Combats étudiants pour l’indépendance de l’Algérie – Dominique Wallon

870,00 د.ج
UNEF-UGEMA « Le dialogue avec l’UGEMA, même à distance, est devenu avec le Congrès de Lyon, et jusqu’à juillet 1962, le cadre de la définition des positions de l’UNEF sur le fond de la guerre d’Algérie, sa nature et son issue souhaitable et nécessaire. (...) Même si, en 1960, l’UNEF ne formulait pas le mot « indépendance », le fait de dire ce que nous disions le soit constamment en dialogue avec l’UGEMA nous proje­tait nécessairement dans cette perspective. Il en fut ainsi pour le Congrès de Lyon parce qu’une prise de posi­tion politique claire était évidemment posée par l’UGEMA comme préalable à une reprise des relations. L’autre exigence — la nécessité de renouer d’abord les contacts avec « le Comité de liaison des orga­nisations étudiantes des pays coloniaux et nouvellement indépen­dants » —, avait un caractère surtout formel, mais aussi politique, car elle permettait de situer clairement le problème algérien dans le cadre de la décolonisation générale de l’Afrique. Les avancées de l’UNEF sur ces sujets sont donc venues à par­tir d’une stimulation externe, celle de notre partenaire algérien, ce qui était plus que normal, nécessaire. Ces avancées et la reprise des relations avec l’UGEMA, vont naturellement propulser l’UNEF à l’avant-garde du mouvement syndical.

Docteur Ahmed Aroua, mon ami – Messaoud Djennas

750,00 د.ج
« Le décès d’Ahmed Aroua, mon ami de toujours, est survenu le 27 février 1992 à Alger, des suites d’une longue et cruelle maladie. À elle seule, cette date commémorative justifierait amplement la publication du présent ouvrage. Plus que cela néanmoins, elle se veut aussi, je dirais presque surtout, un hommage posthume autant à l’amitié qu’à la vie et à l’œuvre d’un grand fils de l’Algérie. Mon profond souhait est de voir le présent ouvrage contribuer, si peu que ce soit, à travers l’évocation d’une vie exemplaire et plus que ne saurait le faire l’affirmation d’une fidèle amitié à l’émergence d’un code moral dont notre jeunesse, quelque peu déboussolée par les incohérences et les turpitudes de notre système politique, ainsi que par les grands bouleversements qui affectent nos régions, a le plus grand besoin.»

De la Numidie à l’Algérie – Grandeurs et Ruptures – Karim Younes

1.000,00 د.ج
Qu’on ne s’y trompe pas, ce livre n’est pas seulement un alignement de dates et de faits historiques « têtus » et «fétiches » pour la génération de notre auteur, ou un mémorandum d’analyses politiques destinées à solder des comptes. Tant s’en faut ! L’essai regorge de purs moments d’émotion, de grande littérature. Soucieux de revalider la consistance et l’épaisseur historiques de la légende patriotique collective algérienne à travers un salutaire exercice d’étalonnage de la sienne, Karim Younes, redevenu dans cette partie de l’essai historien, interroge ses ancêtres, revisite son village d’origine, voyage avec sa mère dans le bateau qui la soustrait momentanément au dénuement de sa montagne, tente de faire le tour de la glorieuse et riche histoire de sa ville d’adoption : Bejaïa. Les mots précieusement choisis tracent et retracent invariablement, indéfiniment les contours des éclaircies futures, avant que d’être de nouveau des cieux francs, des horizons nouveaux désincarnés par des hommes fiers de dire et de célébrer les épopées communes pour conjurer définitivement les reniements multiples et pluriels des uns et des autres. Extrait de la présentation de M’hand Kasmi.

J’ai fait un rêve – Guy Bedos

500,00 د.ج
Résister par l'insolence et par le rire, Guy Bedos s'y attache, en comédien et en observateur féroce de notre société. De sa jeunesse algérienne, il tient l'antiracisme. Du refus de l'indifférence, l'engagement pour les droits de l'Homme. Du goût pour la liberté, l'indocilité face aux pouvoirs. De l'exigence de démocratie, l'appel à l'insurrection pacifique. Guy Bedos projette son rêve d'une société meilleure dans la jeunesse qui s'indigne et qui agit. Rencontre avec un homme irrésistiblement drôle et tourné vers la vie. « À ceux qui me demandent de quoi je me mêle, je réponds que je me mêle de ce que je regarde.» « Vive l'avenir ! Plus qu'un message, c'est un devoir pour l'idéaliste et le père que je suis. » « La Bourse ? Je m'en fous. J'ai choisi la vie. »

L’empreinte des jours – Rédha Malek

1.300,00 د.ج
Né à Batna le 21 décembre 1931, Rédha Malek est licencié ès lettres (philosophie), après des études supérieures à Alger et Paris. Membre fondateur de l'Union générale des étudiants musulmans algériens en 1955, il devient directeur d'El Moudjahid, organe central du FLN, de 1957 à 1962. Il est porte-parole et membre de la délégation algérienne aux négociations d'Évian et l'un des rédacteurs du Programme de Tripoli (1962). Après l'indépendance, il est successivement ambassadeur en Yougoslavie (1963), en France (1965) et en URSS (1970). En 1976, il participe à la rédaction de la Charte nationale. Nommé ministre de l'Information et de la Culture en 1977, il est de nouveau ambassadeur aux États-Unis en 1979, puis en Grande-Bretagne (1982). Il est l'un des principaux négociateurs qui ont obtenu la libération des cinquante-deux otages de l’ambassade américaine à Téhéran, en 1980-1981. Harold Weill Medal, New York University of Law. Retiré de la vie publique en 1984, il reprend du service avec l'arrivée du président Mohamed Boudiaf. Envoyé spécial aux États-Unis en février 1992, président du Conseil consultatif national en avril de la même année, il devient membre du Haut Comité d'État (HCE), ministre des Affaires étrangères puis chef du Gouvernement jusqu'en avril 1994, président de l'Alliance nationale républicaine (ANR) de 1995 à 2009. Rédha Malek est l'auteur de plusieurs ouvrages parmi lesquels : Tradition et Révolution, L'Algérie à Évian et Guerre de libération et révolution démocratique. Ces textes n'ont d'autre ambition que de servir de repères à une méditation continue sur notre destin d'Algériens confrontés aux défis de la survie postcoloniale et notamment à la difficile construction d’une société et d'un État modernes. (Extrait de l'avant-propos)

L’été de la discorde – Ali Haroun

500,00 د.ج
(…) Ainsi a sonné l'heure de transmettre le message. C'est en effet depuis des décennies que la résolution de confier leur témoignage à l'Histoire tourmente certains de ses dépositaires. D'ailleurs, quelques-unes des pages de cet ouvrage attendaient, depuis des années, de pouvoir paraître. Mais les régimes autoritaires, hostiles à la liberté d'expression et l'opportunité de les révéler, ont imposé et conseillé de laisser le temps faire son oeuvre.

Le Rempart – Ali Haroun

800,00 د.ج
« En décembre 1991, la chute de l'Algérie dans l'inconnu était imminente. Telle la crue d'un oued dans un pays aride, le flux d'une doctrine mal assimilée est venu l'assaillir, au risque de la submerger sous couvert de la foi, et de l'engloutir dans les brumes du Moyen-Âge. Si, au cours de son histoire, le pays fut parfois ébranlé par des visionnaires illuminés adeptes d'un fondamentalisme rétrograde, il ne semble pas avoir vécu des périodes de violence aussi barbare que celle de la décennie noire. « (...) Dans l'urgence, on fut alors contraint d'édifier la digue indispensable pour contenir la furie de la violence intégriste. En effet, la protection d'un État républicain conforme aux aspirations des pères fondateurs de l'Algérie libérée, nécessitait de dresser un barrage de protection contre l'accès au pouvoir de ceux dont la décennie rouge allait dévoiler l'horreur. » (Extrait de la préface).

Psychothérapie – Pathologies limites et résilience – Fatima Moussa Babaci

500,00 د.ج
L’idée de la création d’un ouvrage où seraient publiés des travaux reflétant les préoccupations actuelles des chercheurs et cliniciens en psychopathologie, en thérapie familiale et en victimologie s’est imposée à nous depuis quelques années. La thématique de cet ouvrage va dans ce sens. Les articles présentés, tant nationaux qu’internationaux, posent pour une grande part la question de la prise en charge thérapeutique et de l’évaluation. On trouvera dans cet ouvrage des contributions originales sur la psychothérapie d’inspiration psychanalytique, la thérapie familiale et la psychothérapie transculturelle. Les questionnements sur les pathologies limites constituent le coeur de l’ouvrage : des contributions sur l’étude de la violence, des toxicomanies, des tentatives de suicide, l’anorexie mentale et le transsexualisme apportent un éclairage sur ces troubles dont la prise en charge, souvent laborieuse, pose le problème de la neutralité du clinicien.

Naissance de la justice algérienne – Amar Bentoumi

870,00 د.ج
« Il ne saurait et il ne peut exister une justice digne de ce nom sans le respect d’une véritable indépendance des juges et des avocats, des droits de l’homme et l’instauration d’un authentique État de droit. »

La pensée sociologique d’Ibn Khaldoun – Abdelghani Megherbi

450,00 د.ج
Ibn Khaldoun a-t-il réellement vilipendé les Arabes ? Pourquoi son œuvre a-t-elle été délibérément sophistiquée ? A-t-il eu une influence significative sur les penseurs arabo-musulmans ? La Mouqaddima constitue-t-elle une philosophie ou une sociologie ? Si c’est une sociologie, est-ce Ibn Khaldoun qui a inventé cette science et quels en sont les principes fondamentaux ? Peut-on s’inspirer de la pensée khaldounienne en vue de fonder une école maghrébine de sciences sociales ? Abdelghani Megherbi répond à toutes ces questions dans son étude sur le khaldounisme, véritable introduction aux sciences sociales dont l’utilité est certaine aussi bien pour l’étudiant que pour l’homme cultivé.

La presse algérienne (Genèse, conflits et défis) – Achour Cheurfi

700,00 د.ج
L’auteur, journaliste professionnel depuis plus de trente ans, fait le point sur la question médiatique algérienne. Il évoque l’histoire de la presse, son évolution, les conflits qui la traversent, les grands débats qui l’agitent et les défis auxquels elle est confrontée aujourd’hui. Sa conclusion est la suivante : à l’heure de la mondialisation, la puissance des nations se mesure non seulement à l’aune de leurs moyens militaires ou de leur potentiel économique mais aussi et surtout à leur rayonnement médiatique et culturel, à l’intérieur de l’espace national autant qu’au niveau international. L’ordre médiatique algérien en construction a besoin d’un redéploiement salutaire afin de relever le défi de la modernité et répondre aux besoins croissants des citoyens et du pays.

Les joyaux éclatant dans l’exégèse du Coran – Abderrahmane At-Thaâlibi

650,00 د.ج
Abderrahmane At-Thaâlibî est né en 1384 à Oued Isser, à soixante-dix kilomètres à l’Est de la ville d’Alger, ville dans laquelle il mourut en 1474. Spécialiste de l’exégèse coranique, cheikh At-Thaâlibi est également l’auteur de plusieurs manuscrits consacrés à la théologie, à la mystique, au soufisme et même à l’histoire. Sa grande érudition autant que sa bonté légendaire envers les nécessiteux, devaient rapidement en faire un personnage charismatique, un saint à ce point vénéré que la ville d’Alger elle-même lui est aujourd’hui encore symboliquement dédiée. Ne dit-on pas d’elle qu’elle est « la ville de Sidi Abderrahmane » ? « Le Seigneur très haut m’a facilité la tâche pour terminer ce traité. J’y ai compilé, par la grâce de Dieu, les plus importantes données sur l’exégèse coranique à partir des sources les plus connues, telles que le livre d’Ibn ‘Atyya, en m’efforçant toutefois de demeurer fidèle à ses propos. Vers Dieu seul j’aspire et j’en espère la récompense… J’ai terminé de rédiger ce livre le vingt-cinq du mois de Rabi’ el awal de l’an huit cent trente-trois de l’hégire (correspondant au 22 décembre 1429). J’attends de la part de chaque frère qui l’aura lu de dire une prière pour moi. Tout religieux qui aime la Parole de son Seigneur se doit de posséder ce livre qui lui permettra de parvenir à la compréhension du Coran le plus rapidement possible. L’homme qui rapporte n’est pas celui qui a vu et constaté !... J’attends de Dieu qu’Il nous conduise vers la belle Demeure, et que la prière et la paix soient sur notre maître Mohammed, le Sceau des Prophètes, ainsi que sur sa famille et ses compagnons, et la dernière de nos prières sera : louange à Allah, le Seigneur des mondes ! » (Extrait de la conclusion).