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Les Croisades vues par les Arabes – Amin Maalouf

410,00 د.ج
« Chaque fois que nous évoquons les croisades, c'est à travers les récits des croisés. Mais il y a aussi ceux qui ont été envahis par les croisés, et qui étaient les habitants de ces territoires. Justement, Amin Maalouf  publie  chez  Jean-Claude Lattès Les croisades vues par les Arabes.  Voilà l'autre bout de la lorgnette  Il faut bien constater que les versions orientales et occidentales ne coïncident guère. Nous avons, nous, écrit notre propre vision  pendant ce temps, ils ont écrit la leur. C'est pourquoi cette nouvelle histoire des croisades ne ressemble à aucune autre. » Alain Decaux de l'Académie française. France Inter   « Un ouvrage remarquable qui complète plus qu'il ne contredit celui de René Grousset. » Eugène Mannoni, Le Point.   « Amin Maalouf a écrit une histoire attachante, agréable à lire, qui constitue une image renversée de ces contes de fées que sont pour nous les croisades .» The New Yorker.   « Les croisades vues par les Arabes nous offre une perspective inhabituelle de la confrontation entre l'Europe occidentale chrétienne et le Moyen-Orient musulman. » The Economist, Londres.

Georges Bouqabrine – Benamar Médiene

670,00 د.ج
« Tu es où Georges ? – Je suis mort, et depuis longtemps… Tu le sais aussi bien que moi ! – Oui,   je  le  sais…  Mais  où  est  ta  mort ? Dis-moi, Georges, quand quelqu’un perd un ami, que devient-il ? La moitié de deux ou la moitié de soi ? – Gros malin, la réponse est dans la question de celui qui la pose !  –  Les questions ne sont pas de moi… Je les ai piquées à ne je sais plus qui, mais reconnais-le, elles tiennent la route ! – La route, n’exagérons rien… l’impasse des cogitations, c’est plus probable ! – Alors dis-moi où est ta mort ? – Elle est là, enfouie avec ce qui reste de ma carcasse… Elle est là, et n’importe où, en deux endroits peut-être. Avoir deux tombes, me convient très bien...  – Il me faut les trouver, Georges… Je veux dire la bonne, ta vraie tombe… » ( page 14.)  Dans ce récit lyrique et baroque, Benamar Mediène fait du lecteur un complice en recel littéraire, un voyageur clandestin dans les océans de la littérature et dans le partage du butin des mots, et du désir de s’en étourdir. Sans ménagement ni fausse pudeur, l’auteur entraîne le liseur dans les tumultes de la vie d’un petit immigré transplanté d’une colline nue et sèche d’Algérie, vers les herbes hautes et le fleuve de la Charente. La vie de Malik Youm, nom du narrateur, est révélée au miroir de celle de Georges, pygmalion fantasque et fraternel. Un « cœur d’homme à gueule d’enclume », qui pense mal ou à côté ou contre, un poète en quelque sorte qui jamais ne ligote sa pensée ni sa langue.

Mouloud Feraoun, un écrivain engagé – José Lenzini

1.230,00 د.ج
“ Jusqu’au bout, sans tapage, avec un courage tranquille, Mouloud Feraoun sera « engagé ». Refusant d’accepter de de Gaulle en personne un poste prestigieux… il s’occupera des Centres sociaux, un projet socio-éducatif pour les plus démunis. Cette dernière fonction et sa notoriété d’écrivain lui vaudront, d’être assassiné à Alger, en 1962, avec cinq de ses collègues, par un commando de l’OAS, quatre jours avant la proclamation du cessez-le-feu qui a mis fin à la guerre de libération nationale. ”                                                                                                                   José Lenzini   “ J’ai lu le livre d’un trait et lorsque je l’ai refermé, c’était comme si je sortais d’un pèlerinage dans ma propre histoire et j’ai été heureux de tenir entre mes mains la première biographie vraie, complète et sérieuse écrite sur Feraoun ” Ali Feraoun (extrait de la préface)

Chérifa ou le serment des hommes libres – Ali Bedrici

800,00 د.ج
Chérifa ou le serment des hommes libres est une histoire à plusieurs dimensions : au premier plan, une belle histoire d’amour comme il peut en exister partout entre deux jeunes gens. Le second plan représente la vie dans les montagnes et les Haut-Plateaux où les Algériens luttent pour vivre au milieu de l’hostilité coloniale, situation explosive qui va engendrer le troisième tableau dont la poudre et le sang forment le décor. L’amour et la haine, l’injustice et la révolte, la souffrance et l’espoir sont les ingrédients de ce roman qui voyage entre la fiction et la réalité historique de l’Algérie de la seconde moitié du dix-neuvième siècle. L’amour qui brûle le cœur de Chérifa et d’Ahmed n’a d’égal que la flamme patriotique de Mokrani et de Cheikh Aheddad qui se sont révoltés contre l’injustice coloniale et qui vont faire de l’insurrection de 1871 un jalon déterminant dans l’histoire de l’Algérie contemporaine.

Sous le pavillon des raïs – Amèle El-Mahdi

820,00 د.ج
« Je me suis longtemps demandé avant de renoncer à comprendre les hommes et leurs motivations, pourquoi ils tiennent tant à faire de leurs armes ces outils de la mort, de vrais bijoux !  La guerre  est-elle moins laide si elle est faite avec de belles armes ? La mort n’est-elle  plus hideuse si elle est provoquée par un pistolet en or ? Ou bien le sang n’est-il plus aussi rouge si c’est un yatagan incrusté de diamants qui le fait couler ? » Amèle El Mahdi qui nous a fait voyager à travers les immensités de notre sublime Sahara, change de cap avec ce nouveau roman et nous emmène voguer  avec les raïs sur les eaux de la Méditerranée ; elle  nous ouvre les portes des palais des deys et des pachas  d’Alger et nous livre leurs secrets les mieux gardés ; elle nous fait surtout partager les souffrances des Algérois face aux malheurs et fléaux qui les frappaient régulièrement. Sous le pavillon des raïs est l’histoire de la ville d’Alger entre le XVIe et le XIXe siècles racontée par un héros de cette fabuleuse époque.C’est un roman riche en évènements et en informations sur cette partie de notre histoire qui reste hélas! largement méconnue.

La quatrième épouse – Kaddour M’hamsadji

970,00 د.ج
Ce roman, La Quatrième épouse, complète un thème général abordé dans Le Silence des cendres et dans Le Rêve derrière soi ; il porte sur quelques aspects de la vie quotidienne de la société algérienne pendant la guerre d’Algérie (1954-1962). Et pas seulement… La colonisation a forcément eu son juste contraire : la décolonisation. Mais de l’émancipation de la femme et… de l’homme, qu’en est-il ? Aussi est-il vrai que, tout comme l’Algérie, la femme est « dépossédée » de sa personnalité et que, tout comme le peuple, l’homme est « spolié » de son pur héritage civilisationnel. […] La Quatrième épouse est le roman des rapports humains, plus largement, entre la femme et l’homme, entre les hommes et les femmes, là où une âme est éprouvée par l’esprit systématique du mépris, de la domination et donc de l’injustice. K. M’H.

Fils du Shéol – Anouar Benmalek

970,00 د.ج
Tout commence dans la touffeur ignoble d’un wagon à bestiaux. Le jeune Karl y fait la connaissance d’Helena, son bref et unique amour le temps du voyage.À son arrivée en Pologne, le gamin juif est gazé. Dès lors, depuis un étrange séjour des morts, le Shéol, il est condamné à regarder évoluer les siens et à tenter d’éviter désespérément la catastrophe. Ainsi retrouve-t-il son père, devenu Sonderkommando. Dans la noirceur de sa condition, ce dernier rêve à sa lumineuse Élisa, la mère de Karl, rencontrée et épousée en Algérie des années auparavant. Poursuivant son effroyable voyage à rebours, Karl croise Ludwig, son grand-père, qui au début du siècle a servi dans l’armée allemande du Sud-Ouest africain. Et le secret que l’aïeul n’a jamais pu raconter de son vivant – sans doute la clé de leur destinée à tous –, son petit-fils finit par l’apprendre depuis sa nouvelle demeure : celui de l’existence d’Hitjiverwe, une jeune femme héréro passionnément aimée, victime avec son peuple d’une barbarie oubliée, terrible avertissement aux générations futures. « Le Faulkner méditerranéen. » L’Express « Benmalek reprend là où Camus s’est arrêté. » Harvard Review

Le sanglot du chardonneret – Farid Benyoucef

500,00 د.ج
De nouveau le fracas des bombes allait faire trembler le territoire sur ses tréfonds. Comme à chaque fois que ça les démangeait, ils se mettaient à nous taper dessus comme des sourds. Et dans l’impunité de leurs avions furtifs, ils faisaient pleuvoir sur nos têtes les éclairs et la foudre, persuadés qu’ils étaient que le vaccin contre la rébellion qu’ils pensaient nous avoir administré depuis la nakba avait besoin de temps à autre de piqures de rappel. Tout était bon pour nous chercher chicane et quand les raisons n’existaient pas ils les inventaient. Les prétextes les plus futiles étaient bons pour faire fondre sur nous leurs ptérodactyles de fer et de feu. « Salut, chardonneret, vif-argent, feu follet ! Enflamme, embrase tout jusqu’à l’âme des âmes ! L’ondée des dons divins inondera ton corps quand tu ne verras plus autour de toi que cendres. Alors tu goûteras les secrets de l’Aimé. Tu Lui consacreras, oiseau parfait, ton être, et tu ne seras plus. Ne seras plus que Lui ! » ( Farid-eddine ‘Attâr : La conférence des oiseaux ou Mantiq el-tayr )

Salve de colombes – Mohamed Attar

500,00 د.ج
Mokhtar Attar est poète, fondamentalement. Il est un artisan poète qui cisèle, en orfèvre, les mots avec un outil magique, la concision. Il possède ce génie de la formule appliqué avec un rare bonheur à la quintessence de la beauté. Ses fugacités nous réconcilient avec l’humain dans ce qu’il a de meilleur, et avec l’universel dans ce qu’il a de plus transcendantal. Nous lui devons de nous faire découvrir comment l’entrechoquement des mots peut susciter la plus sublime des musiques. Et nous y prêtons avec éblouissement tous nos sens pour en capter le suc. Ces pensées dont la hauteur facilite l’élévation, fusent comme des feux sans artifices dans un ciel réconcilié avec la sérénité. Ces Salves de belles colombes, hirondelles annonciatrices des plus beaux printemps, forcent l’admiration, et méritent une salve nourrie d’applaudissements.

La prière de Shéhérazade – Fatiha Nesrine

600,00 د.ج
Qu’y a-t-il de commun entre Inès et Hillal, les cinq dormants, Shéhérazade, Luis le descendant des incas ou Cléopâtre Séléné et Juba II ? Tous ces personnages recherchent la lumière dans le souffle créateur, la transgression des lois sociales, l’ailleurs pour lequel on embarque clandestinement ou le refuge dans les rêves. Chemin faisant, ils découvrent le poids des mots comme amour, justice et liberté. Lucides ou désenchantés, tous finissent par cueillir le bonheur auquel ils aspiraient en réalisant que la lumière était en eux.

L’amour loup – Anouar Benmalek

950,00 د.ج
C’est à Moscou, au temps des « bourses rouges », que Chaïbane, étudiant ingénieur algérien, rencontre Nawal, une Palestinienne, étudiante en médecine. Chaïbane tombe amoureux d’elle. Elle lui parle de son père et de son frère, égorgés par une milice libanaise. Mais, très vite, il perd sa trace. Il emprunte de l’argent et part à sa recherche en Syrie, dans l’enfer des camps de réfugiés, puis au Liban. Dans sa quête pour retrouver la jeune femme, il sera le témoin des pires folies humaines : nationalismes, fanatisme, vengeance sordide, mépris et destruction. Avec, toujours, en toile de fond, la « malédiction » d’être Arabe à la fin de ce vingtième siècle de fer, de sang et d’égorgements. Mais en même temps, et parfois dans le coeur des mêmes personnes, Chaïbane rencontrera la bonté, la tendresse, une soif d’amour infinie. Entre Moscou et Beyrouth, Damas et Samarkand, un grand livre d’espoir et de désespoir.

Un concert à Cherchell – Nora Sari

750,00 د.ج
Dans cette ville chargée d’histoire, l’auteure, du regard de l’enfant qu’elle était à Cherchell, et de la mémoire qu’elle porte à travers une saga familiale, balaie plusieurs générations. Des petites filles modèles, rangées, insouciantes, évoluent autour de la chaleur des aïeules, des grands-mères et des tantes, sous le regard vigilant du père, le Marchand d’alphabet. Elles déambulent au sein de différentes maisons familiales, qui constituent les ports d’ancrage de leur enfance. Jalons de cet itinéraire cherchellois, ces demeures sont plantées dans un environnement coloré, riche, empreint d’une culture et d’un art de vivre existant bien avant l’occupation française, et dont l’art culinaire et la musique arabo-andalouse constituent la clé de voûte. Cet ouvrage autobiographique, comportant quatre-vingt-huit nouvelles, rassemble un éventail de chroniques cherchelloises, vécues ou connues de l’auteure, en 1952, année de ses sept ans. Née en 1945 à Cherchell (Algérie), Nora Sari, enseignante et fille d’enseignant, a mené une carrière de professeur de français dans plusieurs lycées d’Alger. Attirée par le monde de la presse, elle publiera des articles culturels dans différents quotidiens nationaux ainsi que dans des revues littéraires. "Un concert à Cherchell" est sa première expérience dans l’écriture romanesque.

Le châle de Zeineb – Leila Hamoutene

500,00 د.ج
Parfois, certaines circonstances nous rendaient nos aïeules encore plus présentes, les mêlant étroitement à notre vie le temps d’une évocation, d’un événement. Le passé surgissait alors, tel un animal chimérique, transportant dans sa gueule sanguinolente des drames dont nous découvrions l’ampleur plus d’un siècle après. Des voix s’élèvent, qui racontent l’histoire de l’Algérie. Des femmes se rejoignent dans leur évocation du passé, elles sont liées par le sort d’une enfant de sept ans livrée à la violence de l’occupation française: Zeineb, leur aïeule. Chaque voix apporte sa part d’émotion dans le fracas des événements tragiques qui bouleversent le pays, arrachant ces femmes reléguées de l’ombre où l’on voudrait les enfouir, les amenant vers la lumière pour entendre la force de leur cri et de leur amour.

Les oiseaux de la nuit – Mohamed Djaafar

620,00 د.ج
Pendant que les grands du moment s’appliquent, à coups d’intrigues et de coups bas, à démentir l’adage qui prétend que les loups ne se s’entre-dévorent pas, les pauvres hères qui hantent les zones d’ombre de la capitale se demandent à quelle sauce ils vont être mangés. En effet, s’il faut en croire une rumeur persistante, les mendiants et les SDF feront bientôt l’objet d’une mesure d’expulsion. Pour l’instant, ils sont, en toute ignorance de cause, au centre des tractations politiques d’un parti rongé par ses luttes intestines. D’une actualité troublante, ce roman, écrit en 1992, a été réaménagé, vingt ans après, sans que son intégrité et sa trame initiales n’en soient affectées.

Tin Hinan, ma reine – Amèle El-Mahdi

650,00 د.ج
Qu’elle soit légende ou réalité, l’histoire de Tin Hinan mérite d’être connue. Un peuple capable d’inventer le mythe « Tin Hinan » et de lui faire traverser quinze siècles grâce au seul canal de la tradition orale mérite de le voir se perpétuer. Si en revanche la reine Tin Hinan a réellement existé, alors ce livre peut être considéré comme une humble tentative de faire parler de nouveau de cette souveraine du monde touareg, de lui attribuer la place qui lui est due parmi les grandes reines et héroïnes qui ont marqué l’histoire de l’Algérie .

La fontaine de Sidi-Hassan – Ahmed Benzelikha

500,00 د.ج
En arrivant à Alger, la veille du débarquement français, le peintre espagnol Delbrezcque ne s’imaginait pas peindre un portrait de Bey sur fond d’arme secrète, d’idylle contrariée et d’implacable lutte du Bien et du Mal. C’est ainsi que Da-Mohand l’inventeur d’El-Tarèq, Mourad le Saharien, l’infâme Si-Amar, la belle et intelligente Hasna, Saïd El-Maadhadi le chasseur de fauves et tant d’autres personnages réels ou imaginaires, animeront la vive trame romanesque de ce livre, où la fontaine pérenne de Sidi Hassan, démontrera, à l’instar de l’inscription que porte son fronton, que « Seul Dieu est victorieux ».

Qu’attendent les singes – Yasmina Khadra

1.000,00 د.ج
« Merveilleusement maquillée, les che­veux constellés de paillettes, les mains rougies au henné avec des motifs berbères jusqu’aux poignets, on dirait que le drame l’a cueillie au beau milieu d’une noce. Dans ce décor de rêve, tandis que le monde s’éveille à ses propres paradoxes, la Belle au bois dormant a rompu avec les contes. Elle est là, et c’est tout.Fascinante et effroyable à la fois. Telle une offrande sacrificielle... » Une jeune étudiante est découverte assassinée dans la forêt de Baïnem, près d’Alger. Une femme, Nora Bilal, est chargée de mener l’enquête, loin de se douter que sa droiture est un danger mortel dans un pays livré aux requins en eaux troubles. Qu’attendent les singes est un voyage à travers l’Algérie d’aujourd’hui où le Mal et le Bien se sentent à l’étroit dans la dia­blerie naturelle des hommes.

Tahar Djaout ce tisseur de lumière – Djoher Amhis- Ouksel

600,00 د.ج
Professeure de lettres françaises, inspectrice de l'enseignement, DjoherAmhis-Ouksel a consacré de longues années à l'éducation et à la formation. Fidèle à sa vocation et forte d'une expérience de pédagogue chevronnée, elle œuvre aujourd'hui, sans se lasser, à mettre « à la portée de la jeunesse les grands textes de la littérature algérienne. Sa contribution s'est traduite par  la  publication, dans la collection « Empreintes », d'ouvrages consacrés à Mohammed Dib, Mouloud Feraoun, Mouloud Mammeri, Malek Ouary el Taos Amrouche.   Tahar Djaoul... Vie brisée eil plein essor ! Comment oublier - cet intellectuel si puissamment attaché à ses valeurs et à ses idéaux, si profondément enraciné parmi les siens ? Le dernier été de la raison, son ultime message publié à titre posthume, restitue avec courage, lucidité el talent une période particulièrement dramatique de l'histoire récente de l'Algérie. Il nous incite plus que jamais à relire et à méditer tous ses textes porteurs de lumière, de beauté, de vérité.

Benhadouga, la vérité, le rêve, l’espérance – Djoher Amhis- Ouksel

600,00 د.ج
Professeure de lettres françaises, inspectrice de l'enseignement, Djoher Amhis-Ouksel a consacré de longues années à l'éducation et à la formation. Fidèle à sa vocation et forte d'une expérience de pédagogue chevronnée, elle œuvre aujourd'hui, sans se lasser, à mettre à la portée de la jeunesse les grands textes de la littérature algérienne. Sa contribution s'est traduite par la publication, dans la collection « Empreintes », d'ouvrages consacrés à Mohammed Dib, Mouloud Feraoun, Mouloud Mammeri, Malek Ouary et Taos Amrouche. « L'auteur surprend par la liberté de ton et de vocabulaire qui, sans se départir d'une certaine retenue, n'en bouscule pas moins des conventions plus proches de l'hypocrisie sociale que de la bonne éducation. « C'est que Benhedouga, homme d'un savoir-vivre exemplaire et d'une grande discrétion, n'entendait pas réduire son activité littéraire à celle d'un thuriféraire, d'un poète de cour ou d'un témoin complaisant. Révolutionnaire dans l'âme, il s'est octroyé le droit au rêve et à l'espérance, mais il s'est également imposé le devoir de venté. Il s'est voulu éveilleur des consciences, convaincu que, sur une Algérie qui avait tant pavé pour se rêapproprier son destin, planait le péril sérieux de la régression né de la confusion entre passéisme et reconquête des valeurs patrimoniales... ». Mouloud ACHOUR (extrait de la préface).

Constantine – Robert Attal

350,00 د.ج
Toujours marqué par les émeutes raciales de 1934, Robert Attal retrace dans de brèves séquences et dans un style vif et imagé, la vie colorée, chaleureuse et bruyante des scènes de la vie du ghetto de Constantine : le marché de Souk El Acer, le cimetière juif, Zmirda la servante séduite et abandonnée, Julot le coiffeur devenu aveugle, l'oncle Chlomo dont la jeunesse sera piétinée puis détruite par la Grande Guerre, les amours épistolaires, platoniques ou fiévreuses des adolescents. Arrive la guerre d'Algérie avec un quotidien véhiculant le danger, la violence et une cassure croissante entre Juifs et Musulmans qui vivaient en harmonie. L'espoir renaît le 13 mai 1958 avec le retour du général de Gaulle, accueilli avec une ferveur passagère qui se transforme un an plus tard en désamour. La perspective d'une Algérie dirigée par le Fln fait resurgir chez les Juifs la crainte d'un retour à leur condition antérieure de dhimis. Pris entre deux feux : l'Oas et le Fln, les Juifs se préparent à un exode définitif après l'assassinat du chanteur Raymond. Robert Attal raconte avec talent l'histoire vivante et tragique du ghetto de Constantine. À lire !

Samarcande – Amin Maalouf

Samarcande, c’est la Perse d’Omar Khayyam, poète du vin, libre penseur, astronome de génie, mais aussi celle de Hassan Sabbah, fondateur de l’Ordre des Assassins, la secte la plus redoutable de l’Histoire. Samarcande, c’est l’Orient du XIXe siècle et du début du XXe, le voyage dans un univers où les rêves de liberté ont toujours su défier les fanatismes. Samarcande, c’est l’aventure d’un manuscrit né au XIe siècle, égaré lors des invasions mongoles et retrouvé six siècles plus tard. Une fois encore, nous conduisant sur la route de la soie à travers les plus envoûtantes cités d’Asie, Amin Maalouf nous ravit par son extraordinaire talent de conteur. À la suite d’Edgar Allan Poe, il nous dit : « Et maintenant, promène ton regard sur Samarcande! n’est-elle pas reine de la Terre ? Fière, au-dessus de toutes les villes, et dans ses mains leurs destinées ? »

La femme en clair-obscur – Djamila Lounis Belhadj

800,00 د.ج
Ce recueil, précédemment intitulé Nos histoires de femmes , est le produit d’une observation attentive de la société et, particulièrement, de l’intérêt qu’attache l’auteur à la condition féminine sous nos cieux, une condition où l’obscur ne cesse, hélas, de gagner du terrain sur le clair. Situation inquiétante qui ne laisse de nous interpeller et qui s’exprime dans chacun des textes – inspirés de faits vécus – qui composent ce livre.