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UN NEUROCHIRURGIEN ALGERIEN RACONTE -Des vraies histoires incroyables- – Mohammed Beloud
Trente-deux personnes échouées aux urgences dans le plus complet désarroi. Quelques instants plus tôt, elles étaient comme tout le monde assises, chez elles devant leur télévision ou attablées au café avec des amis. Et puis un ennemi redoutable s’est brusquement invité dans leur vie, détruisant d'un coup tous leurs projets et leurs rêves. Ce sont ces trente-deux histoires vraies que nous raconte le docteur Jaleldine Beloud en affrontant, un bistouri dans une main et une plume dans l’autre, l’ordinaire réalité des hôpitaux algériens.
Un jour, l’une de ces trente-deux personnes pourrait bien être vous ou moi, nous dit ce neurochirurgien avec un peu d’humour, une pincée d’ironie et beaucoup d’humanité. Il en faut pour nous aider à consentir à la découverte de nous-mêmes, à une réflexion sur la fragilité de notre cerveau, l’organe le plus noble qui soit, mais aussi terrifiant par son silence et son humeur capricieuse.
Les blattes orgueilleuses – Lynda Chouiten
Ayant perdu son fiancé dans d’obscures circonstances auxquelles elle soupçonne son père d’être mêlé, Nora Bordji n’a qu’une seule obsession : se marier avant d’avoir trente-six ans – l’âge qu’avait Marilyn Monroe, à laquelle elle s’identifie, quand elle s’est suicidée. Pendant ce temps, son collègue Akli Signa et ses trois amis débattent de l’Histoire du pays tout en se laissant intriguer par la frêle et déroutante Rosa Dey. Cela se déroule en 2019, l’année où des marches grandioses secouent l’Algérie, affectant la vie de ces six personnages de manière inattendue.
Berbères LES TAVERNES DE GADÈS – Mourad Chetti
Après avoir fait ses adieux à Safanis Baal, Massinissa, accompagné de sa mère Titrit, quitte Karthage et se rend en Espagne à la tête d’un régiment de cavalerie numide. Aussitôt arrivé, il se fait connaitre sur les champs de bataille par sa tactique de guerre particulière et sa témérité, contribuant à la mort des généraux romains, les frères Scipion. Sur le front italique, Hanni Baal marche sur Rome pour soulager le siège de Capoue et tente de recruter le savant Archimède, mais celui-ci meurt à la chute de Syracuse, soldée par une victoire romaine.
Le jeune Scipion, que l’on surnommera l’Africain, débarque avec ses légions en Espagne et assiège Karthagena alors qu’à la bataille de Bascula, Massiwa le neveu de Massinissa est capturé puis libéré par Scipion à qui il transmet un message implicite pour son oncle. Hanni Baal subit une première défaite en Italie, attristé par la mort de son frère Sadar Baal, tandis qu’à Kirthan, au pays des Massyles, l’aguellid Gaïa se meurt, seul, après le départ vers l’Espagne de son épouse et de son fils, avec des renforts.
Le vieil Oulzasen, successeur de Gaïa, ne résiste pas aux ambitions du prince Maztoul qui utilise l’épouse de ce dernier pour arriver à ses fins et faire empoisonner l’Aguellid, puis écarter son fils légitime Kabassen avant de le provoquer et le faire assassiner sur le champ de bataille et de mettre son jeune frère Lukmasès sur le trône.
Scipion cherche à porter la guerre en Afrique et s’approche de Syphax chez qui il se rend pour demander son appui et rencontre son ennemi le général Azrou Baal Giscon, de retour à Karthage, de retour du front ibérique. Une alliance secrète se trame entre Syphax et le Karthaginois avec, pour enjeu, la vie de Massinissa et la main de sa promise Safanis Baal offerte, en définitive, au vieux roi sexagénaire.
Coeur d’Amande – Yasmina Khadra
«J’ai souvent touché le fond, sauf qu’à chaque tasse bue, je remonte plus vite qu’une torpille. Renié par ma mère pour anormalité physique, je me réinvente au gré de mes joies. J’aime rire, déconner, me faire mousser et rêver de sacres improbables. J’ai appris une chose dans la vie - pour se dépasser, il faut savoir prendre son pied là où l’on traîne l’autre. Même avec des béquilles ou avec des prothèses, je continuerai de marcher dans les pas du temps en randonneur subjugué. Je ne lâche rien.»
Hymne au courage d’être soi, à l’amour et à la solidarité inoxydable des «gens du quartier», Coeur-d’amande est une formidable bouffée d’air dans un monde en apnée.
L’Olympe des infortunes – Yasmina Khadra
Un terrain vague coincé entre une décharge publique et la mer, une bande de clochards avinés. Le décor est planté dans le nouveau roman de Yasmina Khadra, dont la lecture nous laisse dans une confusion de sentiments incroyable. Il y a un mélange d’humanisme, de tendresse et de terrible violence. Ces laissés-pour-compte, malmenés par la vie, ont choisi de tourner le dos à la société, au nom de la liberté, tout en recréant, malgré tout, une certaine hiérarchie entre eux.
On y trouve Ach le Borgne qui magnifie les clochards, Junior, son protégé, le simplet de la bande qui sera devenu un autre homme à son retour de la ville, mère de toutes les malédictions, le Pacha et sa cour, Mama et son alcoolique de mari trimbalé dans une brouette... L’affection qui naît entre ces hommes et ces femmes est plus profonde qu’il n’y paraît. L’auteur dépeint des conditions de vie effroyables, mais dans cette âpreté et cette dureté l’amitié, l’amour et la jalousie s’épanouissent en des scènes cocasses et profondément touchantes. A travers ce quotidien de paumés Yasmina Khadra trace un voyage philosophique au cœur du mensonge, de la culpabilité et d’un violent désir de sortir de cette vie. Mais on n’échappe pas ainsi à son destin.
Afrique du Sud Histoire et Littérature – Benaouda Lebdai
Dans Afrique du Sud. Histoire et Littérature, Benaouda Lebdaï analyse une somme impressionnante de textes puisés dans la littérature sud africaine pour raconter l’histoire tragique de ce pays pendant sa colonisation, durant l’apartheid et après l’apartheid. Nombre d’écrivains sont convoqués sous sa plume pour témoigner des souffrances des peuples noir, métis et indien d’Afrique du Sud.
Revisiter le passé afin d’instruire le présent et construire l’avenir, est au cœur de ce livre qui montre les difficultés de la lutte contre le racisme et les injustices faites à l’homme.
Les enfants du livre – Lola Benmansour
Quatre enfants nés ou vivant dans les pages d’un livre traversé par l’ombre et la lumière.
Chacun de nous pourrait être l’un de ces enfants, petits et grands, rêvant à la lune et aux étoiles, confiants en l’imagination de Lola Benmansour. .
Jeune, très jeune, l’auteure signe ici ce premier livre où la poésie et la finesse de la plume sont un véritable enchantement.
Et ce n’est pas le Grand Sorcier qui préside à la destinée de ses héros, deux filles et deux garçons, qui nous contredira.
Paris, l’autre désert – MOKEDDEM
Dans la grande ville des sons et lumières, Fouzi, un scénariste algérien bossu, sans travail ni domicile fixe, récupère, bien malgré lui, Egus, un chien qui se prend pour Victor Hugo. Tous deux réussissent à faire de leur détresse une composition magistrale qui se lit d’une traite. Quelle belle idée de faire raconter par un chien une vie de chiens ! Un roman d’un réalisme à la fois tendre et cruel, où les damnés irradient d’une somptueuse humanité. Ce roman est d’abord et avant tout un texte sur l’exil, la solitude et l’absurde. Humour et drame garantis dans ce récit mené de patte de maître.
Nouvelles de l’infra-monde – Mohamed EL KEURTI
A la manière du génial Allan Edgard Poe, Mohamed El Keurti plonge ses personnages dans un univers fantastique. Subitement, du jour au lendemain, ses personnages verront leur monde basculer dans une irréalité dont ils ne réchapperont pas indemnes.
Il faut croire à ces Nouvelles de l’infra monde. Notre pays regorge d’assez de mythes, de surnaturel et de merveilleux pour que chacun de nous adhère à l’émergence de cette nouvelle littérature.
Le pot de départ – MARiE-LAURE RAMENAH
Croire que le passé peut être fui et le présent évité, est l’illusion contre laquelle Mansour Malassoud vient brutalement se cogner. A l’aube de sa vieillesse, l’onde de choc redessine toute son existence tissée de silence et d’ombre, depuis sa jeunesse algérienne jusqu’à sa retraite, méritée, de travailleur et de syndicaliste engagé en France.
Le pot de départ n’est pas seulement le récit d’un homme vieillissant, sommé par les circonstances de se resituer dans sa propre histoire. Il rend compte de la complexité des liens pères-enfants, des identités qui constituent les individus et ne sont pas réductibles. Tout ce qui résiste dans l’être de M.Malassoud nous parle de nous et de de ce qui nous maintient, intensément, fiévreusement, vivants.
Sîn, La lune en miettes – Abdelaziz OTMANI
Abdelaziz Otmani puise son inspiration dans les premiers récits mésopotamiens tels que l’Épopée de Gilgamesh, ainsi que les récits de l’Antiquité nord africaine. Au fil des chapitres, l’écrivain déploie un récit imaginaire à la fois contemplatif et intime, qui relate la guerre à laquelle se livrent de nombreux personnages afin de survivre aux grands bouleversements du monde.
Sîn, la lune en miettes est son premier roman.
Belvédère – Aïcha Kassoul
A la seconde lecture, dans le désordre des pages amputées et de mes nuits blanches, je me suis mis à écrire. A remonter le temps en compagnie de ma mère qui préférait à tout ce qu’elle racontait l’histoire de la louve qui regarde le chasseur droit dans les yeux, ses petits derrière elle, tombe sur eux quand la balle touche son front. Elle est contente. Elle croit que ses enfants sont malins, qu’ils vont se sauver, mais ils restent ses petits. Le chasseur recharge son arme, un deux trois, c’est ton tour, ma beauté, descends et ne te retourne pas, jamais, m’man, je reste avec toi, c’est comme ça. Force de l’animal. De mère en fille. En fils.
LAKAFRADO Sangs mêlés terre mosaïque – Malika Chitour Daoudi
Domaine situé à Bône dans l'Algérie colonisée de la fin du 20ème siècle, la Kafrado est le lieu où Francesca et Dorato connaîtront de nouvelles aventures, après avoir refermé celles d'un précédent roman, La Kafrado, un nouveau départ. Unissant leurs forces et leurs âmes, les deux héroïnes n'auront de cesse, ici, de développer les richesses de leur terre tout en prenant à cœur le bienêtre de leur famille d'adoption. La haine, l'amitié, mais surtout l'amour et le courage sont le terreau de cette formidable terre mosaïque.
Si l'imaginaire de Malika Chitour Daoudi se crée et se développe pendant l'enfance, c'est à l'âge adulte, à Constantine où elle réside, que son rêve d'écriture se réalise avec son premier roman, La Kafrado, un nouveau départ, premier prix UFM 2021 ( décerné par l'université des frères Mentouri). Très active, cette romancière puise son inspiration dans sa famille, son métier d'opticienne, la poésie qui l'habite, l'équitation qu'elle pratique et le dessin auquel elle s'adonne avec passion.
BERBERE – La Cité des Marchands – Mourad Chetti
Dans ce quatrième volet de la saga de Mourad Chetti, les frères Scipion scellent un accord avec Syphax, l’aguellid des Massaeylès, qui permet à ce dernier de se ruer vers l’Est, afin d’affaiblir la position de Karthage en assiégeant Kirthan. L’aguellid Gaïa, qui n’a d’autre choix que de s’allier avec la République des marchands et la famille royale des Massylès, abandonne Kirthan pour s’exiler à Hibboune la royale.
Le pacte d’alliance prévoit que son fils Massinissa aille poursuivre sa formation à Karthage en tant qu’otage royal, accompagné de la reine Titrit. Il y rencontrera Safanis Baal, la fille du général Astour Baal, avec laquelle il nouera une idylle brûlante qui le poussera à provoquer à la fin de son instruction une offensive contre Syphax, dont il sortira vainqueur, sa mère toujours à ses côtés. Le général Astour Baal lui promet la main de Safanis Baal, dès son retour d’Espagne où la guerre entre Karthage et Rome fait rage.
Pendant ce temps, le général Hanni Baal vole de victoire en victoire sur le sol romain…
L’absente – Meriem Guemache
Dix nouvelles. Des histoires courtes qui parlent de nous, de nos travers, de notre époque et parfois du passé. Dans «Virus horribilis», retour sur un satané virus qui a fait la pluie et le beau temps pendant deux ans. «Cicatrice nucléaire» ravive la mémoire de Reggane en compagnie de Gamra, Saâd et Michel. «L’absente» inverse les rôles entre une fille et sa mère, atteinte d’Alzheimer.
«La lavandière» entraîne le lecteur dans un quartier populaire d’Alger où se noue une histoire d’amour à la ‘Omar Gatlato’. «La mer à boire» traverse la Méditerranée pour tenter d’atteindre un Eldorado fantasmé. «Momento Mori» est une allégorie cynique de la mort.
«La voix» s’échappe de l’antenne pour nourrir des illusions.
Le tout raconté dans un style fluide, enrichi d’expressions populaires algériennes et mâtiné d’un brin d’humour.
L’Ecrivain – Yasmina Khadra
Cette histoire aurait pu être un drame pour l’enfant qui, le cœur serré, voit s’éloigner sa famille, sa mère surtout, dans le rétroviseur de la voiture qui l’emmène vers une carrière militaire. Mais comme dans les histoires merveilleuses racontées aux enfants, une étoile veille sur lui, et elle ne sera pas seulement de celles qui ornent les épaulettes des officiers de notre armée. En route vers la gloire, le petit Mohamed finira par troquer sa casquette contre sa plume, le nom et le prénom de sa femme en guise de signature.
Tout est dit dans ce début de livre et de vie.
On ne présente plus Yasmina Khadra.
Les Gens du Peuplier – Arezki Metref
Boubekeur Atamar qui deviendra plus tard scénariste oscarisé à Hollywood sous le nom de Bob Atmar, arrive en 1958, en pleine guerre, dans la cité algéroise du Peuplier. Il n’a alors que six ans, mais avec ses camarades de la cité il jette un regard, souvent drôle, sur la réalité ambiante. Adolescent après l’indépendance, il aura le loisir d’admirer avec ses copains footeux, Col Mao, le premier président de l’Algérie indépendante, capable de dribbler ses adversaires aussi bien en politique que sur un terrain de foot avec ses équipiers de l’Olympique de Marseille. Après avoir échoué dans une école de cinéma en Union soviétique, Bob Atmar revient en Algérie dans les années 90, avant de repartir en exil à Paris et à Hollywood où la célèbre Maya Seydou lui ouvrira ses bras…
Humour à chaque page ou presque. Comme dans les bons films où les choses sérieuses se traitent avec la légèreté qui sied à l’histoire des hommes.
D’audace et de liberté – Akli Tadjer
Entre le Paris de l’après-guerre et une Algérie qui rêve d’indépendance, le parcours d’Adam, jeune homme mû par une inextinguible soif de justice et de liberté. Arraché à sa Kabylie natale par l’armée française, Adam a survécu à l’horreur de la Seconde Guerre mondiale. Depuis, il travaille dans une tannerie de Gentilly au côté d’Elvire, une jeune femme juive qui a perdu les siens. Leur amour ressemble à l’union de deux solitudes. Idéaliste et fougueux, Adam rêve à demain : lui aussi voudrait être libre comme un Français et maîtriser son destin. Dans les cafés arabes de Mouffetard, il discute avec ses compatriotes de l’indépendance de l’Algérie. Un jour peut-être… Mais voilà qu’Elvire reçoit une lettre qui fait tout basculer. Ensemble, ils devront aller à Beyrouth puis à Jérusalem. Dans ce territoire déchiré, Adam s’interroge. Pourquoi nos rêves de jeunesse nous échappent-ils si souvent ? Et pourquoi rien n’est jamais simple dans la vie ? Ce n’est pas l’arrivée d’Amezyane à Paris qui lui fera dire le contraire. Amezyane, un enfant venu d’Algérie, qui le replonge soudain dans sa mémoire blessée…
Creuser – Amel Imalhayène
Mais vers où serpente le lent ondoiement des réminiscences ? Au sein de quelles strates suintantes, fécondées par les débris du temps au rythme des conquêtes, des extensions, des déflagrations, se lovent-elles ? De quel crissement perpétuel font-elles résonner, ces ressouvenances, ces revenantes, le mur de nos silences ?
Qu’exigent-elles de nous ?
Creuser.
Creuser, certes, mais il ne suffit pas de prospecter à la recherche d’un gisement d’or pour sonder les sols de nos mémoires abolies, pour soulever la poussière des paroles pétrifiées au fond de nos gorges enfumées. La sédimentation ne se superpose pas fatalement à la verticale, à l’image des cités enfouies. Ce dépôt flotte dans nos terres fertiles, il prend son envol, réveillé par le charme d’un chant dont nous avons, sans prêter attention, épelé le refrain. Libéré de la pesanteur de nos effrois, le précieux limon se déploie, porté par l’espoir et l’amour ; il épouse les vents qui soufflent un air nouveau et prend mille et une formes que nous n’attendions pas.
La mémoire n’est pas morte et nous ne nous lançons pas à l’assaut d’une archéologie mortifère. Elle se métamorphose et notre présent l’informe au gré de nos créations. Nous ne la recueillons pas : nous l’ensemençons.
Robba, la Berbère donatiste – Driss Reffas
Robba, berbère et rebelle, fille des plaines du Mcid (Sfisef) et de Ghriss (Mascara). Adepte de l’évêque Donat de Baghaï des Nemmemlchas, elle se dressa contre l’Eglise de Rome et fut assassinée par les berbères romanisés le 25 mars 434. Elevée à la dignité de martyre par les donatistes, sa basilique à Benian (Ala Miliaria, près de Mascara) et le djebel Robba à Mcid (près de Sfisef) rappellent à ce jour l’histoire de cette combattante de l’Algérie antique chrétienne.
Carnet de Maputo – Saïd Djinnit
Ce livre est un voyage dans le temps entre Ziama, petit village des montagnes de Kabylie en Algérie, et Maputo au Mozambique où s’est tenu, en juillet 2003, le 2ème Sommet des chefs d’état et de gouvernement de l’Union africaine.
L’ambassadeur Saïd Djinnit raconte les circonstances particulières dans lesquelles le Protocole sur les droits de la femme en Afrique a été adopté par le Sommet de Maputo, et le rôle qu’il y a joué.
De ses souvenirs d’enfance marqués par les souffrances des femmes de son village, il a puisé l’énergie et la détermination pour soutenir le combat des femmes africaines pour la reconnaissance de leurs droits. Son témoignage, à travers ce récit, se veut un hommage à la femme africaine.
Humour, amour et nostalgie, pas forcément dans cet ordre. – nasser
Un voyage surprenant dans la nature humaine à travers une galerie originale de personnages palpitants et de caractères intrigants, taillés dans le vif ou si finement esquissés qu’ils arrivent, quelque part, à nous ressembler.
- Mais qu’est-ce que t’es venu chercher à Paris ?
- Une histoire. (Lui répondis-je, d’une voix que je croyais neutre.)
- Une histoire ou ton histoire ?
l’appel du sang – Hocine Meghlaoui
L’appel du sang revient sur certains grands événements qui ont marqué le XXème siècle, comme la guerre de libération nationale en Algérie, l’entrée des troupes soviétiques en Afghanistan, la guerre civile au Liban.
Sur ce fond de réalité historique, se déploie l’histoire fantastique de jumeaux séparés dès le berceau. L’un, Hassan, est le dernier dépositaire de l’histoire de sa famille, décimée pendant la guerre de libération. L’autre, Hocine, endosse l’uniforme de l’armée française dans l’ignorance totale de ses origines. En assurant leurs retrouvailles dans un Beyrouth en ruines, le hasard convoquera la question de l’apaisement des mémoires.
Quand les dunes chantaient Dâssine – Amèle El-Mahdi
(…) Moussa ag Amastan blessé dans son amour-propre et fou de douleur, décida de partir très loin de l’Ahaggar. Il chevaucha jour et nuit, ne s’arrêtant que pour nourrir et faire reposer sa monture.
Il traversa seul le pays de la soif et de la faim.(…) Il longea le fleuve Dioliba et alla encore plus loin, là où il n’avait jamais encore mis les pieds. Mais plus il s’éloignait, plus il mettait de distance entre toi et lui, plus les sons mélancoliques et envoûtants de ton imzad parvenaient à ses oreilles, plus le miel de tes lèvres se déposait sur les siennes. Terrassé par la douleur, il cria son désespoir à la face du soleil mais le soleil lui brûla la bouche. Il se tourna alors vers le vent en se disant que lui seul pourrait le débarrasser de sa peine et l’emporter au loin, mais le vent lui cingla le visage. Il ne lui restait plus que les montagnes, il se mit à genoux et les supplia de taire ton nom, de l’enfouir au plus profond de leurs entrailles, mais le fils des montagnes, l’infatigable écho répétait sans cesse: Dâssine, Dâssine,…
Des rêves à leur portée – Lynda Chouiten
Une sublime comédienne qui apprend à descendre de son piédestal ; un trentenaire souffrant d’une honnêteté excessive ; une jeune femme qui se pose des questions sur le dur métier de mère ; un vieux professeur de philosophie qui refuse de renoncer à ses idéaux ; une frêle adolescente qui n’aime pas ses mains ; et d’autres personnages encore, tous différents mais tous aussi attachants que tourmentés, et surtout, tous pleins des rêves. Des rêves enfantés dans la douleur mais qui ne leur semblent pas inaccessibles : ils aspirent à être libres, acceptés, mais aussi moins fiers, moins idéalistes, plus... « comme tout le monde ».
Ces huit nouvelles sont autant de réflexions sur la difficulté de communiquer, le ressentiment, le doute et l’espoir – en un mot, sur la complexité humaine.