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Islam et liberté – Le malentendu historique – Mohamed Charfi
Concilier l’Islam et les conceptions modernes du droit et de l’État constitue le fondement des États arabo-musulmans modernes mais aussi leur fragilité et leur blocage. Tant que l’idée même de démocratie et de liberté n’aura pas été analysée et pensée selon des critères contemporains et en regard de l’évolution des autres sociétés, le débat tournera court qui oppose démocrates et traditionalistes. Alors que le début du XXe siècle avait vu l’émergence de penseurs tels que Mohammed Abdou, Tahar Haddad et bien d’autres qui incitaient à une approche du religieux compatible avec les sociétés modernes, la fin du siècle marque une régression notoire quant à l’indépendance de la loi par rapport à la chariâ.
Dans cet essai clair et synthétique malgré la complexité des enjeux évoqués, Mohamed Charfi propose une profonde révision de la pensée islamique et insiste sur les deux points fondamentaux de toute évolution démocratique: une relecture critique de l’histoire et du droit musulmans et le rôle primordial de l’éducation qui, dans les années soixante-dix, a souvent été abandonnée à ceux qui n’y ont vu qu’un organe de propagande au lieu de la concevoir comme l’élément-clef du débat démocratique.
Grangaud d’Alger à El-Djazaïr – Abderrahmane Djelfaoui
« C’est curieux, mais la première personne qui m’ait demandé, il y a une vingtaine d’années de cela : “Si c’était à refaire est-ce que vous le referiez ?”, c’était un Tunisien ! C’était un médecin qui était venu pour un congrès de pédiatrie. Je pense d’ailleurs que sa question est venue après que je l’ai bien baladé comme j’aime le faire dans ma ville. Ma réponse a été exactement la même que ce qu’elle serait aujourd’hui : “Un choix comme celui-là, c’est tous les jours que je le ferais si c’était à refaire !” »
Tel est le dit de Jean-Paul Grangaud, professeur de pédiatrie et actuellement directeur de la prévention au ministère de la Santé et de la Population qui raconte, de vive voix, ce choix d’être Algérien ; un choix mûri par les multiples péripéties de la vie depuis son éveil au sein d’une famille éclairée, à l’époque où les Américains débarquaient à Alger.
ncadrement, se présente comme une première contribution à un débat incontournable à terme.
A la recherche de notre histoire – Djillali Sari
L'histoire doit occuper une place privilégiée dans toute éducation destinée à la formation des jeunes. Pour autant, faut-il continuer à enseigner l'histoire telle qu'elle l'a été durant toute la période de la pensée unique ? Ni officielle, ni événementielle, l'histoire doit appréhender le passé dans sa globalité à travers ses différentes expressions archéologiques et architecturales.
Les poulains de la liberté – Tahar Oussedik
Les poulains de la liberté est à la fois une oeuvre littéraire et un témoignage. C’est le crédo d’un instituteur pour qui enseigner est une mission. Il rappelle combien, au lendemain de l’indépendance, fut difficile et exaltante la mise sur rails de l’école algérienne qui devait accueillir et former tous les « poulains de la liberté ».
Le vent du nord – Mouloud Achour
« – Je t’en supplie, mon Soleil, ne me rends pas les choses encore plus pénibles. Qui d’autre que toi pourrait comprendre et m’aider ? Toi à qui je dois d’avoir appris à me considérer enfin comme une femme alors que j’étais réduite à l’état d’automate, consommant temps et effort dans des études inutiles poursuivies par simple bravade… »
L’histoire d’amour entre une Russe et un Algérien donne l’occasion à l’auteur de proposer quelques observations sur l’évolution de l’Urss et de l’Algérie au cours des deux dernières décennies du XXe siècle.
اللحظات الاخيرة في حياة النبي صلى الله عليه وسلم
505 نصيحة للسعادة الزوجية
بنات الرسول صلى الله عليه وسلم
كيف تحفظ القران في عشر خطوات برنامج تطبيقي – نظري – عملي
La voie des ancêtres – Lecture de Sommeil du Juste de Mouloud Mammeri – Djoher Amhis- Ouksel
Le Sommeil du juste n’est peut-être pas le roman le plus connu de Mouloud Mammeri ; il nous paraît cependant le plus achevé. L’histoire singulière du fils prodigue qui découvre peu à peu ce que renferme l’acronyme que les jeunes d’aujourd’hui pour la plupart ignorent : Imann – indigène musulman algérien non naturalisé – est bien une œuvre romanesque portée par une grande plume ; c’est aussi un témoignage précieux sur la condition de l’Algérien au lendemain de la célébration du centenaire de la prise d’Alger.
La lecture commentée des principaux passages de ce roman par l’excellente pédagogue qu’est Madame Amhis-Ouksel est la meilleure des invitations qu’on puisse faire au jeune Algérien d’explorer cette œuvre qui mérite une place d’honneur dans le florilège littéraire national.
Extrait de la préface
Taâssast – Djoher Amhis- Ouksel
« Cet essai, à travers une relecture de l’œuvre de Mouloud Mammeri, invite à une observation plus attentive et plus réfléchie d’une société organisée selon une logique cybernétique si cohérente qu’elle n’exclut pas la dimension profondément affective et, de ce fait, fragile, imparfaite, des relations humaines »
Arezki Nekaa
(Extrait de la préface)
D’une rive à l’autre Une lecture de “La terre et le sang” et “Les chemins qui montent” de Mouloud Feraoun – Djoher Amhis- Ouksel
Normalienne, inspectrice de l’enseignement, professeur de lettres françaises à la retraite, Djoher Amhis-Ouksel a consacré sa carrière à la formation des jeunes et à leur éveil culturel par la promotion de la lecture, l’appel à la réflexion et à l’exercice de l’esprit critique.
Ayant fait son entrée dans la littérature avec Le fils du pauvre, un roman largement autobiographique, Mouloud Feraoun a composé en un diptyque bouleversant , La terre et le sang et Les chemins qui montent, une œuvre tragique qui rend compte des effets pervers de la colonisation tout en mettant en relief la puissance du lien qui unit l’homme à son terroir natal. Le thème du déracinement, incarné par Amer n’Amer et Dehbia, domine ce nouveau titre de la collection « Empreintes » par lequel Mme Amhis-Ouksel nous convie à une relecture de ces deux fleurons de la littérature algérienne.
Chemin de traverse – Belaribi Kadri
- « Les jeunes tourtereaux sentaient bien qu'ils vivaient ce jour là des moments exceptionnels, sans savoir où résidait l’exception.
Les sens à vif, ils ont essayé de mémoriser le moindre bruissement, l'intensité des rayons du soleil de l'aurore au crépuscule, aussi bien que l'intonation des paroles échangées ce jour là . Tout était amplifié. Submergés qu'ils étaient par l'émotion qui envahissait tout, ils n'arrivaient pas à définir les contours du changement qu'ils vivaient. Ils se sentaient évoluer sous un chapiteau. Un chapiteau qui leur servait de bulle de protection vis-à-vis de tout l’environnement. C'était deux paumés, deux êtres qui cherchaient un chemin dans la vie, deux adolescents attardés qui n'avaient pas encore trouvé le mode d'emploi de l’existence, soit deux personnes normales en ce temps-là ! »