Les camarades des frères – Mémoires d’un survivant 1940-1962 – Sylvain Pattieu

560,00 د.ج
La mémoire de la guerre est une mémoire vive, en France comme en Algérie, et il n’est pas indifférent de savoir, du point de vue algérien comme du point de vue français, que la société française ne fut pas unanime, que des militantes et militants ont risqué sinon leur vie comme les combattants algériens, du moins leur liberté dans la lutte anticolonialiste. Il n'y a pas lieu d'insister longuement sur le fait que ce travail, qui s'appuie sur de nombreuses sources en partie inédites et sur des témoignages d'acteurs aujourd'hui sortis de l'ombre, enrichit nos connaissances. Dans ce récit, défilent hommes d'action et théoriciens qui ont nourri de leur apport la contestation anti-impérialiste. Citons parmi eux Michel Raptis [Pablo] qui jouera un grand rôle dans la formulation de l'autogestion en Algérie après l'indépendance.

Hadj Ali Abdelkader, Pionnier du mouvement révolutionnaire algérien – Abdellah Righi

500,00 د.ج
Trop peu de livres rendent hommage aux premiers militants révolutionnaires algériens, ceux du début du XXe siècle, dont les noms sont aujourd'hui, pour la plupart, voilés par l'ignorance ou l'oubli. En leur temps, ces hommes courageux ont déployé pour la libération de leur patrie une action à la mesure du péril qu'il y avait à s'opposer, même sur le terrain politique, à la domination coloniale. Cet ouvrage est consacré à l'un d'eux, Abdelkader Hadj-Ali, dont de nombreux jeunes Algériens ignorent qu'il fut un pionnier du mouvement révolutionnaire, « le principal fondateur de l'Étoile Nord Africaine » et « le mentor de Messali Hadj ».

Aux sources du nationalisme algérien – Kamel Bouguessa

380,00 د.ج
Aprés plusieurs années de censure, voici enfin livrée pour la première fois au public, une somme formidable d'archives secrètes et totalement inédites (archives des différents services secrets français, archives du Parti communiste français. . . ) permettant de retracer la genèse du nationalisme séparatiste qui a revendiqué pour la première fois l'indépendance sur la scène politique algérienne. Cette étude versera, sans doute, de nouveaux éléments à "des pans entiers de l'Histoire qui ont été effacés ou voués au silence" comme le fait remarquer Mohammed Harbi.

A la recherche de notre histoire – Djillali Sari

260,00 د.ج
L'histoire doit occuper une place privilégiée dans toute éducation destinée à la formation des jeunes. Pour autant, faut-il continuer à enseigner l'histoire telle qu'elle l'a été durant toute la période de la pensée unique ? Ni officielle, ni événementielle, l'histoire doit appréhender le passé dans sa globalité à travers ses différentes expressions archéologiques et architecturales.

Algérie : Histoire contemporaine (1830-1988) – Benjamin Stora

720,00 د.ج
« L'ouvrage, alerte et de lecture aisée, est une synthèse historique et non une réflexion politique. Au total, il reflète une approche très personnelle, celle d'un historien engagé, très original en ce qu'il s'efforce d'être à l'écoute des diverses communautés de l'Algérie coloniale. Il ne montre pas seulement « l'Algérie heureuse », « l'Algérie de papa » (…), il dit aussi avec précision son inconscience politique face à la montée du nationalisme algérien.» Charles-Robert Ageron, Revue française d'histoire d'Outre-mer.

L’honneur de Saint-Arnaud – François Maspéro

560,00 د.ج
Le maréchal de Saint-Arnaud fut, de son vivant et après sa mort, couvert d'honneurs comme une figure exemplaire de son pays, avant que son nom soit recouvert d'un voile d'oubli pudique. Or, il incarne la face noire des deux derniers siècles de l'histoire de France. Il a participé à trois grands massacres des peuples : le massacre du peuple algérien lors de la conquête, le massacre de son propre peuple lors de l'écrasement de la deuxième République par Napoléon III dont il fut l'exécuteur des basses œuvres, et la boucherie de la guerre de Crimée qui s'est faite, entre autres, sur le dos des peuples balkaniques. […] Nous n'avons pas fini de nous battre, partout dans le monde, contre tous les Saint-Arnaud modernes, petits et grands, exploiteurs et manipulateurs ordinaires des peuples.

Le courrier Alger-Le Caire (1954-1956) – Mabrouk Belhocine

600,00 د.ج
« Pourquoi ce livre ? Par devoir, pour apporter ma contribution à l'écriture de l'histoire de notre guerre de Libération nationale, faite d'héroïsme et de sacrifices, de tant d'hommes et de femmes de notre peuple. Un livre par devoir de vérité car la vérité est révolutionnaire. Deux livres en un pour dire vrai, stigmatiser les racontars, les mensonges, les rumeurs, les mystifications qui ont caricaturé l'histoire de la Révolution de Novembre. De la lettre de Boudiaf du 29 octobre 1954 qui annonce le 1e Novembre, à celle de Ben Bella d'octobre 1956 qui conteste le Congrès de la Soummam, 50 documents authentiques lèvent le voile sur la construction du Fln et les rapports entre « Intérieur » et « Extérieur » durant les années 1954-1956. Rendre à chacun la place et l'honneur qui lui reviennent, n'est-ce pas le meilleur hommage à nos glorieux   martyrs ! »

Jacques Chevallier – José-Alain Fralon

870,00 د.ج
L'homme qui voulait empêcher la guerre d'Algérie Juin 1962 : l'Algérie française vit ses derniers instants dans une violence crépusculaire. L'Oas menace de détruire Alger et le Fln se prépare à lancer un millier d'hommes sur les quartiers européens. Jacques Chevallier va réussir à éviter le pire en permettant un compromis entre les ennemis irréductibles. Destin exceptionnel que celui de cet homme qui, à onze ans, débarque à Alger avec sa mère, américaine de Louisiane, et son père, descendant de Français installés en Algérie depuis deux générations. Plus jeune maire de France en 1941, honorable correspondant des services secrets du général de Gaulle à Washington en 1944, il est élu triomphalement député, puis maire d'Alger, avant d'être appelé au gouvernement par Pierre Mendès-France. Très vite, il comprend que la politique coloniale n'a plus d'avenir et prône un nouveau dialogue entre Européens et musulmans, tout en menant une politique ambitieuse de construction qui va remodeler la ville. S'il a toute la confiance de la communauté musulmane, il devient la cible des ultras de l'Algérie française, qui le font éjecter de sa mairie en 1958 par le général Salan. En juillet 1962, il sera l'un des rares Européens d'Algérie à ne pas choisir l'exil. Ce livre raconte, à partir d'archives inédites et d'entretiens avec des acteurs de ce drame, l'histoire d'un homme qui fut, avec Albert Camus, l'une des figures tutélaires des « libéraux » – ceux-là mêmes qui, si on les avait écoutés, auraient pu empêcher la guerre d'Algérie. José-Alain Fralon a longtemps travaillé au journal Le Monde, où il a notamment été correspondant à Bruxelles et à Moscou, puis grand reporter. Il a vécu à Alger jusqu'en 1960.

L’armée de libération nationale en wilaya IV – Mohamed Teguia

300,00 د.ج
La wilaya IV a été une des composantes de l'organisation du Fln/Aln, aux côtés des cinq autres wilayas du territoire national. En raison de sa situation géographique correspondant à la zone de l'Algérois, à forte concentration européenne et par voie de conséquence militaire, elle était particulièrement exposée aux coups multiformes de l'armée française. Tout au long de la guerre, ainsi que le montre objectivement Mohamed Teguia, à la fois historien et acteur en sa qualité d'officier dans cette wilaya, elle a pu maintenir constamment ses structures d'organisation et de commandement, aux différents échelons, et son activité, à la fois militaire, politique et psychologique, si elle a connu des fluctuations inévitables, ne se démentira jamais jusqu'au cessez-le-feu.

Si Salah, mystère et vérités – Rabah Zamoum

310,00 د.ج
Membre de l'Organisation Secrète, Mohamed ZAMOUM dit Si Salah a participé au tirage de la proclamation du 1e Novembre, en son village Ighil Imoula. Il effectue, pour le compte de la wilaya IV, une mission au Maroc et en Tunisie. Navré et écœuré, il revient à l'intérieur, refusant les postes de l’extérieur. Devant l'abandon des maquis, Si Salah et ses deux adjoints rencontrent le président de Gaulle le 10 juin 1960 pour discuter du contenu de l'autodétermination. Le 20 juin 1960, le Gpra décide, alors, d'envoyer une délégation pour engager les négociations. Ayant accéléré le processus d'indépendance, Si Salah ne survivra pas au cessez-le-feu, tombé dans une embuscade le 21 juillet 1961 à M'chedellah (Maillot-Bouira).

Les femmes algériennes pendant la colonisation – Diane Sambron

850,00 د.ج
Les femmes musulmanes furent les héroïnes de la guerre de libération. À ce titre, elles gagnèrent toute la reconnaissance et le respect de la patrie naissante en 1962. La Constitution algérienne reconnut, qu'en raison de leur participation à la guerre, « les femmes algériennes ont acquis tous leurs droits ». Au-delà de l'aspect militant, cet ouvrage retrace, sur la base de l'analyse des archives françaises, l'évolution de la condition des femmes en Algérie, depuis la fin du XIXe siècle jusqu'aux années post-indépendance. Cet exercice inédit entend permettre aux femmes musulmanes d'Algérie et à celles issues de l'immigration algérienne, de se réapproprier une mémoire, celle de l'évolution de leurs droits et de leur condition. Il permet en outre de témoigner des évolutions du système colonial français. Diane Sambron est docteur en Histoire, spécialiste du Maghreb et du droit des femmes.

Tlemcen face à l’occupation coloniale – Djillali Sari

560,00 د.ج
Géographe de formation, Djilali Sari a consacré durant plus de quatre décennies l’essentiel de ses recherches et publications à l’évolution de l’Algérie et du reste du Maghreb. D’autres problèmes et préoccupations majeurs accaparent de plus en plus son intérêt. Il privilégie l’approche interdisciplinaire et l’interaction des phénomènes démographiques avec les paramètres socio-économiques et politiques. Professeur à l’université d’Alger depuis 1966 et membre de plusieurs unions scientifiques, il participe assidûment à différentes manifestations scientifiques nationales et internationales. Comme partout ailleurs et comme tout projet visant à asseoir un nouvel ordre, à le consolider et à le fortifier – nécessairement aux dépens de la population autochtone, et en ciblant par prédilection ses fondements historiques et culturels –, le choc colonial a été des plus violents dans l’ancienne capitale des Ziyanides. La symbolique d’une métropole ayant abrité de prestigieux monuments, non seulement ceux emblématiques de la souveraineté, mais également ceux considérés comme des joyaux de l’Occident musulman à l’instar de la Tachfinya, a été soigneusement ciblée et n’a pu échapper aux opérations de destruction systématique. C’est ainsi qu’aussitôt occupée définitivement, et après être demeurée longtemps dépeuplée, la cité a été rapidement dépecée et reconfigurée de façon à en occulter le cachet originel de centre de rayonnement culturel et civilisationnel musulman.