MESSAOUD ZEGHAR L’ICONOCLASTE ALGÉRIEN – SEDDIK LARKECHE

1.530,00 د.ج
Messaoud Zeghar fut un illustre rĂ©sistant algĂ©rien ayant créé un des premiers ateliers de fabrication d'armement au Maroc et sĂ»rement un des plus grands pourvoyeurs d'armement pour la rĂ©volution algĂ©rienne. Il fut le seul Ă  occuper la fonction de diplomate officieux et d'entrepreneur international au service de l'AlgĂ©rie. Il est un des artisans principaux des relations de l'AlgĂ©rie avec les Etats Unis. Il fut le seul ami intime du PrĂ©sident Boumediene. Il a Ă©tĂ© l'homme le plus riche d'AlgĂ©rie et un des plus puissants durant la pĂ©riode de 1965 Ă  1978. A la tĂȘte d'un empire international, il fut arrĂȘtĂ© au dĂ©but de l'annĂ©e 1983 sous la mandature du PrĂ©sident Chadli. Trente ans aprĂšs sa mort obscure en 1987, il continue Ă  alimenter le mystĂšre et suscite toujours autant d'engouement pour les chercheurs sur l'AlgĂ©rie, mais aussi pour les jeunes qui le considĂšrent comme un hĂ©ros national. Cet ouvrage retrace la vĂ©ritable vie complexe, passionnante et rocambolesque de ce personnage hors du commun qui a alimentĂ© la chronique internationale par le kidnapping de sa sƓur, l'acquisition de fleurons de l'industrie et des services occidentaux, mais aussi la faillite de son empire et sa fin tragique Ă  la fin des annĂ©es quatre-vingt. Cet ouvrage se focalise sur la vĂ©ritable trajectoire de cet homme hors normes avec ses rĂ©ussites et ses Ă©checs, mettant au centre l'humain et rĂ©tablissant les vĂ©ritĂ©s sur son extraordinaire parcours avec des tĂ©moignages inĂ©dits et des informations jamais rĂ©vĂ©lĂ©es.

Histoires de la chirurgie Jeux de mains, jeux de mots – Mustapha Maaoui

800,00 د.ج
DĂ©finie comme l’Ɠuvre de la main, la chirurgie est guidĂ©e par l’intelligence humaine et modulĂ©e par des rĂšgles Ă©thiques qui la rattachent Ă  l’humanitĂ©.  La chirurgie a Ă©voluĂ© en Ă©loignant subrepticement le soignant et le soignĂ©, passant d’un contact direct, palpable et sensuel Ă  un rapport indirect et virtuel. Cette Ă©volution qui s’est Ă©talĂ©e dans le temps, de l’AntiquitĂ© Ă  nos jours, a vu le barbier-chirurgien passer du rang de subalterne du mĂ©decin Ă  celui de chirurgien transplanteur des temps modernes, aurĂ©olĂ© d’une gloire devenue illusoire face Ă  une intelligence artificielle et aux progrĂšs technologiques soumis aux lois de la finance. Au cours de ses Ă©tudes de mĂ©decine, entamĂ©es au milieu des annĂ©es 1960 Ă  l’universitĂ© d’Alger, le hasard du premier choix a fait atterrir Mustapha Maaoui dans le service d’orthopĂ©die Bichat-NĂ©laton Ă  l’hĂŽpital Mustapha, oĂč la qualitĂ© chirurgicale des prestations et de l’enseignement ont dĂ©terminĂ© une vocation qui n’a jamais Ă©tĂ© Ă©branlĂ©e.  Chirurgien « nomade », pĂ©rĂ©grinant dans des spĂ©cialitĂ©s variĂ©es sous la houlette de plusieurs grands patrons, et cĂŽtoyant l’essentiel des chirurgiens algĂ©riens, il a vĂ©cu des pĂ©riodes charniĂšres majeures, qui ont vu la chirurgie passer du stade conventionnel Ă  celui d’une rĂ©alitĂ© technologique aux bienfaits indĂ©niables mais confrontĂ©e aux dĂ©rives financiĂšres et aux risques Ă©thiques qu’elle induit. Postfaces : - Messaoud Zitouni, professeur de chirurgie, ancien ministre algĂ©rien de la santĂ©, actuel coordonnateur du Plan Cancer  - Omar Aktouf, professeur titulaire honoraire d’économie (HEC) Ă  MontrĂ©al (Canada).

De Louis Philippe Ă  NapolĂ©on III L’Emir Abdelkader vaincu mais triomphant – Boualem BessaĂŻh

350,00 د.ج
Le combat hardi de l’Emir Abdelkader, qui dut se battre sans rĂ©pit contre des gĂ©nĂ©raux  aguerris de la France coloniale, nous rĂ©vĂšle le portrait d’un homme qui eut un cheminement retentissant. L’auteur, au style lyrique, aborde les diffĂ©rentes facettes de celui qui fut un redoutable guerrier, un vrai chef d’Etat mais aussi un poĂšte et un sage. Louis Philippe, NapolĂ©on III, le Sultan de Fez Moulay Abderrahmane, ainsi que d’autres acteurs, dĂ©filent sous nos yeux. C’est une floraison d’images que cet ouvrage, conçu par les mains d’un expert qui rend un bel hommage Ă  l’homme qui a combattu et sĂ©duit nombre de ses ennemis. Un combat jalonnĂ© de triomphes et de dĂ©faites, dont .l’écho ne s’est jamais Ă©teint.

Du mouvement national Ă  l’indĂ©pendance – ItinĂ©raire d’un militant – Abdesselam Habbachi

600,00 د.ج
Le destin a voulu que Abdesselam Habbachi soit rappelĂ© Ă  Dieu peu avant la parution de ce livre. Il aura eu le temps de consigner et de mettre Ă  jour jusqu'au tirage de la derniĂšre Ă©preuve de l'ouvrage – sur laquelle il a portĂ© les ultimes corrections de sa propre main – son parcours de militant de la premiĂšre heure de la cause nationale et son tĂ©moignage sur les personnalitĂ©s historiques dont il a partagĂ© les convictions et le combat, de mĂȘme que sur des Ă©vĂ©nements auxquels il a Ă©tĂ© directement liĂ©.

Du PPA au FLN -MĂ©moires d’un combattant – Omar Boudaoud

670,00 د.ج
Pendant que l'État-major de l'armĂ©e française affirmait que la guerre d'AlgĂ©rie Ă©tait virtuellement terminĂ©e et qu'Ă  Alger, les gouverneurs successifs annonçaient pĂ©riodiquement le dernier quart d'heure, le feu qui Ă©tait ainsi allumĂ© en France et jusqu'Ă  Paris mĂȘme prouvait clairement le contraire. Dans le sillage des manifestations de dĂ©cembre 1960 Ă  Alger, les manifestations du 17 octobre 1961 Ă  Paris ont constituĂ© une nouvelle expression massive de soutien au GPRA. Ce fut l'entrĂ©e manifeste de la communautĂ© Ă©migrĂ©e dans l'action sous l'Ă©gide du Fln, et le plĂ©biscite du GPRA, Ă  nouveau lĂ©gitimĂ© pour nĂ©gocier avec le gouvernement français. L'apport financier de la FĂ©dĂ©ration, quoique peu mĂ©diatisĂ©, a pesĂ© d'un poids dĂ©cisif. La FĂ©dĂ©ration constitua en quelque sorte la banque qui finançait les activitĂ©s du gouvernement, le trĂ©sor dans lequel puisait le GPRA. Cette manne financiĂšre assurait plus de 80 % de son budget de fonctionnement. Le gouvernement avait les mains libres et pouvait agir sans contrainte extĂ©rieure, n'ayant pas besoin, sous peine de capitulation, d'accepter des subventions conditionnelles de qui que ce soit et encore moins de tendre la main aux pays frĂšres et amis. AssurĂ© de faire face en toute libertĂ© aux besoins du combat, il put mener sa propre politique sans ingĂ©rence de donateurs intĂ©ressĂ©s et maintenir entre les blocs de l'Est et de l'Ouest le cap du non-alignement. (Extraits ).

DE LA TRAITE AU TRAITÉ – Chems Eddine Chitour

630,00 د.ج
Parler  de la traite, c’est en fait parler de la suprĂ©matie de l’Occident depuis 1492, prĂ©sumĂ©e annĂ©e de la dĂ©couverte de l’AmĂ©rique. L’Occident va Ă  la conquĂȘte du nouveau monde, imbu de sa supĂ©rioritĂ© “technologique” sous-tendue par deux convictions : le mythe de la race supĂ©rieure, mais aussi de la certitude qu’il appartient Ă  la vraie religion avec le vrai Dieu, “Extra cathĂ©dra nullum salutem” comme l’a proclamĂ© Benoit XVI. De ce fait, il faut Ă©vangĂ©liser Ă  tour de bras, pour sauver les Ăąmes des esclaves et des colonisĂ©s. Il vient que le devoir des races supĂ©rieures va perdurer Ă  travers les colonisations inhumaines Ă  qui des partisans de la nostalgĂ©rie trouvent  des aspects positifs. La visite Ă  Alger du Chef de l’Etat français dĂ©but juillet 2007 a mis un terme Ă  la dĂ©marche initiĂ©e par son prĂ©dĂ©cesseur, en accord avec son homologue algĂ©rien, visant Ă  « bĂątir une utopie ». Il reste que la grande utopie, la vĂ©ritable, est celle qui, pendant plusieurs siĂšcles, a bercĂ© la conscience et nourri les certitudes des colonisateurs europĂ©ens. C’est bien celle-lĂ  qui est au centre de la problĂ©matique dĂ©veloppĂ©e par le professeur Chitour dans ce remarquable essai auquel nous avons choisi de conserver le titre premier mĂȘme si son objet n’est plus Ă  l’ordre du jour.

Les camarades des frĂšres – MĂ©moires d’un survivant 1940-1962 – Sylvain Pattieu

560,00 د.ج
La mĂ©moire de la guerre est une mĂ©moire vive, en France comme en AlgĂ©rie, et il n’est pas indiffĂ©rent de savoir, du point de vue algĂ©rien comme du point de vue français, que la sociĂ©tĂ© française ne fut pas unanime, que des militantes et militants ont risquĂ© sinon leur vie comme les combattants algĂ©riens, du moins leur libertĂ© dans la lutte anticolonialiste. Il n'y a pas lieu d'insister longuement sur le fait que ce travail, qui s'appuie sur de nombreuses sources en partie inĂ©dites et sur des tĂ©moignages d'acteurs aujourd'hui sortis de l'ombre, enrichit nos connaissances. Dans ce rĂ©cit, dĂ©filent hommes d'action et thĂ©oriciens qui ont nourri de leur apport la contestation anti-impĂ©rialiste. Citons parmi eux Michel Raptis [Pablo] qui jouera un grand rĂŽle dans la formulation de l'autogestion en AlgĂ©rie aprĂšs l'indĂ©pendance.

Hadj Ali Abdelkader, Pionnier du mouvement rĂ©volutionnaire algĂ©rien – Abdellah Righi

500,00 د.ج
Trop peu de livres rendent hommage aux premiers militants rĂ©volutionnaires algĂ©riens, ceux du dĂ©but du XXe siĂšcle, dont les noms sont aujourd'hui, pour la plupart, voilĂ©s par l'ignorance ou l'oubli. En leur temps, ces hommes courageux ont dĂ©ployĂ© pour la libĂ©ration de leur patrie une action Ă  la mesure du pĂ©ril qu'il y avait Ă  s'opposer, mĂȘme sur le terrain politique, Ă  la domination coloniale. Cet ouvrage est consacrĂ© Ă  l'un d'eux, Abdelkader Hadj-Ali, dont de nombreux jeunes AlgĂ©riens ignorent qu'il fut un pionnier du mouvement rĂ©volutionnaire, « le principal fondateur de l'Étoile Nord Africaine » et « le mentor de Messali Hadj ».

Aux sources du nationalisme algĂ©rien – Kamel Bouguessa

380,00 د.ج
Aprés plusieurs années de censure, voici enfin livrée pour la premiÚre fois au public, une somme formidable d'archives secrÚtes et totalement inédites (archives des différents services secrets français, archives du Parti communiste français. . . ) permettant de retracer la genÚse du nationalisme séparatiste qui a revendiqué pour la premiÚre fois l'indépendance sur la scÚne politique algérienne. Cette étude versera, sans doute, de nouveaux éléments à "des pans entiers de l'Histoire qui ont été effacés ou voués au silence" comme le fait remarquer Mohammed Harbi.

A la recherche de notre histoire – Djillali Sari

260,00 د.ج
L'histoire doit occuper une place privilégiée dans toute éducation destinée à la formation des jeunes. Pour autant, faut-il continuer à enseigner l'histoire telle qu'elle l'a été durant toute la période de la pensée unique ? Ni officielle, ni événementielle, l'histoire doit appréhender le passé dans sa globalité à travers ses différentes expressions archéologiques et architecturales.

AlgĂ©rie : Histoire contemporaine (1830-1988) – Benjamin Stora

720,00 د.ج
« L'ouvrage, alerte et de lecture aisĂ©e, est une synthĂšse historique et non une rĂ©flexion politique. Au total, il reflĂšte une approche trĂšs personnelle, celle d'un historien engagĂ©, trĂšs original en ce qu'il s'efforce d'ĂȘtre Ă  l'Ă©coute des diverses communautĂ©s de l'AlgĂ©rie coloniale. Il ne montre pas seulement « l'AlgĂ©rie heureuse », « l'AlgĂ©rie de papa » (
), il dit aussi avec prĂ©cision son inconscience politique face Ă  la montĂ©e du nationalisme algĂ©rien.» Charles-Robert Ageron, Revue française d'histoire d'Outre-mer.

Le courrier Alger-Le Caire (1954-1956) – Mabrouk Belhocine

600,00 د.ج
« Pourquoi ce livre ? Par devoir, pour apporter ma contribution à l'écriture de l'histoire de notre guerre de Libération nationale, faite d'héroïsme et de sacrifices, de tant d'hommes et de femmes de notre peuple. Un livre par devoir de vérité car la vérité est révolutionnaire. Deux livres en un pour dire vrai, stigmatiser les racontars, les mensonges, les rumeurs, les mystifications qui ont caricaturé l'histoire de la Révolution de Novembre. De la lettre de Boudiaf du 29 octobre 1954 qui annonce le 1e Novembre, à celle de Ben Bella d'octobre 1956 qui conteste le CongrÚs de la Soummam, 50 documents authentiques lÚvent le voile sur la construction du Fln et les rapports entre « Intérieur » et « Extérieur » durant les années 1954-1956. Rendre à chacun la place et l'honneur qui lui reviennent, n'est-ce pas le meilleur hommage à nos glorieux   martyrs ! »

Jacques Chevallier – JosĂ©-Alain Fralon

870,00 د.ج
L'homme qui voulait empĂȘcher la guerre d'AlgĂ©rie Juin 1962 : l'AlgĂ©rie française vit ses derniers instants dans une violence crĂ©pusculaire. L'Oas menace de dĂ©truire Alger et le Fln se prĂ©pare Ă  lancer un millier d'hommes sur les quartiers europĂ©ens. Jacques Chevallier va rĂ©ussir Ă  Ă©viter le pire en permettant un compromis entre les ennemis irrĂ©ductibles. Destin exceptionnel que celui de cet homme qui, Ă  onze ans, dĂ©barque Ă  Alger avec sa mĂšre, amĂ©ricaine de Louisiane, et son pĂšre, descendant de Français installĂ©s en AlgĂ©rie depuis deux gĂ©nĂ©rations. Plus jeune maire de France en 1941, honorable correspondant des services secrets du gĂ©nĂ©ral de Gaulle Ă  Washington en 1944, il est Ă©lu triomphalement dĂ©putĂ©, puis maire d'Alger, avant d'ĂȘtre appelĂ© au gouvernement par Pierre MendĂšs-France. TrĂšs vite, il comprend que la politique coloniale n'a plus d'avenir et prĂŽne un nouveau dialogue entre EuropĂ©ens et musulmans, tout en menant une politique ambitieuse de construction qui va remodeler la ville. S'il a toute la confiance de la communautĂ© musulmane, il devient la cible des ultras de l'AlgĂ©rie française, qui le font Ă©jecter de sa mairie en 1958 par le gĂ©nĂ©ral Salan. En juillet 1962, il sera l'un des rares EuropĂ©ens d'AlgĂ©rie Ă  ne pas choisir l'exil. Ce livre raconte, Ă  partir d'archives inĂ©dites et d'entretiens avec des acteurs de ce drame, l'histoire d'un homme qui fut, avec Albert Camus, l'une des figures tutĂ©laires des « libĂ©raux » – ceux-lĂ  mĂȘmes qui, si on les avait Ă©coutĂ©s, auraient pu empĂȘcher la guerre d'AlgĂ©rie. JosĂ©-Alain Fralon a longtemps travaillĂ© au journal Le Monde, oĂč il a notamment Ă©tĂ© correspondant Ă  Bruxelles et Ă  Moscou, puis grand reporter. Il a vĂ©cu Ă  Alger jusqu'en 1960.

L’armĂ©e de libĂ©ration nationale en wilaya IV – Mohamed Teguia

300,00 د.ج
La wilaya IV a été une des composantes de l'organisation du Fln/Aln, aux cÎtés des cinq autres wilayas du territoire national. En raison de sa situation géographique correspondant à la zone de l'Algérois, à forte concentration européenne et par voie de conséquence militaire, elle était particuliÚrement exposée aux coups multiformes de l'armée française. Tout au long de la guerre, ainsi que le montre objectivement Mohamed Teguia, à la fois historien et acteur en sa qualité d'officier dans cette wilaya, elle a pu maintenir constamment ses structures d'organisation et de commandement, aux différents échelons, et son activité, à la fois militaire, politique et psychologique, si elle a connu des fluctuations inévitables, ne se démentira jamais jusqu'au cessez-le-feu.

Si Salah, mystĂšre et vĂ©ritĂ©s – Rabah Zamoum

310,00 د.ج
Membre de l'Organisation SecrĂšte, Mohamed ZAMOUM dit Si Salah a participĂ© au tirage de la proclamation du 1e Novembre, en son village Ighil Imoula. Il effectue, pour le compte de la wilaya IV, une mission au Maroc et en Tunisie. NavrĂ© et Ă©cƓurĂ©, il revient Ă  l'intĂ©rieur, refusant les postes de l’extĂ©rieur. Devant l'abandon des maquis, Si Salah et ses deux adjoints rencontrent le prĂ©sident de Gaulle le 10 juin 1960 pour discuter du contenu de l'autodĂ©termination. Le 20 juin 1960, le Gpra dĂ©cide, alors, d'envoyer une dĂ©lĂ©gation pour engager les nĂ©gociations. Ayant accĂ©lĂ©rĂ© le processus d'indĂ©pendance, Si Salah ne survivra pas au cessez-le-feu, tombĂ© dans une embuscade le 21 juillet 1961 Ă  M'chedellah (Maillot-Bouira).

Les femmes algĂ©riennes pendant la colonisation – Diane Sambron

850,00 د.ج
Les femmes musulmanes furent les hĂ©roĂŻnes de la guerre de libĂ©ration. À ce titre, elles gagnĂšrent toute la reconnaissance et le respect de la patrie naissante en 1962. La Constitution algĂ©rienne reconnut, qu'en raison de leur participation Ă  la guerre, « les femmes algĂ©riennes ont acquis tous leurs droits ». Au-delĂ  de l'aspect militant, cet ouvrage retrace, sur la base de l'analyse des archives françaises, l'Ă©volution de la condition des femmes en AlgĂ©rie, depuis la fin du XIXe siĂšcle jusqu'aux annĂ©es post-indĂ©pendance. Cet exercice inĂ©dit entend permettre aux femmes musulmanes d'AlgĂ©rie et Ă  celles issues de l'immigration algĂ©rienne, de se rĂ©approprier une mĂ©moire, celle de l'Ă©volution de leurs droits et de leur condition. Il permet en outre de tĂ©moigner des Ă©volutions du systĂšme colonial français. Diane Sambron est docteur en Histoire, spĂ©cialiste du Maghreb et du droit des femmes.

Tlemcen face Ă  l’occupation coloniale – Djillali Sari

560,00 د.ج
GĂ©ographe de formation, Djilali Sari a consacrĂ© durant plus de quatre dĂ©cennies l’essentiel de ses recherches et publications Ă  l’évolution de l’AlgĂ©rie et du reste du Maghreb. D’autres problĂšmes et prĂ©occupations majeurs accaparent de plus en plus son intĂ©rĂȘt. Il privilĂ©gie l’approche interdisciplinaire et l’interaction des phĂ©nomĂšnes dĂ©mographiques avec les paramĂštres socio-Ă©conomiques et politiques. Professeur Ă  l’universitĂ© d’Alger depuis 1966 et membre de plusieurs unions scientifiques, il participe assidĂ»ment Ă  diffĂ©rentes manifestations scientifiques nationales et internationales. Comme partout ailleurs et comme tout projet visant Ă  asseoir un nouvel ordre, Ă  le consolider et Ă  le fortifier – nĂ©cessairement aux dĂ©pens de la population autochtone, et en ciblant par prĂ©dilection ses fondements historiques et culturels –, le choc colonial a Ă©tĂ© des plus violents dans l’ancienne capitale des Ziyanides. La symbolique d’une mĂ©tropole ayant abritĂ© de prestigieux monuments, non seulement ceux emblĂ©matiques de la souverainetĂ©, mais Ă©galement ceux considĂ©rĂ©s comme des joyaux de l’Occident musulman Ă  l’instar de la Tachfinya, a Ă©tĂ© soigneusement ciblĂ©e et n’a pu Ă©chapper aux opĂ©rations de destruction systĂ©matique. C’est ainsi qu’aussitĂŽt occupĂ©e dĂ©finitivement, et aprĂšs ĂȘtre demeurĂ©e longtemps dĂ©peuplĂ©e, la citĂ© a Ă©tĂ© rapidement dĂ©pecĂ©e et reconfigurĂ©e de façon Ă  en occulter le cachet originel de centre de rayonnement culturel et civilisationnel musulman.

Djebels – Mustapha Chelfi

1.500,00 د.ج
Autour du personnage truculent de Benyoucef, Djebels dĂ©roule, Ă  la maniĂšre d’Isabelle Eberhardt – oui, l’écriture mĂ©rite la comparaison –,  l’histoire de trois communautĂ©s, musulmane, chrĂ©tienne et juive, qui cohabitent et s’affrontent tandis qu’autour d’elles, la guerre embrase le paysage et pousse les protagonistes Ă  leurs extrĂ©mitĂ©s. Le rĂ©cit se dĂ©roule Ă  Miliana, au pied du Zaccar oĂč les combats font rage ce dĂ©but de guerre de notre libĂ©ration. Au-delĂ  d’un rĂ©cit oĂč la rĂ©alitĂ© et la fiction cohabitent et s’entremĂȘlent, le sentiment d’un aboutissement inachevĂ© et de gĂąchis transparaĂźt, aujourd’hui, avec d’autant plus de cruautĂ© que le temps et l’histoire du pays ont fait leur Ɠuvre. AprĂšs une longue carriĂšre de journaliste, Mustapha Chelfi signe ce formidable roman qui croque, Ă  la maniĂšre d’Isabelle Eberhardt, des scĂšnes de vie Ă  Miliana, au pied du Zaccar que la guerre embrase aux premiĂšres heures de la RĂ©volution de 1954. Trois communautĂ©s, musulmane, juive et chrĂ©tienne, y cohabitent et s’affrontent dans une fausse tranquillitĂ© qui prĂ©sage les brisures futures.   Dans ce « Djebels » oĂč s’entremĂȘlent de façon magistrale la rĂ©alitĂ© et la fiction, Mustapha Chelfi nous fait don de son sens de l’humour et du sentiment d’un irrĂ©mĂ©diable gĂąchis.

Écris et je viendrai – Meryem BelkaĂŻd

1.000,00 د.ج
Adolescents, Leila et Ali sont longtemps indiffĂ©rents l’un Ă  l’autre. En 1993, un drame qui touche Ali de plein fouet bouleverse leur vie et les lie Ă  jamais. Comment surmonte-t-on les traumatismes d’une guerre civile ? Leila, tout en s’efforçant de construire sa vie et sa carriĂšre en France puis aux États-Unis, est hantĂ©e par cette question et par le destin d’Ali. De son cĂŽtĂ©, aprĂšs quelques annĂ©es en France, Ali qui n’a jamais cessĂ© de penser Ă  Leila, rentre en AlgĂ©rie et cherche force et rĂ©confort dans une pratique spirituelle. Pourront-ils, au fil des annĂ©es et de leurs rencontres, surmonter deuils et exils et vivre pleinement leur amour ?

De Londres Ă  JĂ©rusalem Terreur promise – Akli Ourad

1.000,00 د.ج
Il y a beaucoup de larmes mais aussi de l’humour noir et du sarcasme dans cette premiĂšre Ɠuvre littĂ©raire d'Akli Ourad, qui se lit comme un roman, voire un thriller. MissionnĂ© par la Banque centrale, l’auteur ne sait pas qu’il s’apprĂȘte Ă  sauter Ă  pieds joints dans l'horreur, en Cisjordanie. Les tracasseries subies Ă  l'aĂ©roport d'Heathrow, Ă  Londres, puis Ă  Tel Aviv, ne sont rien Ă  cĂŽtĂ© de ce qui l’attend sur le terrain. La mort, partout. La sienne qui le menace, une nuit dans un abri anti bombes Ă  Naplouse, et surtout celle de toute une population, jour et nuit. Des Palestiniens martyrisĂ©s mais rĂ©sistants, jamais rĂ©solus Ă  mourir. Expropriations, confiscations de terres, enfermement, dĂ©shumanisation, colonies, barrages, assassinats. AprĂšs quelques jours passĂ©s sur ce territoire de non-droit, Akli Ourad nous livre, un regard implacable sur la nature du rĂ©gime israĂ©lien, qui a fait de l'apartheid son credo. De Londres Ă  JĂ©rusalem, la terreur est promise au cƓur du cyclone israĂ©lien. Ça sentait l'indĂ©pendance, mais la tourmente Ă©tait encore bien prĂ©sente dans les campagnes algĂ©riennes. C'est dans l'une d'entre elles, en Kabylie, qu'est nĂ© Akli Ourad, le 12 janvier 1962. IngĂ©nieur diplĂŽmĂ© de l'École nationale des travaux publics d’Alger, il se plonge, corps et Ăąme, dans le printemps berbĂšre, puis dans le théùtre en compagnie de comĂ©diens chevronnĂ©s tels que Medjoubi, Benguettaf et Sonia, sans oublier Kateb Yacine. InstallĂ© en Angleterre depuis 1993, il rejoint l'universitĂ© de Birmingham oĂč, grĂące Ă  un master, il est recrutĂ© en tant que chercheur associĂ©, avant de devenir un expert international Ă  succĂšs, en Ă©conomie routiĂšre.

Les Vertueux – Yasmina Khadra

1.500,00 د.ج
« J’ai vĂ©cu ce que j’avais Ă  vivre et aimĂ© du mieux que j’ai pu. Si je n’ai pas eu de chance ou si je l’ai ratĂ©e d’un cheveu, si j’ai fautĂ© quelque part sans faire exprĂšs, si j’ai perdu toutes mes batailles, mes dĂ©faites ont du mĂ©rite — elles sont la preuve que je me suis battu. » AlgĂ©rie, 1914. Yacine ChĂ©raga n’avait jamais quittĂ© son douar lorsqu’il est envoyĂ© en France se battre contre les « Boches ». De retour au pays, aprĂšs la guerre, d’autres aventures incroyables l’attendent. TraquĂ©, malmenĂ© par le sort, il n’aura, pour faire face Ă  l’adversitĂ©, que la puretĂ© de son amour et son indĂ©fectible humanitĂ©. « Les Vertueux » est un roman majeur, la plus impressionnante des oeuvres de Yasmina Khadra.

Morituri – Yasmina Khadra

850,00 د.ج
Ecrit au lendemain de l’attentat terroriste perpĂ©trĂ© au cimetiĂšre de Sidi Ali (Mostaganem) le 1er novembre 1994, Morituri souffrait d’incomplĂ©tude due au traumatisme de l’auteur, prĂ©sent ce jour-lĂ , sur les lieux du carnage.  PubliĂ© en France, chez Baleine (1996), le texte n’a bĂ©nĂ©ficiĂ© ni des corrections d’usage ni d’une relecture avisĂ©e. Vingt-six ans aprĂšs, voici la version revue et enrichie.

La ville aux yeux d’or – Keltoum Staali

700,00 د.ج
Une femme revient Ă  Alger pour y Ă©crire un livre. Renouant avec son passĂ© sur un mode hallucinatoire et  fantasmatique, elle se perd au milieu de  personnages fabriquĂ©s de toutes piĂšces. Un prĂ©texte tout trouvĂ© pour mettre en scĂšne la ville de tous les envoĂ»tements, ses monstres, ses chimĂšres, ses amours. Alger et son extraordinaire vitalitĂ© poĂ©tique Ă  l’épreuve du temps. L’hĂ©roĂŻne c’est elle, la sublime. Ce roman revisite des mythes dispersĂ©s et rĂ©invente le conte des origines, jouant avec la fiction et les fragments mĂ©moriels, tout en explorant la fascination des langues au prisme d’un imaginaire de l’exil, cette « crĂąnerie ».

Le baiser et la morsure – Yasmina Khadra

850,00 د.ج
Le tĂ©moignage de Yasmina Khadra sur son enfance volĂ©e, sa vocation prĂ©coce d’écrivain contrariĂ©e par son destin militaire, son regard sur la sociĂ©tĂ© algĂ©rienne d’aujourd’hui, sa vision de l’islam. Yasmina Khadra remonte aux sources de son enfance algĂ©rienne : l’hĂ©ritage de ses ancĂȘtres poĂštes, l’attachement Ă  sa tribu et Ă  la nuditĂ© du dĂ©sert, l’arrachement dĂšs l’ñge de neuf ans Ă  l’univers protĂ©gĂ© de l’enfance, ses annĂ©es d’études solitaires Ă  l’Ecole des Cadets, la violence du combat contre le terrorisme. Il dĂ©voile l’importance de sa rencontre avec son Ă©pouse Amal, l’ange gardien de sa vocation d’écrivain qui lui offrira ses prĂ©noms pour Ă©crire. Il se confie Ă  Catherine Lalanne au cours de cinq Ă©changes passionnants sur – ses origines nomades, son appartenance Ă  une lignĂ©e de conteurs, d’érudits       et de mystiques, – le conflit entre sa vocation d’écrivain et son mĂ©tier d’officier, – son sens de la famille, son amour du fĂ©minin, – sa vision d’un islam fraternel, sa passion de la langue et de la littĂ©rature           françaises. Jamais Yasmina Khadra n’avait parlĂ© aussi librement de son rapport Ă  l’écriture et aux personnages de ses romans, de son goĂ»t des mots et de la musique, de sa fidĂ©litĂ© aux siens, de son refus des concessions, de son combat contre l’intolĂ©rance, de son incapacitĂ© Ă  dissocier son bonheur de celui de son pays, l’AlgĂ©rie. Catherine Lalanne est rĂ©dactrice en chef Ă  l’hebdomadaire PĂšlerin. PassionnĂ©e de culture, elle lance, en 2017, une sĂ©rie d’entretiens avec des artistes sur l’origine de leur vocation : « L’atelier de l’enfance ». Le premier titre de cette collection, « Plus tard, je serai un enfant », a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© avec l’écrivain Eric-Emmanuel Schmitt.

Une valse – Lynda Chouiten

700,00 د.ج
« Elle ne lui avait pas parlĂ© de son Ă©tonnement quand, arrivĂ©e chez le mĂ©decin, elle avait trouvĂ© six personnes attendant leur tour. Elle pensait que c’était toujours vide, une salle d’attente chez le psychiatre; mais les gens avaient visiblement peur pour leurs tĂȘtes oĂč rĂ©gnait le chaos, Ă  l’image de tout le pays. Elle ne lui avait pas parlĂ© de ces larmes douloureuses qui avaient accompagnĂ© le rĂ©cit de ses hallucinations, de ses peurs, de son Ă©puisement. Du mot « psychose » tombant comme une lourde condamnation, peut-ĂȘtre à perpĂ©tuitĂ©. » Extrait de « Une valse »