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Djebels – Mustapha Chelfi
Autour du personnage truculent de Benyoucef, Djebels déroule, à la manière d’Isabelle Eberhardt – oui, l’écriture mérite la comparaison –, l’histoire de trois communautés, musulmane, chrétienne et juive, qui cohabitent et s’affrontent tandis qu’autour d’elles, la guerre embrase le paysage et pousse les protagonistes à leurs extrémités. Le récit se déroule à Miliana, au pied du Zaccar où les combats font rage ce début de guerre de notre libération.
Au-delà d’un récit où la réalité et la fiction cohabitent et s’entremêlent, le sentiment d’un aboutissement inachevé et de gâchis transparaît, aujourd’hui, avec d’autant plus de cruauté que le temps et l’histoire du pays ont fait leur œuvre.
Après une longue carrière de journaliste, Mustapha Chelfi signe ce formidable roman qui croque, à la manière d’Isabelle Eberhardt, des scènes de vie à Miliana, au pied du Zaccar que la guerre embrase aux premières heures de la Révolution de 1954. Trois communautés, musulmane, juive et chrétienne, y cohabitent et s’affrontent dans une fausse tranquillité qui présage les brisures futures.
Dans ce « Djebels » où s’entremêlent de façon magistrale la réalité et la fiction, Mustapha Chelfi nous fait don de son sens de l’humour et du sentiment d’un irrémédiable gâchis.
Écris et je viendrai – Meryem Belkaïd
Adolescents, Leila et Ali sont longtemps indifférents l’un à l’autre. En 1993, un drame qui touche Ali de plein fouet bouleverse leur vie et les lie à jamais. Comment surmonte-t-on les traumatismes d’une guerre civile ? Leila, tout en s’efforçant de construire sa vie et sa carrière en France puis aux États-Unis, est hantée par cette question et par le destin d’Ali. De son côté, après quelques années en France, Ali qui n’a jamais cessé de penser à Leila, rentre en Algérie et cherche force et réconfort dans une pratique spirituelle. Pourront-ils, au fil des années et de leurs rencontres, surmonter deuils et exils et vivre pleinement leur amour ?
De Londres à Jérusalem Terreur promise – Akli Ourad
Il y a beaucoup de larmes mais aussi de l’humour noir et du sarcasme dans cette première œuvre littéraire d'Akli Ourad, qui se lit comme un roman, voire un thriller. Missionné par la Banque centrale, l’auteur ne sait pas qu’il s’apprête à sauter à pieds joints dans l'horreur, en Cisjordanie. Les tracasseries subies à l'aéroport d'Heathrow, à Londres, puis à Tel Aviv, ne sont rien à côté de ce qui l’attend sur le terrain. La mort, partout. La sienne qui le menace, une nuit dans un abri anti bombes à Naplouse, et surtout celle de toute une population, jour et nuit. Des Palestiniens martyrisés mais résistants, jamais résolus à mourir. Expropriations, confiscations de terres, enfermement, déshumanisation, colonies, barrages, assassinats. Après quelques jours passés sur ce territoire de non-droit, Akli Ourad nous livre, un regard implacable sur la nature du régime israélien, qui a fait de l'apartheid son credo. De Londres à Jérusalem, la terreur est promise au cœur du cyclone israélien.
Ça sentait l'indépendance, mais la tourmente était encore bien présente dans les campagnes algériennes. C'est dans l'une d'entre elles, en Kabylie, qu'est né Akli Ourad, le 12 janvier 1962. Ingénieur diplômé de l'École nationale des travaux publics d’Alger, il se plonge, corps et âme, dans le printemps berbère, puis dans le théâtre en compagnie de comédiens chevronnés tels que Medjoubi, Benguettaf et Sonia, sans oublier Kateb Yacine. Installé en Angleterre depuis 1993, il rejoint l'université de Birmingham où, grâce à un master, il est recruté en tant que chercheur associé, avant de devenir un expert international à succès, en économie routière.
La dernière nuit du raïs – Yasmina Khadra
« Longtemps j’ai cru incarner une nation et mettre les puissants de ce monde à genoux. J’étais la légende faite homme. Les idoles et les poètes me mangeaient dans la main. Aujourd’hui, je n’ai à léguer à mes héritiers que ce livre qui relate les dernières heures de ma fabuleuse existence.
« Lequel, du visionnaire tyrannique ou du Bédouin indomptable, l’Histoire retiendra-t-elle ? Pour moi, la question ne se pose même pas puisque l’on n’est que ce que les autres voudraient que l’on soit. »
Avec cette plongée vertigineuse dans la tête d’un tyran sanguinaire et mégalomane, Yasmina Khadra dresse le portrait universel de tous les dictateurs déchus et dévoile les ressorts les plus secrets de la barbarie humaine.
L’enfant du peuple ancien – Anouar Benmalek
Queensland, nord-est de l’Australie, décembre 1918. Une odeur de printemps salé. Kader, bouleversé regarde le corps défait de sa femme Lislei, mourante.
D’étranges dieux ont présidé à leur rencontre. En 1870, Lislei, l’Alsacienne, est emportée dans la tourmente sanglante de la Commune tandis que Kader, l’Algérien, est fait prisonnier au cours de la révolte des tribus sahariennes contre les colons français.
Tous deux sont déportés en Nouvelle-Calédonie et réussissent à s’évader sur Ie même rafiot se dirigeant vers l’Australie.à son bord, ligoté, gémit un drôle de petit garçon : Tridarir. Dernier représentant des Aborigènes de Tasmanie décimés par les colons australiens, l’orphelin courageux tente de retrouver les mythiques Sentiers des
Rêves de son peuple...
Roman d’aventures et d’amour à couper le souffle, L’Enfant du peuple ancien entraîne le lecteur aux confins d’une humanité très lointaine, nourrie de rêves magiques et fondateurs... Ce voyaqe initiatique, conjugué
à une traversée délicieusement romanesque de l’Histoire, confirme l’humanisme désarmant d’Anouar Benmalek
Tu ne mourras plus demain – Anouar Benmalek
« Avant ta mort, je projetais d’écrire sur ta famille et sur celle de mon père. S’y trouvaient réunis, me semblait-il, tous les ingrédients pour une saga enfiévrée courant sur deux siècles et demi au moins, mêlant Afrique, Europe, monde arabe, religions, langues, sur fond de fureurs apocalyptiques, d’amours et de violences folles.
Peut-être aspirais-je en définitive à faire le beau devant toi en te montrant que le fils que tu as allaité et mouché s’était métamorphosé en écrivain, capable non seulement de ressusciter tes chers disparus mais également de redonner leur cohérence à leurs vies révolues, en rapiéçant au besoin les épisodes les plus douloureux ou les moins honorables ! »
Qui s’étonnera que j’écrive ? Ma généalogie est un roman.Mais aujourd’hui maman est morte. Et le seul roman que j’aimerais écrire, c’est celui de l’amour que je ne lui ai pas assez manifesté
Le fils du pauvre – Mouloud Feraoun
La nuit du corsaire – Corinne Chevallier
Corinne Chevallier est née et vit à Alger. En 1985, à la demande de Noureddine Aba, elle écrit un premier livre pour les jeunes : Des Ruines, des chèvres, des bateaux… En 1986, elle publie à l’OPU Les Trente premières années de l’État d’Alger, 1510-1541. En 1992, elle collabore, à la collection « histoire de l’Histoire » de la maison Hatier avec Prisonnier de Barberousse, qui obtient le prix du roman historique pour la jeunesse de la ville de Nancy. En 2001, elle publie un roman, La petite fille du Tassili, chez Casbah-Editions.
Passionnée par l’histoire de sa ville natale, elle se consacre depuis quinze ans à des recherches sur la période du XVIe siècle