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L’échec de la colonisation française en algérie – Hartmut Elsenhans
« ... L’auteur apparaît comme un sympathisant de la cause anticolonialiste, et en même temps comme un ami et un admirateur de la France des droits de l’homme.
(...) Son immense mérite a été de rassembler et d’étudier, avec une exceptionnelle capacité d’analyse et de synthèse, une documentation d’une ampleur inimaginable pour un seul homme. Et aussi de démontrer
par son exemple la possibilité et l’intérêt de ce qu’on appelle « l’histoire immédiate », qui repose en grande partie sur des sources journalistiques sans se confondre avec le journalisme. Si sa documentation est aujourd’hui datée, la grande majorité de ses interprétations restent pleinement valables. Gilbert Meynier a eu raison d’écrire : « La France de Vichy a eu Paxton.
La guerre d’Algérie a désormais Elsenhans. Toute vision d’ensemble de la guerre d’Algérie ne pourra pas ne pas être marquée par la lecture d’un aussi grand livre d’histoire ... »
Guy Pervillé
La tête des orphelins – Zoubir Souissi
Ce livre « inclassable » par sa facture – selon les modalités éditoriales – est un superbe vagabondage de la mémoire d'un journaliste qui a voulu extraire de la consigne muette du passé, quelques souvenirs, afin de leur donner une nouvelle existence. Moins préoccupé par l'urgence de témoigner que par la nécessité, voire l'utilité pédagogique, de parler de sa propre expérience, Zoubir Souissi a voulu s'adresser d'abord à la nouvelle génération de confrères, mais pas seulement à elle. Échappant à la tentation du moralisateur, il se raconte modestement en… racontant sans fard les avatars d'un journaliste pris entre le devoir de rapporter factuellement les faits et l'inclination à seulement les interpréter.
Les valises du professeur Jeanson – Emmanuel Blanchard
À la fois biographie et essai, « Les Valises du professeur Jeanson » est aussi un récit qui peut se lire comme un roman.
Tout commence à l’hiver 1996, en France, dans une petite maison au bord du bassin d’Arcachon. Un inconnu, directeur d’une revue littéraire confidentielle vient, en vue d’un bref article, rencontrer Francis Jeanson qui a alors 74 ans. Commence une relation qui durera 15 ans…
Francis Jeanson, pourtant peu enclin à se souvenir, se raconte à l’auteur qui découvre qu’il ne savait pas grand-chose de cet homme « qui a été un proche de Sartre » et qu’il y a « du grain à moudre ».
Il est donc question de Sartre dans ce livre, mais aussi de Camus, de la guerre d’Algérie, du FLN, « des porteurs de valises » mais aussi, des femmes, de l’amour, du temps…
Puis, viendra le temps où Francis Jeanson, fatigué, malade, écrasé de douleur par la mort de celle qui a été sa compagne pendant un demi-siècle se battra pour survivre. L’auteur, pendant près de deux ans, passera le week-end seul avec lui dans la petite maison du Bassin. Ainsi le lecteur se trouve-t-il au coeur de l’intimité d’un intellectuel engagé qui a été, à l’époque de la guerre d’Algérie, l’un des hommes les plus recherchés de France par la police.
Le livre raconte aussi cela : cette lente et courageuse descente vers la mort d’un être que l’on ne pensait que croiser et qui, pour finir, devient un ami pour l’éternité.
Moments d’histoire des étudiants algériens de Montpellier ( 2014 – 1948) – Contre l’oubli – Messaoud Djennas
A l’instar des communautés estudiantines d’Alger, de Paris et d’ailleurs, celle de Montpellier ne tarda pas à s’engager massivement dans la lutte de libération nationale. Et là, il faut reconnaître que si l’UGEMA a constitué, dès sa création en juillet 1955, un temps fort dans l’engagement des étudiants, c’est
cependant, incontestablement, la grande grève du 19 Mai 1956, déclenchée par la section d’Alger, qui marqua de façon spectaculaire l’intégration de la jeunesse estudiantine algérienne dans les forces combattantes du FLN-ALN.
(Extrait de l’avant-propos)
L’aliénation colonialiste et la résistance de la famille algérienne – Rabah Bouaziz
« J’espère que cet ouvrage « militant », écrit par deux patriotes pleinement engagés dans la lutte clandestine, saura encore intéresser des lectrices et lecteurs d’aujourd’hui et les aidera à mieux connaître et comprendre notre douloureux passé de colonisés, à travers quelques-unes des violations de notre personnalité, dont certaines séquelles transparaissent encore dans notre société actuelle. Qu’ils soient fiers aussi de leurs aînés(es) qui ont opposé depuis l’invasion des troupes françaises en 1830 une résistance farouche et sans répit à la violence coloniale, avant de passer résolument à la lutte armée dans la nuit du 31 octobre au
1er novembre 1954, jusqu’à la victoire…..»
Une oeuvre, un itinéraire, une référence – Mostefa Lacheraf
L’œuvre écrite de Mostefa Lacheraf mérite pour être bien lue d’être mise en perspective spatio-temporelle. Pour trois raisons essentielles, en sus du fait qu’il s’agit d’un auteur ayant une conscience aiguë du moment historique, conscience insérée elle-même dans une véritable passion pour l’histoire.
La première raison tient à ce que Lacheraf est un personnage que l’actualité politique, depuis “l’incident” d’octobre 1956, a chargé d’une dimension historique exceptionnelle et qui, par la suite, s’est trouvé souvent aux premiers rangs du débat d’idées, voire de la polémique, même si cela fut épisodique et dans une relative discrétion de sa part. Mais l’homme public, militant et dirigeant politique ou idéologue, a une certaine image, formée dans les moments où l’actualité a braqué ses feux sur lui, qui imprègne et déforme parfois la lecture de ses textes.
La deuxième raison tient à ce que les écrits de Lacheraf ne sont pas tous des textes de doctrine ou de combat idéologique ou d’analyses historiques et sociologiques. Tout un pan de sa production, de critique et de préfacier notamment, concerne la littérature, le roman comme la poésie, le cinéma comme le théâtre, les arts populaires dans leurs diverses manifestations.
Il y a enfin l’homme privé en lui. Et s’il n’a pu malheureusement, en raison surtout des nécessités du combat national, prolonger et faire aboutir ses premiers écrits et ses premiers élans pour la poésie et le roman en lesquels il aurait livré son moi intérieur, cet homme se révèle d’une texture étonnante : lecteur invétéré, dans les deux langues française et arabe, amoureux des livres et de leur histoire, il continue à travers eux un soliloque intérieur d’une richesse humaine rare dont seuls ses récents “Mémoires d’une Algérie oubliée” ont pu révéler au grand public l’enracinement tellurique et la portée culturelle.
Aux origines de la médecine – El-Hadi Baba-Ali
Ce travail porte sur la constitution du savoir médical au long des civilisations mésopotamnienne, égyptienne, grecque, romaine, byzantine et arabo-musulmane.
L’apport des arabo-musulmans aux Européens dans la pose, à partir du XVIIème siècle, des pre-miers jalons de la médecine moderne, est, lorsqu’il est admis, relativisé par nombre d’historiens occidentaux...
Les informations rassemblées dans ce livre, destiné tant aux étudiants, aux professionnels de santé qu’au grand public, permettent d’avoir une autre vue sur une période importante de l’histoire le la médecine.
VIVRE, C’EST CROIRE Mémoires (1925-1991) – Messaoud Djennas
«Je pense avoir toujours voulu être un homme d’ordre et de méthode, soucieux d’efficacité. Loin de moi, cependant, l’idée de penser que j’y ai toujours réussi. Je pense également que les principales étapes de ma vie, celles qui ont été réellement un tournant marquant, ont pratiquement toujours été marquées par un acte de foi. Sans cette foi, qui donne à nos actes leur grandeur, la vie se résumerait à une succession d’actes végétatifs, sans plus.»
«[…] Je dirais que vivre c’est lutter, mais lutter c’est croire en ce que l’on fait pour réussir ce que l’on a décidé d’entreprendre; c’est mobiliser les moyens, essentiellement moraux, dont tout être humain est normalement pourvu – volonté, persévérance, désintéressement, loyauté, exemplarité – pour atteindre l’objectif visé.»
5 figures de l’émancipation algérienne – Michel Kelle
Cet ouvrage présente le parcours de cinq figures marquantes liées à l’histoire de l’Algérie du XXe siècle : deux Français de métropole, Germaine Tillion (1907-2007) et André Mandouze (1916-2006), et trois pieds noirs, Alfred Bérenguer (1915- 1996), Charles Koenig (1921-2009) et Pierre Claverie (1938-1996). Pourquoi ce choix ? Il permet de traverser l’histoire douloureuse de l’Algérie des années 1930 (apogée de l’époque coloniale avec la célébration du centenaire du débarquement de 1830) jusqu’aux trente
premières années mouvementées de l’indépendance, en passant par la période cruciale de la guerre de libération.
Dans des positionnements et des engagements différents dus à leur histoire
personnelle, faisant souvent preuve d’une clairvoyance prémonitoire, ces personnalités ont cherché, chacune à sa manière, à alerter les Européens d’Algérie et les Français de métropole sur les périls d’un système colonial fondamentalement injuste et sur l’urgence, après les événements
de 1945, à s’engager dans la voie de l’émancipation réclamée par le peuple algérien opprimé sur les plans politique, social, culturel et religieux. Attachés à la fois à la France et à l’Algérie, cette femme
et ces hommes ont voulu oeuvrer pour une paix juste et rapide et pour la cohabitation continuée d’une communauté européenne avec la population berbéro-arabe et musulmane d’une Algérie souveraine.
Mais leur engagement ne vaut pas seulement pour le XXe siècle. « Passeurs des deux rives », ils restent pour aujourd’hui et demain sans doute des modèles de volonté et de courage au service d’un dialogue «
à la recherche du vrai et du juste ». Leurs voix méritent de continuer à être entendues pour ouvrir aux deux peuples, algérien et français, la voie d’un renouveau de leurs relations, débarrassées des ressentiments du passé et tournées résolument vers un avenir de coopération et d’amitié nécessaires. C’est le message que cet ouvrage voudrait aussi transmettre aux générations nouvelles qui vivent sur nos deux sols.
Les cent batailles décisives de l’histoire – Salah Ould Moulaye Ahmed
L’histoire de l’humanité, depuis la plus haute Antiquité jusqu’à nos jours, est jalonnée de batailles, dont certaines eurent une telle importance historique qu’elles restèrent gravées dans la mémoire des hommes. Parmi ces affrontements, il en est d’une importance telle qu’ils ont scellé le destin des peuples et des nations et forgé la légende des grands hommes de guerre.
L’ouvrage expose dans un style clair, objectif et accessible à tous, un panorama large et varié d’une centaine de ces batailles décisives du passé où l’Histoire, retenant son souffle, a attendu le verdict des armes à défaut de celui de la raison et du droit.
L’auteur est un scientifique mais que les péripéties de son métier d’enseignant du supérieur ont conduit, des années durant, à donner des cours et des conférences scientifiques à des futurs officiers. D’où son penchant pour l’histoire militaire et son désir de le partager avec tout public intéressé ou avide de culture générale.
La révolte des saints – Ahmed Akkache
La révolte des saints» est un travail remarquable par sa rigueur sur un sujet tout entier soumis à une suprématie des sources latines, les sources de la puissance dominante et partie au conflit […]. Mais ce qui passionne littéralement dans ce livre qui comme les grandes épopées génère la rêverie, c’est la reconstruction des combinaisons entre l’ensemble des sphères de l’activité humaine de l’époque. Seule une profonde connaissance et une profonde compréhension des instruments critiques du marxisme pouvaient aboutir à ce résultat.
L’amphi, le labo et la vie – Ouassini Benali- Baitich
Cet ouvrage, fruit d’un travail de mémoire, relate le parcours d’un enseignant-chercheur de la faculté des sciences d’Alger à l’USTHB de Bab-Ezzouar, durant le cinquantenaire de sa carrière (1963-2013). Le récit, structuré de manière chronologique selon les périodes marquantes de l’histoire du pays et plus particulièrement de l’université, est entrecoupé par des réflexions sur l’enseignement supérieur et la recherche scientifique, sur le métier enseignant-chercheur avec ses joies et ses servitudes, et même par de la fiction dans la description de portraits d’enseignants-chercheurs.
L’Entente au coeur – Omar Mokhtar Chaalal
Est évoqué dans ce récit le vibrant hommage à l’engagement plénier et sincère des Anciens, dirigeants et joueurs, qui ont porté l’Entente sur les fonts baptismaux. On garde encore l’impérissable souvenir du virevoltant Mattem, du Brésilien Messaoudi, du métronome Salhi, du buteur Koussim, de l’élégant Bourouba, du relayeur Kharchi, de l’instinctif Khemicha, de l’ondoyant Zorgane et du percutant Adjissa. D’une génération à l’autre, le cap d’homme est brillamment maintenu. Ce qui reste durablement dans le coeur, c’est cette profonde humilité, restituée dans son esprit par l’auteur, qui distingue les joueurs de l’Entente issus des Q’atças, véritable école de football mais plus fondamentalement de la vie où les valeurs d’abnégation, de fraternité, de solidarité et de fair-play ont trouvé leur heureuse expression.
Une vie pour l’Algérie – Abdennour Chikh
Entré en résistance contre le colonialisme, comme maquisard, dès le début de l’année 1948, Amar Ath Chikh a été l’un des organisateurs du 1er Novembre 1954. Militant exemplaire, intègre, courageux et dénué de toute ambition personnelle, il contribua, par ses qualités morales et son abnégation, à approfondir la prise de conscience du fait national.C’est ainsi qu’il réussit à fédérer plusieurs actions politiques. On lui confia dès les premiers mois de la lutte armée, le commandement de la Zone VI dans la future Wilaya III.
En cette période du cinquantenaire de l’Indépendance de notre pays, cet ouvrage apporte un témoignage des proches parents de Amar Ath Chikh et constitue une modeste contribution à la connaissance de l’histoire des moudjahidine de l’Algérie combattante.
Les faits sont relatés avec la plus grande fidélité possible.
La guerre d’Algérie – Volume 4 Les feux du désespoir – Yves Courrière
Volume 4 : Les feux du désespoir
1960: Appel du général de Gaulle au GPRA pour un cessez-le-feu. Echec de « la paix des braves ». 28 mars 1961, le GPRA confirme qu'il enverra une délégation à Evian. 26 avril, échec aux généraux putschistes d'Alger. Bien avant la proclamation du cessez-le-feu du 19 mars 1962, l’OAS met en æuvre sa politique de la terre brûlée.
Massinissa, le grand Africain – Houaria Kadra-Hadjadi
Massinissa (238-148 av. J.-C.), l’un des premiers rois de la Berbérie antique, était le fils d’une prophétesse et de Gaïa, qui régnait sur un modeste royaume, coincé entre le territoire de Carthage à l’est et les États du puissant Syphax, à l’ouest. Animé d’une immense ambition, doué de qualités exceptionnelles, le prince parvint à agrandir le royaume ancestral aux dimensions du Maghreb.
Le contexte politique et militaire de l’époque favorisa cette ascension. Carthage, grande puissance maritime et commerciale, dominait le bassin occidental de la Méditerranée; elle se heurta à l’impérialisme naissant de Rome, au cours de trois guerres dites puniques. Le fils de Gaïa participa à la seconde (218-201 av. J.-C.) déclenchée par Hannibal, génie militaire qui voulait rendre à sa patrie, Carthage, son honneur et sa suprématie. Au terme d’une guerre-éclair, Hannibal remporta quatre brillantes victoires qui mirent Rome à deux doigts de la capitulation. Massinissa se battit d’abord dans les rangs carthaginois en Espagne. Puis, sentant le vent tourner, il rejoignit l’armée romaine commandée par Publius Scipion, le futur Africain. Dès lors, il devint le favori de la Fortune, qui lui accorda pouvoir, gloire et la faveur des Romains.
Comblé par la Fortune de son vivant, il accéda à l’immortalité dès sa mort : ses sujets le divinisèrent et lui élevèrent des temples pour lui rendre un culte. Plus de deux siècles plus tard, il revivra dans l’épopée de Silius Italicus, La Guerre punique, sous les traits d’un guerrier valeureux et énergique, et d’un entraîneur d’hommes aux éminentes qualités morales. À notre époque, Massinissa, le conquérant et le bâtisseur de la grande Numidie, demeure une figure emblématique de l’Histoire du Maghreb.
Coloniser exterminer – Olivier Le Cour Grandmaison
Quelles furent les spécificités des conflits coloniaux engagés par la France en Afrique du Nord et ailleurs ? Que nous apprennent les méthodes singulières –enfumades, massacres de prisonniers et de civils, razzias, destructions de cultures et de villages – couramment employées par les militaires français sur la nature de la guerre conduite pour pacifier l'ancienne régence d'Alger ? Pourquoi de nombreuses mesures racistes et discriminatoires ont-elles été élaborées puis appliquées au cours de la conquête et de la colonisation de l'Algérie ? Comment furent-elles codifiées sous la troisième République puis étendues aux nouveaux territoires de l'empire tels que l'Indochine, la Nouvelle-Calédonie et l'Afrique Occidentale française ? Telles sont quelques-unes des questions auxquelles cet ouvrage entend répondre.
En effet, la conquête puis la colonisation difficiles et meurtrières de l'Algérie doivent être considérées comme une sorte de vaste laboratoire au sein duquel des concepts – ceux de « races inférieures », de « vie sans valeur » et d'« espace vital », promis à l'avenir et aux usages que l'on sait –furent forgés. De même, on découvre les origines de nouvelles techniques répressives – l'internement administratif et la responsabilité collective notamment – qui, avec le Code de l'indigénat adopté en 1881, firent de l'état colonial un état d'exception permanent. Plus tard, l'internement fut même importé en métropole pour s'appliquer, à la fin des années 1930, aux étrangers d'abord, aux communistes ensuite puis aux Juifs après l'arrivée de Pétain au pouvoir.
S'appuyant sur quantité de documents peu connus voire oubliés, sur la littérature aussi, cette étude originale et dédisciplinarisée éclaire d'un jour nouveau les particularités du dernier conflit qui s'est déroulé entre 1954 et 1962, mais aussi les violences extrêmes et les guerres totales qui ont ravagé le vieux continent au cours du XXe siècle.
Mémoires du Général-major Hocine Benmaalem – Hocine Benmaalem
TOME I : LA GUERRE DE LIBÉRATION NATIONALE
Dans le présent ouvrage, j’évoque des événements importants que j’ai personnellement vécus, en m’imposant une exigence d’objectivité et d’impartialité. J’ai fait appel en grande partie à ma mémoire, mais, pour préciser certains faits, j’ai également consulté des ouvrages ou questionné d’anciens compagnons.
[…] J’ai vécu pendant cette grande et exceptionnelle Révolution une période extraordinaire de ma vie. J’ai eu la chance de servir auprès d’un grand chef révolutionnaire de notre guerre de libération, le colonel Amirouche ; le souvenir de la période que j’ai passée à ses côtés ne s’effacera jamais de ma mémoire.
[…] La vie au maquis était très difficile, mais à aucun moment je n’ai regretté mon choix.
Extraits de l’avant-propos
La guerre d’Algérie – Volume 3 : L’heure des colonels – Yves Courrière
Volume 3 : L'heure des colonels
1958 : La guerre prend une autre tournure avec les événements du 13 mai, les grandes opérations sur le terrain, les zones interdites et les barrages électrifiés aux frontières est et ouest de l’Algérie. 1960, Massu rappelé à Paris. Barricades à Alger, les partisans de l'Algérie française annoncent leur volonté de s'opposer à l'autodétermination annoncée par le général de Gaulle.
Mémoires d’un algérien – Tome 3 : Un dessein inabouti (1979-1988) – Ahmed Taleb-Ibrahimi
Dans ce troisième tome, le lecteur trouvera un aperçu sur la période suivante, sous la présidence de Chadli Bendjedid (janvier 1979-novembre 1988). Fidèle à la méthode khaldounienne, je livre un témoignage événementiel sur les années 80 du siècle dernier tout en essayant d'en tirer des enseignements pour la période
actuelle. Durant trois ans et demi, comme ministre-conseiller, je me suis échiné auprès d'un président qui a pris à coeur une fonction où le moindre faux-pas risque de coûter cher. Durant les six années et demie qui ont suivi, comme ministre des Affaires étrangères, j'ai fait en sorte que mes paroles et mes actes fassent honneur à mon pays.
Le lecteur découvrira sans doute qu'au terme d'une décennie, l'auteur éprouve un certain désenchantement : dès lors que le rêve s'évanouit et la passion s'émousse, que les repères s'estompent et les compères décampent, le coeur n'y est plus. Alors surgit le désenchantement qui vous saisit et vous submerge. Alors il faut savoir quitter la scène... Ainsi, à l'âge de cinquante-six ans, j'ai pris congé sans abandonner pour autant le combat politique. Ce sera, si Dieu le permet, l'objet du tome IV de ces Mémoires qui couvrira la période allant de novembre
1988 à avril 2004.
Extrait de la préface
La guerre d’Algérie – Volume 2 : Le temps des léopards – Yves Courrière
Volume 2 : Le temps des léopards
1955 : Soustelle débarque en Algérie pour y créer une hypothétique troisième force qui aurait pu, selon les libéraux, assurer l'intégration. Il crée les SAS pour reconquérir le “bled” mais échoue dans sa tentative d'isoler le FLN de la population algérienne.
1957 : La bataille d'Alger commence avec la grève des huit jours. Les “léopards” investissent la Casbah mais ne pourront pas juguler la guérilla urbaine..
La police parisienne et les Algériens (1944-1962) – Emmanuel Blanchard
Le « problème nord-africain » : c'est ainsi que la police a pris pour habitude de qualifier après-guerre la question des Algériens installés en région parisienne. Théoriquement égaux en droit avec les autres citoyens français, ils étaient cantonnés à certains emplois et quartiers, en butte à une forte emprise policière et objets de nombreux fantasmes touchant à leurs pratiques sexuelles ou délinquantes.
De 1925 à 1945, les Algériens ont été « suivis » par une équipe spécialisée, la Brigade nord-africaine de la préfecture de police. Celle-ci dissoute, les « indigènes » devenus « Français musulmans d'Algérie » sont désormais l'affaire de tous les personnels de police. Au début des années 1950, l'émeute algérienne devient un sujet de préoccupation majeur, exacerbé par la répression féroce de la manifestation du 14 juillet 1953, place de la Nation. Une nouvelle police spécialisée est alors reconstituée avec la Brigade des agressions et violences. Ses objectifs : pénétrer les « milieux nord-africains » et ficher les Algériens.
Entre 1958 et 1962, dans le contexte de la guerre ouverte en Algérie, le répertoire policier se radicalise : il faut désormais « éliminer les indésirables ». Rafles, camps d'internement et retours forcés se multiplient. Les brutalités policières deviennent fréquentes, jusqu'à la torture. Le préfet de police Maurice Papon reçoit un « chèque en blanc » pour combattre le Fln. Les massacres d'octobre 1961 incarnent le moment le plus tragique de cette période noire. Les mécanismes en sont éclairés par une étude historique rigoureuse fondée sur des archives et des témoignages inédits.
Emmanuel Blanchard est maître de conférences en science politique à l'université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, chercheur au Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales (Cesdip). Ses recherches portent sur les polices en situation coloniale et sur la sociohistoire des politiques d'immigration.
La guerre d’Algérie – Volume 1 : Les Fils de la Toussaint – Yves Courrière
Volume 1 : Les Fils de la Toussaint
1954 : La situation politique est propice au déclenchement d'une insurrection généralisée visant à arracher à la France l'indépendance de l’Algérie. Pourtant, les actions déclenchées dans la nuit du 31 octobre au ser novembre 1954 surprennent le gouvernement français qui prend immédiatement les mesures destinées à rétablir l'ordre.
AU NOM DE LA CIVILISATION, Crimes de guerre et contre l’humanité en Algérie de 1830 à 1962 – Mohamed Sekkal
Comble de l'aberration, les massacres, enfumades et autres actes d'une barbarie indicible sont portés à l'actif de l'oeuvre civilisatrice menée par l'Occident !
Pourtant, en 1847, Alexis de Tocqueville avait tiré la sonnette d'alarme: « Nous avons réduit les établissements charitables, laissé tomber les écoles, dispersé les séminaires, écrivait-il. Autour de nous les lumières se sont éteintes, le recrutement des hommes de religion et des hommes de loi a cessé, c'est-à-dire que nous avons rendu la société musulmane plus misérable, plus désordonnée, plus ignorante et plus barbare qu'elle n'était avant de nous connaître. »
Le FLN – Documents et histoire 1954-1962 – Gilbert Meynier
Ce recueil de documents et de textes est conçu comme une suite à l'ouvrage de Gilbert Meynier, Histoire intérieure du Fln, 1954-1962 (Fayard, 2002, Casbah Éditions, 2003). Destiné à tous ceux qui veulent faire le point sur le conflit franco-algérien et la gestation de l'État-Fln – selon l'expression usitée en Algérie –, il permet au lecteur de les découvrir et de les évaluer par lui-même : la place de la guerre, la terreur, la vie du Fln et de l'Aln, l'attitude du peuple algérien face à l'épreuve, etc., sont présentées en toute clarté .
Le rôle du Fln est resté longtemps prisonnier des récits hagiographiques ou malveillants. Chacun sait que tout mouvement porteur d'un projet d'émancipation a besoin, souvent au prix de manipulations historiques et de désinformations, de transformer son idéal en religion en vue de susciter des dévouements et des sacrifices. Le Fln ne fait pas exception à la règle. Son succès a bénéficié des souffrances infligées aux Algériens par l’armée française et engendré une vision idyllique de son action. « De part et d'autre de la Méditerranée, note Mohammed Ramdani, et non certes pour les mêmes raisons, on a assisté à la mise sous scellés, on a décrété le silence et l'oubli de peur que la sulfureuse anamnèse n'en vienne à désuturer les traumatismes, revisiter le paysage dévasté, rompre le règne de l'amnésie et forcer les relectures. »
L'état de nos connaissances a cependant progressé. « Les bouches s'ouvrent. »
Dans les années 1970, la légitimité de la cause du peuple algérien reconnue, on a commencé à prêter attention aux contradictions et aux tensions que le triomphalisme du Fln dissimulait. Des versions nouvelles de la période 1954-1962 ont vu le jour, en France plus qu'en Algérie même où, malgré des avancées, l'histoire reste « sous surveillance ». L'état des sources est devenu plus favorable aux chercheurs. Cet ouvrage en témoigne