Ma vie de médecin, un choix irreversible – Messaoud Djennas

850,00 د.ج
Le 31 janvier 1991, j’ai mis fin à ma carrière par mon départ à la retraite. La mission que je m’étais confiée m’avait semblé achevée. Je pense qu’il n’y a rien de plus pénible, de plus dévalorisant, de plus déprimant pour un homme qui arrive au terme de sa carrière, que de dire, en regardant dans le rétroviseur : « Je me suis trompé dans mes choix majeurs ; si j’avais à refaire ma vie, j’agirais tout autrement.»  Rien de tel dans mon cas. J’affirme, avec toute la force de mes convictions, que si j’avais à refaire ma carrière professionnelle, je ferais, globalement, les mêmes choix fondamentaux.

Algérie textes et regards croisés – Anne Roche

1.200,00 د.ج
Pour ma génération, née à une époque où les cartes de géographie coloriaient en un rose homogène les « possessions françaises outre-mer », la guerre d’Algérie, qui a coïncidé avec nos vingt ans, a bousculé nos certitudes. En bien des directions, pas plus homogènes que la couleur des cartes de géographie. Mais une expérience cruciale, quel que soit le sens que nos vies ont pris par la suite. Pour moi, le premier livre de littérature algérienne que j’aie lu, ce fut La Question d’Henri Alleg.  Ce livre m’a donné l’occasion de retracer une part essentielle de ma recherche et de mon enseignement, et j’ai tenu à le proposer à une maison d’édition algérienne – reconnaissance de dette, qui n’effacera certes pas le crime initial de 1830, mais qui tente de construire des passerelles entre les cultures, sans oblitérer les violences de l’histoire. Anne Roche, professeur émérite à l’Université d’Aix-Marseille, spécialiste de littérature française et francophone des XXème et XXIème siècles, est l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages de théorie littéraire ainsi que de fiction (romans, théâtre) Elle a publié notamment Exercices sur le tracé des ombres – Walter Benjamin, (Éditions Chemin de ronde, Cadenet, 2010) et L’Atelier d’écriture (Armand Colin, 2015).

L’identité au Maghreb, l’errance – Noureddine Toualbi-Thaâlibi

Noureddine Toualbi-Thaâlibî est professeur aux universités où il enseigne l’anthropologie psychanalytique et la psychologie de l’interculturel. Docteur en psychologie et docteur d’Etat es-lettres et sciences humaines de la Sorbonne, ancien recteur de l’Université d’Alger, il est également l’auteur de nombreux ouvrages et études d’un apport important à la théorie du changement social au Maghreb. Ses recherches actuelles s’orientent plus particulièrement vers les manifestations de la « crise culturelle » au Maghreb saisie à travers une variété d’opérations psychoculturelles dénommées « stratégies identitaires » et dont l’auteur s’attache à décrire rigoureusement les mécanismes et les pannes. Représentant l’Algérie durant plusieurs années auprès d’organismes intergouvernementaux tels que l’Unesco, l’Isesco et l’Alecso, Noureddine Toualbi-Thaâlibi fut l’heureux récipiendaire en 2014 de la Médaille d’or de l’Organisation arabe pour l’Education, la Culture et la Science (Alecso).

Si Nasser – Cherif Abtroun

970,00 د.ج
Cet ouvrage, à la fois témoignage et mémoires, est consacré à une personnalité que de nombreux détracteurs ont souvent caricaturée pour égarer l’opinion et ternir son image. Mohammedi Saïd, qui a commandé la wilaya III historique sous le nom de Colonel Si Nasser, restera dans l’Histoire de l’Algérie comme une grande figure de la lutte pour la libération de son pays et une personnalité d’une intégrité et d’une probité sans faille qui a déployé une activité politique incessante jusqu’à la fin de sa vie. Né le 22 juillet 1938, dans la daïra d’Azazga, membre de l’OCFLN, licencié en droit de l’université d’Alger, Cherif Abtroun a occupé plusieurs fonctions dans la haute administration. Il a été, entre autres, chargé de mission auprès du ministre des Moudjahidines, puis secrétaire général de la vice-présidence du Conseil, directeur général successivement de Sonacome, Onapsa, Enajuc, Société des Courses, Cadre dirigeant de la SGP AT Communication et directeur général de l’IMAS, avant d’être admis à la retraite en 2001 comme cadre supérieur de l’Etat.

Anna Gréki Les mots d’amour, les mots de guerre – Abderrahmane Djelfaoui

870,00 د.ج
Qui est cette jeune Algérienne prénommée Colette qui prit un jour ou une nuit d’exil, Anna Gréki pour nom de plume ? Cette femme qui subjugua tant d’esprits et de cœurs naquit à Batna en 1931 et passa sa prime enfance dans un village des Aurès ; elle décrocha le bac à seize ans une année après mai 45... A vingt-deux ans elle est amoureuse en Sorbonne d’un brillant étudiant, Ahmed Inal, natif du vieux Tlemcen, qui mourra officier de l’ALN et secrétaire du commandement de la zone 5 au maquis de cette même région en octobre 1956, à l’âge de vingt-cinq ans …   Cinq mois plus tard, Colette sera suppliciée à l’ancienne villa du consulat d’Allemagne du Clos Salembier puis incarcérée à Serkadji, avant de passer par le camp de triage militaire de Beni Messous et être expulsée hors de son pays à l’orée de l’année 1959...  A partir de cela, peut-on reconstituer une image vraisemblable, tant le monde de nos jours semble avoir presque tout englouti des nobles combats d’hier ?... Le défi de ce livre est de tenter de recomposer à des dizaines d’années de distance ne serait-ce qu’une partie du puzzle de la vie volontariste et flamboyante d’une jeune  femme, belle, que nous savons loyale et passionnée, maîtresse de sa parole comme de ses moyens d’expression qui ne l’empêcheront pas d’être jetée dans la gueule du loup, son enfer…   C’est un récit (partiel de sa vie et de son œuvre) qui va nous mener des ruines de la Seconde Guerre mondiale jusqu’au lendemain de l’Indépendance où elle peut enfin initier la publication de son premier recueil Algérie Capitale Alger, préfacé par Mostefa Lacheraf, qui paraîtra en 1963 à Tunis en édition bilingue français-arabe.

La Guerre de Libération Nationale telle que je l’ai vécue – Messaoud Djennas

970,00 د.ج
Consacrer un livre à la Guerre d’Algérie, 54 ans après le cessez-le-feu du 19 mars 1962, peut paraître inopportun, voire inutile, en raison des nombreux  travaux et témoignages d’éminents historiens et d’acteurs directs.        Cependant, la période que nous traversons actuellement est si difficile à vivre, si dangereuse même pour notre avenir, que notre souci majeur doit viser en priorité le réveil de notre conscience, quelque peu perturbée par les désordres d’une société de consommation non maîtrisée et d’une agitation politique stérile. Un retour aux valeurs morales qui ont fait il n’y a guère longtemps la grandeur de notre peuple s’impose désormais à nous tous.  Extrait de l’avant-propos

La colonisation française en Algérie, une illusion tragique – André Paul Weber

970,00 د.ج
Le temps de la retraite venu, l’auteur a porté  durant ces dernières années son attention sur la question des rapports entre l’Algérie et la France. C’est là sa troisième contribution. Selon une méthode éprouvée, il se livre à une description scrupuleuse des faits. Il s’appuie, comme à l’accoutumée, sur les informations contenues dans les journaux officiels, les correspondances ministérielles, les notes et décisions administratives, la presse locale. Voilà qui a permis de mettre en évidence les objectifs et les moyens qui ont été  retenus pour coloniser le territoire. Par ailleurs, la lecture attentive des ouvrages publiés tout au long du XIXe siècle, volontiers ignorés des historiens contemporains,  se révèle également  d’un très précieux concours  pour qui a entendu proposer une histoire des relations algéro-françaises non amnésique. Car, qu’on le veuille ou non, la présence de la France en Algérie a généré des drames. Les plus connus, les plus emblématiques, ceux des années 1954-1962, se sont situés dans le prolongement de ceux que le territoire algérien et ses habitants ont connus tout au long de la période coloniale.  Universitaire, économiste de formation, Docteur d’État, professeur honoraire d’économie, André-Paul Weber a, parallèlement à ses activités d’enseignement et de recherche (universités de Nancy, Reims, Montréal, puis à l’ Essec, de 1967 à 2002),  exercé des fonctions administratives variées : chargé de mission au ministère de l’Economie et des finances (1967-1977), rapporteur, puis rapporteur général, au Conseil de la concurrence (1978-1992), directeur de l’Essec (1991-1995), puis directeur des services radio et télévision au Conseil supérieur de l’audiovisuel (1996-2002).

Tlemcen la Zyanide – Djillali Sari

670,00 د.ج
Le présent essai a trait à l'un des chapitres - clef de notre histoire : l'Etat fondé par le stratège hors pair, Yaghmoracen Ibn Zayyân en 1235, préfiguration même de l'Etat d'ElDjazaïr, tourné résolument vers la mer et engagé durablement dans la confrontation opposant alors les deux rives de la Méditérannée. Il est axé avant tout sur l'analyse de sources épigraphiques éminemment exploitables, et sur le choix judicieux de documents-source complémentaires et convergents, focalisant des données fondamentales d'ordre aussi bien politique et économique que socio-culturel.

En mission extraordinaire – Carnets d’un ambassadeur en France 1970 – 1979 – Mohammed Bedjaoui

1.230,00 د.ج
En m’enlevant de son Gouvernement, où j’assumais la charge du département de la Justice, le Président Boumediène ne m’avait pas caché, dès juillet 1970, sa volonté de m’envoyer “ au front ”, c’est-à-dire à Paris pour lui. Je savais que j’allais y vivre des heures difficiles, mais souvent exaltantes.         On a dit des relations algéro-françaises qu’elles relevaient de la passion. Je les ai servies neuf années durant, sans parvenir à les normaliser complètement. Leur assainissement au long cours avait pris toutes les apparences d’un labeur sans fin. Ce n’était pas toutefois une tâche sans satisfactions durables dans ses achèvements partiels.      Pendant tout mon séjour parisien, j’étais resté tendu vers l’accomplissement de tout ce qui pouvait contribuer à la “construction de l’Etat algérien’’ et à son renforcement. Cet objectif constituait le point de référence permanent pour mes faits et gestes. La “ construction de l’Etat ’’ était devenue l’étalon de mesure de toutes mes initiatives diplomatiques.            Extrait du prologue

Le défi nucléaire – Hocine Meghlaoui

800,00 د.ج
Cet ouvrage est une invitation à une véritable initiation dans un domaine que les Etats s’évertuent toujours à soustraire au débat public, alors que les populations et leur cadre de vie sont les victimes impuissantes des essais nucléaires et des accidents nucléaires comme ceux de Three Mile Island, de Tchernobyl et plus  récemment de Fukushima. Alors, surtout, que le monde vit sous l’épée nucléaire de Damoclès, avec des arsenaux capables de détruire toute trace de civilisation humaine.

La repentance – Farid Bencheikh

800,00 د.ج
« La repentance » est une œuvre d’imagination mais dont le propos renvoie à une problématique d’une réalité et d’une actualité tragiques. Il repose, dans sa substance, sur des éléments d’information puisés sur le terrain de la lutte contre le terrorisme et sur la connaissance précise des éléments qui le fondent et le justifient aux yeux de ceux qui le pratiquent. A travers une situation fictionnelle mettant en présence un imam et un terroriste blessé réfugié dans une mosquée, l’auteur révèle, dans un dialogue extrêmement élaboré entre les deux protagonistes, le niveau de manipulation atteint par les commanditaires du terrorisme pour convaincre les exécuteurs de leurs œuvres criminelles qu’ils agissent pour une cause sacrée.  Face au religieux dont la foi est attestée par une adhésion inconditionnelle au Message et une pratique sereine des exercices qu’il commande, se trouve un homme fanatisé au point de détourner et pervertir le même Message. On est ainsi mis en présence d’un spécimen particulièrement illustratif de l’utilisation de l’islam au service de desseins totalement étrangers à la religion. On apprend, au fil du dialogue, la redoutable efficacité des mécanismes de conditionnement qui transforment des êtres humains en créatures monstrueuses qui ne répugnent ni au meurtre d’innocents, ni au viol et aux pratiques les plus sordides et les plus répréhensibles. Parce qu’il analyse lucidement et éclaire tous les aspects de cette forme de criminalité et en dénonce les mécanismes pernicieux, tout en se donnant à lire comme un récit littéraire, l’ouvrage de Farid Benchikh est un excellent document sur le terrorisme islamiste. A ce titre, il gagne à être lu et relu.

Droit international public – Madjid Benchikh

1.530,00 د.ج
Le présent manuel étudie le droit international public général de notre temps. Il analyse d’abord les sujets de droit international (1èrepartie), ensuite le processus de formation des règles de droit international (2ème partie) et enfin les principaux problèmes relatifs à la mise en œuvre  de ces règles.Il montre que si l’Etat souverain reste le principal acteur et le seul sujet souverain de droit international, la multiplication des organisations internationales créées par les Etats et les progrès de la protection internationale des droits humains sont des signes d’une transformation de la société internationale et des règles qui en régissent les relations. Bien que produit au nom de l’égalité souveraine des Etats, le droit international porte la marque des rapports de domination et des inégalités léguées par l’Histoire récente ou plus lointaine. Il porte naturellement la marque des luttes pour la liberté qui ont conduit à l’émergence du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et des droits humains et à l’interdiction du recours à la force. Mais comme le montre l’auteur, l’effectivité des règles de droit international et notamment celle des règles qui répondent aux aspirations à la liberté, à l’égalité et à la paix rencontrent de nombreux obstacles qui peuvent être franchis, non par l’abandon du droit international, mais par la lutte des populations intéressées et la négociation, éclairées par l’analyse critique.

Les révolutions violées – Giuliana Sgrena

770,00 د.ج
« Pour les observateurs superficiels, la modernité des «printemps arabes» s’est limitée à l’utilisation des nouvelles technologies et des réseaux sociaux, alors que le rôle de protagonistes des femmes et leurs revendications de genre, le véritable résultat moderne des révoltes, a été généralement ignoré. C’est surtout la complexité d’une révolution et des obstacles à surmonter qui a été sous-estimée (…) Les médias occidentaux ont décrété la faillite des «printemps arabes», pour découvrir ensuite l’évolution désastreuse des révoltes, qui ont été bel et bien militarisées par l’Occident et l’Otan. « Ce livre est né de la nécessité de reconnaître le rôle de protagonistes des femmes par une lecture au féminin des révoltes, ainsi que du désir de comprendre pourquoi les printemps laïcs ont été suivis d’un vote islamiste…»

Sortir des extrêmes – Mustapha Cherif

670,00 د.ج
Cet ouvrage déconstruit les regards déformants sur l’islam. Les deux extrêmes, ceux qui l’instrumentalisent et le trahissent, et les autres qui le dénigrent et pratiquent l’amalgame. Ces tendances intolérantes et dogmatiques perturbent le vivre ensemble. Il est impératif d’éveiller les consciences, de faire respecter le droit à la différence et d’oeuvrer de concert autour de valeurs universelles, pour sortir des extrêmes. La voie du juste milieu est présentée par l’auteur comme la plus propice pour relever les défis de notre temps. Ni intégrisme, ni intégration à un ordre injuste.

Mémoires d’outre-mère – Guy Bedos

670,00 د.ج
“ Je n’ai pas rêvé. J’ai bien vu ma mère frapper mon père avec un marteau. Je dois avoir entre deux et trois ans. Mon père est infirme. Quand il met la main dans sa poche, ça ne se voit pas. Il est même beau. Et fort. Un athlète. Dans un film américain d’aujourd’hui, il serait incarné par un type comme Antonio Banderas. J’ai vu des photos de lui, jeune, avant que ma mère ne le quitte et ne lui interdise de me voir. Sa main, toujours dans la poche. “ Ma mère a frappé mon père sur sa main atrophiée qu’il dissimule sous un gant de cuir noir. Je me souviens de l’odeur du cuir.Désagréable. Surtout par temps chaud. Un gant sans les doigts puisque dessous il n’y a pas de doigts. Enfin si, comme une patte de chien, des bouts de chair minuscules avec des ongles - des griffes - au bout. ”

Camus-Amrouche, des chemins qui s’écartent – Réjane Le Baut

700,00 د.ج
Jean El-Mouhoub Amrouche et Albert Camus furent aussi proches et aussi étrangers l'un à l'autre qu'il était possible en situation coloniale. De 1940 à 1960, leurs chemins, proches au début, allèrent s'écartant, illustrant le drame et l'échec d'une colonisation irrespectueuse par nature de l'être-même de l'Autre, qui ne pouvait être qu'Etranger. Réjane Le Baut, docteur ès lettres de l'Université Paris-Sorbonne, a enseigné à Alger de 1962  à 1968. Elle est l'auteure de plusieurs ouvrages et d'émissions de radio sur Jean El-Mouhoub Amrouche. Pierre Le Baut, né à Blida, licencié en philosophie de l'Université d'Alger, a obtenu la nationalité algérienne en 1963. Il a été secrétaire de la Société des études camusiennes de 1990 à 2005. Ensemble, ils ont rassemblé de très nombreux inédits des deux protagonistes de la tragédie algérienne et donné à lire les pièces du dossier: documents ici présentés pour l'histoire du Combat algérien.

Les clairons de la destinée – Mourad Benachenhou

620,00 د.ج
Ce livre dévoile une partie de ses mémoires de guerre. Cet ouvrage n’a nullement pour objet de remplir un vide créé dans l’esprit des Algériens par près de cinquante années d’embargo sur la période la plus glorieuse de notre histoire, mais seulement de raconter une histoire personnelle qui, au-delà de ses spécificités et de son caractère individuel, ne peut se comprendre que dans le contexte historique particulier où elle s’est déroulée : elle constitue donc un témoignage significatif, même si, dans l’écume du temps, il peut apparaître insignifiant.

Les présidents algériens à l’épreuve du pouvoir – Badr’Eddine Mili

670,00 د.ج
« Les Présidents algériens à l’épreuve du pouvoir » regroupe des réflexions et des analyses consacrées aux questions de l’Etat national, des idéologies, de la démocratie et des politiques développées par les différents dirigeants qui se sont succédé à la tête de la République de 1962 à 2014.

Le Japon et l’Algérie, une histoire de 50 ans d’amitié – Masatoshi Kisaichi

1.000,00 د.ج
« Au mois d’août 1958, une délégation était désignée pour le Sud-Est asiatique avec siège essentiel à Tokyo. M.  Abderrahmane Kiouane, qui auparavant avait effectué des missions de passage dans ces régions, avait été nommé chef de poste et moi-même chargé de le seconder […] Une fois chef de poste après le départ de M. Kiouane, en février 1961, la démarche visant à créer un Comité Japon-Algérie a été ce qui de prime abord m’a lié d’une amitié durable avec M. Utsunomiya, un grand homme politique dédié à nos deux pays.» M.Abdelmalek Benhabyles Premier Ambassadeur d’Algérie au Japon « J’ai fait partie des premiers Algériens qui ont « découvert » le Japon et la communauté japonaise des affaires. […] J’ai été moi-même souvent impliqué dans la coopération entre Sonatrach et JGC dont j’ai apprécié le remarquable professionnalisme. Des négociations souvent longues et tendues, mais, les engagements pris, une loyauté sans faille dans le respect du Shake-hand. La connaissance des dirigeants de JGC a été pour beaucoup dans mon admiration pour le Japon. » M.Sid Ahmed Ghozali Ancien Chef du Gouvernement «… Un demi-siècle après la participation de l’Algérie aux Jeux Olympiques de Tokyo de 1964, en tant que le seul athlète ayant représenté notre pays, les souvenirs de cette mémorable et historique participation sont toujours aussi vivaces dans mon esprit. […] Le drapeau algérien qui flottait dans le ciel de Tokyo suffisait à notre bonheur. Nous étions venus beaucoup plus pour affirmer notre présence sur la scène internationale. » M. Mohamed Yamani Premier représentant algérien aux Jeux Olympiques de Tokyo 1964

Des refuges et des pièges – Denise Brahimi

650,00 د.ج
Denise Brahimi a enseigné pendant dix ans à l’Université d’Alger (1962-1972), avant de devenir spécialiste des littératures francophones d’Afrique et du Maghreb à l’Université Paris VII. Ses premiers ouvrages portent sur les récits des voyageurs européens au Maghreb et au Proche-Orient. Elle a étudié les représentations de l’Orient, connues sous le nom d’orientalisme, dans la littérature et dans la peinture. Essayiste et critique, sa production balise plus de quarante années d’activité intellectuelle inlassable, couvrant les domaines de la littérature (Gordimer, Eberhardt), de la peinture (Dinet), du cinéma (Cinéma d’Afrique francophone et du Maghreb). Elle a consacré, entre autre, une excellente étude à l’oeuvre romanesque de Taos Amrouche et rédigé la préface de l’édition algérienne de Rue des tambourins (Casbah-Editions 2011). Les très nombreuses grottes qu’on trouve en Algérie ont été souvent utilisées comme lieu de défense et de protection contre toute sorte d’envahisseurs. C’est en ce sens que la littérature donne une valeur symbolique à leur présence dans le paysage, en référence à des événements récents ou anciens. Les grottes comportent aussi une part de mystère qui en fait le lieu de fantasmes et de rêves. Depuis L’Énéide de Virgile, on sait qu’elles sont à la fois le refuge de toutes les passions et le risque de leur ensevelissement...

Quand les Algériens lisent Camus – Afifa Bererhi

700,00 د.ج
Depuis des années, les Algériens écrivent à propos de Camus et de son oeuvre. Mais il est de bon ton de dire que Camus est censuré dans notre pays : une telle assertion dispense d’examiner simplement les éléments de ce rapport entre un écrivain français d’Algérie et un pays devenu indépendant ; elle dispense aussi de réfléchir aux raisons de ce « silence » sur un peu plus d’un demi-siècle. Aussi avons-nous rassemblé les références concernant Albert Camus, lui-même et son oeuvre, pour offrir un document qui établisse un état des lieux et qui puisse être consulté sans a priori. Nous trouverons, dans ce répertoire alphabétique, la majorité des Algériens (universitaires, journalistes, hommes politiques, écrivains, citoyens), ceux qui ont parlé de Camus, ont écrit sur lui ou y ont fait allusion. Nous entendons par « Algérien », celles et ceux qui ont la nationalité de ce pays et celles et ceux qui ont cette origine… les « Arabes » justement, de cet écrivain... Les auteures : Quatre universitaires algériennes, complices depuis les bancs de la Faculté des Lettres d’Alger dans les premières années de l’université après l’indépendance. Elles ont continué à éclairer de leurs analyses la littérature algérienne de langue française et ont organisé de nombreuses rencontres.

Combats étudiants pour l’indépendance de l’Algérie – Dominique Wallon

870,00 د.ج
UNEF-UGEMA « Le dialogue avec l’UGEMA, même à distance, est devenu avec le Congrès de Lyon, et jusqu’à juillet 1962, le cadre de la définition des positions de l’UNEF sur le fond de la guerre d’Algérie, sa nature et son issue souhaitable et nécessaire. (...) Même si, en 1960, l’UNEF ne formulait pas le mot « indépendance », le fait de dire ce que nous disions le soit constamment en dialogue avec l’UGEMA nous proje­tait nécessairement dans cette perspective. Il en fut ainsi pour le Congrès de Lyon parce qu’une prise de posi­tion politique claire était évidemment posée par l’UGEMA comme préalable à une reprise des relations. L’autre exigence — la nécessité de renouer d’abord les contacts avec « le Comité de liaison des orga­nisations étudiantes des pays coloniaux et nouvellement indépen­dants » —, avait un caractère surtout formel, mais aussi politique, car elle permettait de situer clairement le problème algérien dans le cadre de la décolonisation générale de l’Afrique. Les avancées de l’UNEF sur ces sujets sont donc venues à par­tir d’une stimulation externe, celle de notre partenaire algérien, ce qui était plus que normal, nécessaire. Ces avancées et la reprise des relations avec l’UGEMA, vont naturellement propulser l’UNEF à l’avant-garde du mouvement syndical.

Docteur Ahmed Aroua, mon ami – Messaoud Djennas

750,00 د.ج
« Le décès d’Ahmed Aroua, mon ami de toujours, est survenu le 27 février 1992 à Alger, des suites d’une longue et cruelle maladie. À elle seule, cette date commémorative justifierait amplement la publication du présent ouvrage. Plus que cela néanmoins, elle se veut aussi, je dirais presque surtout, un hommage posthume autant à l’amitié qu’à la vie et à l’œuvre d’un grand fils de l’Algérie. Mon profond souhait est de voir le présent ouvrage contribuer, si peu que ce soit, à travers l’évocation d’une vie exemplaire et plus que ne saurait le faire l’affirmation d’une fidèle amitié à l’émergence d’un code moral dont notre jeunesse, quelque peu déboussolée par les incohérences et les turpitudes de notre système politique, ainsi que par les grands bouleversements qui affectent nos régions, a le plus grand besoin.»

De la Numidie à l’Algérie – Grandeurs et Ruptures – Karim Younes

1.000,00 د.ج
Qu’on ne s’y trompe pas, ce livre n’est pas seulement un alignement de dates et de faits historiques « têtus » et «fétiches » pour la génération de notre auteur, ou un mémorandum d’analyses politiques destinées à solder des comptes. Tant s’en faut ! L’essai regorge de purs moments d’émotion, de grande littérature. Soucieux de revalider la consistance et l’épaisseur historiques de la légende patriotique collective algérienne à travers un salutaire exercice d’étalonnage de la sienne, Karim Younes, redevenu dans cette partie de l’essai historien, interroge ses ancêtres, revisite son village d’origine, voyage avec sa mère dans le bateau qui la soustrait momentanément au dénuement de sa montagne, tente de faire le tour de la glorieuse et riche histoire de sa ville d’adoption : Bejaïa. Les mots précieusement choisis tracent et retracent invariablement, indéfiniment les contours des éclaircies futures, avant que d’être de nouveau des cieux francs, des horizons nouveaux désincarnés par des hommes fiers de dire et de célébrer les épopées communes pour conjurer définitivement les reniements multiples et pluriels des uns et des autres. Extrait de la présentation de M’hand Kasmi.

J’ai fait un rêve – Guy Bedos

500,00 د.ج
Résister par l'insolence et par le rire, Guy Bedos s'y attache, en comédien et en observateur féroce de notre société. De sa jeunesse algérienne, il tient l'antiracisme. Du refus de l'indifférence, l'engagement pour les droits de l'Homme. Du goût pour la liberté, l'indocilité face aux pouvoirs. De l'exigence de démocratie, l'appel à l'insurrection pacifique. Guy Bedos projette son rêve d'une société meilleure dans la jeunesse qui s'indigne et qui agit. Rencontre avec un homme irrésistiblement drôle et tourné vers la vie. « À ceux qui me demandent de quoi je me mêle, je réponds que je me mêle de ce que je regarde.» « Vive l'avenir ! Plus qu'un message, c'est un devoir pour l'idéaliste et le père que je suis. » « La Bourse ? Je m'en fous. J'ai choisi la vie. »