence aux lisières d’un village, de la normalité sociale et du système de la pensée unique. Le narrateur est un boucher quasivégétarien, accusé du meurtre du premier citoyen du village : le maire. Dans l’épreuve qu’il traverse, il démêle l’écheveau des histoires personnelles de ses amis, défait comme des morceaux de puzzle leurs intrications avec l’histoire de la postindépendance naissante. Voix peu familière en littérature, celle du boucher emprunte au conteur populaire ses stratégies narratives, tout en zigzag, en digressions et détours imprévus à travers un récit en apparence construit dans un chaos tellurique

Un temps berlinois – Mohamed Magani

350,00 د.ج
Gastarbeiter en Allemagne , un émigré revient au pays à la veille du désastre géant des années 90 . Les avant-signes de la crise se succèdent au fil d'un récit complexe où se font et se défont tour à tour les images du pays de l'enfance , celles du pays rêvé , et celles du pays d'émigration . L'alternance entre Blida , la ville des Roses , et Berlin , La ville sur le Sable , prend un relief particulier lorsqu'un supposé , ami d'enfance , harcèle le héros pour l'enrôler , par le chantage , dans le camp de l'extrémisme . Les signes annonciateurs de la crise anticipent alors ses conséquences et l'écrivain semble écrire dans le futur .

D’une rive à l’autre Une lecture de “La terre et le sang” et “Les chemins qui montent” de Mouloud Feraoun – Djoher Amhis- Ouksel

250,00 د.ج
Normalienne, inspectrice de l’enseignement, professeur de lettres françaises à la retraite, Djoher Amhis-Ouksel a consacré sa carrière à la formation des jeunes et à leur éveil culturel par la promotion de la lecture, l’appel à la réflexion et à l’exercice de l’esprit critique.   Ayant fait son entrée dans la littérature avec Le fils du pauvre, un roman largement  autobiographique, Mouloud Feraoun a composé en un diptyque bouleversant ,  La terre et le sang et Les chemins qui montent, une œuvre tragique qui rend compte des effets pervers de la colonisation tout en mettant en relief la puissance du lien qui unit l’homme à son terroir natal. Le thème du  déracinement,  incarné  par  Amer  n’Amer et  Dehbia,  domine  ce  nouveau  titre  de la  collection  « Empreintes » par lequel Mme Amhis-Ouksel nous convie à une relecture de ces deux fleurons de la littérature algérienne.

Chemin de traverse – Belaribi Kadri

250,00 د.ج
- « Les jeunes tourtereaux sentaient bien qu'ils vivaient ce jour là des moments exceptionnels, sans savoir où résidait l’exception. Les sens à vif, ils ont essayé de mémoriser le moindre bruissement, l'intensité des rayons du soleil de l'aurore au crépuscule, aussi bien que l'intonation des paroles échangées ce jour là . Tout était amplifié. Submergés qu'ils étaient par l'émotion qui envahissait tout, ils n'arrivaient pas à définir les contours du changement qu'ils vivaient. Ils se sentaient évoluer sous un chapiteau. Un chapiteau qui leur servait de bulle de protection vis-à-vis de tout l’environnement. C'était deux paumés, deux êtres qui cherchaient un chemin dans la vie, deux adolescents attardés qui n'avaient pas encore trouvé le mode d'emploi de l’existence, soit deux personnes normales en ce temps-là ! »

An Icelandic dream – Mohamed Magani

200,00 د.ج
Four stories offer concrete meditations on the past and their impact on characters caught in unexpected situations. In An Icelandic dream, history is akin to a dormant volcano suddenly awaking to prod consciousness. “No snake’s land” depicts the tragic end of a daring storyteller determined to destabilize both new and ancient orders... An Icelandic dream is the first fiction book to be published in Algeria.

Mohamed Belkheïr – Poème de l’amour et de guerre – Boualem Bessaïh

360,00 د.ج
« Dès mon enfance, je connus le nom de Mohamed Belkheir. Certains de ses vers tombaient de la bouche de mon père comme des énigmes, des allusions à l’inconnu. C’était déjà l’histoire : cavaliers, épées, fusils et poudre. Le jour du marché, j’accourais, j’écoutais et ma mémoire entremêlait tout : récits interminables et légendaires, épisodes de la vie du Prophète, évocation d’Omar le juste et d’Ali l’intrépide, ou encore poèmes de Ben Kerriou, amoureux et innocents accompagnés d’une flûte naïve et nostalgique. La tradition orale nous a légué les poèmes bédouins ; mais elle choisit chemins de traverse et chemins clandestins d’où surgissent les chantres de la résistance à l’invasion coloniale du siècle dernier. Ce détour engendra la dispersion mais aussi la pérennité. Ce que de prudents poètes gagnaient en notoriété, les poètes rebelles le perdaient en chuchotements. Ce que les premiers perdaient en renommée dérisoire, les autres le gagnaient en gloire secrète. » Boualem Bessaïh « Arabe est sa langue, raffinée sa poésie, exemplaire son combat. » Ibn Badis « Belkheïr, chantre du courage nomade et de l’eternel désir, nous propose, sous la dictée des formes pures, un message de demain et de toujours. » Jacques Berque « Aucun des poètes de cette région n’a la notoriété de Sidi Belkheïr, du sud Oranais,chantre de l’Insurrection des Ouled Sidi Cheïkh. » Émile Dermenghem.

Samia, la marginale – Fadéla Larbi

300,00 د.ج
L’université de Bab Ezzouar, encore en chantier, vient d’ouvrir ses portes. Un foisonnement d’idées de différentes tendances la parcourent et conduit les étudiants à des affrontements parfois violents. Samia, brillante étudiante, assiste perplexe à un changement de mœurs dû à l’émergence d’une idéologie nouvelle, teintée de puritanisme qui bouleverse toute la société. Elle y résiste, allant jusqu’à transgresser les traditions et se trouve marginalisée, livrée à la vindicte populaire.

La main d’or – Mohamed Chouli

Subitement la Main d’or s’arrête, comme stoppée par une main invisible. Un homme d’une quarantaine d’années sort de la Banque nationale d’Algérie, un sachet noir à la main. Un de ces affreux sachets dans lesquels on met des fruits, des légumes, des produits salissants ou encore des ordures ménagères. C’est sûrement de l’argent, beaucoup d’argent. Il n’y a que les trabendistes qui usent de ce moyen peu esthétique, mais très discret, pour transporter des fonds. Ces gens-là évitent les serviettes et les attachés-cases. C’est trop luxueux, trop voyant. Ils préfèrent le sac-poubelle. Et cet homme ordinaire, qui ne paie pas de mine, est tout à fait le genre d’individu qui vient de traiter une grosse affaire. Combien y en a t-il dans ce sachet noir ? se demande le pickpocket, en emboîtant le pas au quadragénaire. Assez pour se sortir de la boue. La voilà, la chance de sa vie ! Après ce coup, il se rangera définitivement. Juré ! Il ouvrira un commerce de téléphones portables et demandera la main de Sabrina. Un avenir radieux l’attend.

Talghouda – Omar Mokhtar Chaalal

500,00 د.ج
Aujourd’hui, nombreux sont les jeunes Algériens qui ne savent pas ce que signifie le mot « talghouda »… et c’est tant mieux. Leurs parents et grands-parents en gardent, eux, un souvenir douloureux. Durant les années quarante, dans les campagnes, la « talghouda », un tubercule sauvage, était le seul recours pour ne pas mourir de faim. Époque de guerre, de rationnement, de marché noir, de typhus, de misère et d’oppression, ces années-là avaient accumulé chez les Algériens bien des motifs de révolte. Tout cela mènera aux massacres du 8 mai 45 d’où émergera une génération de combattants pour l’indépendance et la liberté. Hamid Benzine en faisait partie. Son histoire est emblématique de cette génération. Le récit de son enfance entre Bougaâ, Béni-Ourtilane et Béjaïa, puis de son adolescence à Sétif nous replonge dans ces temps passés où s’élaboraient les signes de notre présent. Au sein d’une famille cultivée, pétrie des nobles traditions du terroir, puis au milieu des bandes d’enfants citadins de Béjaïa, enfin parmi les élèves du collège de Sétif, nous suivons avec passion et plaisir les étapes de la formation d’un homme qui deviendra un militant de la cause nationale et de la justice sociale. Toujours émouvant, souvent poétique, parfois tragique, le récit déroule sa trame en une vaste fresque qui mêle avec bonheur fiction et réalité.