Affichage de 376–400 sur 552 résultatsTrié par popularité
Tu es plus libre que tes geôliers – Jamila Rahal
Tu es plus libre que tes geôliers est un roman historique qui prend ses sources à la fin du 19ème siècle à Tlemcen et à Nedroma, se poursuit à Paris, Oran et Alger, avant de s’achever à Maghnia en 1954.
C’est une fresque haute en couleurs et en émotions, qui met en scène trois grandes familles, les El Hassar, les Lassaci et les Senhadji, aux prises avec l’histoire de notre pays, depuis les «Jeunes Algériens » jusqu’au mouvement national, en passant par les deux grandes guerres mondiales. Habilement insérées dans la grande Histoire, ces sagas font revivre de l’intérieur des scènes palpitantes d’amour et de guerre.
Kella – Mimoun Ayer
Bien mieux que mille rendez-vous peuvent valoir certains hasards. Au retour du Hoggar et du Tassili, un couple d’Américains, April et Alan Ellis, découvre une artiste peintre de génie. Guidée par ces touristes de passage chez elle, dans le désert, la jeune et divine Kella ira s’exposer et exposer son oeuvre à New York, entre le vert-de-gris d’une célèbre statue et les tentations d’un Times Square étourdissant. Gazelle ne pouvant se passer de l’ocre de ses dunes, Kella reviendra sur ses terres, forte d’une leçon que le lecteur méditera grâce à elle, ne balançant d’aucune façon entre ce que les hommes savent inventer d’éphémère, et les beautés éternelles
créées par Dieu. Sans oublier l’amour. Bien malins ces génies bleus, qui aiment si mal jouer avec les coeurs de bien des personnages du roman.
Meurs, tu vivras plus heureux – Ahmed Brahmi
Jeune cadre bardé de diplômes et ambitieux, Nabil est prêt à tout sacrifier, y compris l’amour de sa vie, pour gravir rapidement les échelons. Pourtant, le jour de sa promotion au sommet de la hiérarchie, il découvre un vide immense et décide d’en finir. Sa rencontre avec Salah, un Zorba algérien presque illettré, change complètement sa destinée.
Le seuil du moment – Leila Hamoutene
Depuis le 8 mars, Warda a tenté de mettre de l’ordre dans ses pensées, elle a même quelques certitudes, elle prendra part à toutes les expressions de cette volonté populaire tant espérée.
Advienne que pourra.
Tel Orphée descendant dans les profondeurs de l’enfer pour ramener Eurydice à la vie, l’héroïne du roman s’immerge dans les souvenirs qu’elle a partagés avec l’homme qu’elle aime pour le garder vivant, mais la fulgurance d’un présent inattendu la rattrape et, c’est au seuil de ce moment d’entre deux, qu’elle se tient.
Leila Hamoutene est l’auteure de plusieurs ouvrages, romans, recueils de nouvelles et de poésies. Son roman, Le châle de Zeineb, a remporté le prix Escale Littéraire d’Alger en 2015. Elle vit à Alger où elle s’adonne à l’écriture et à l’animation d’ateliers d’écriture.
Pour l’amour d’Elena – Yasmina Khadra
A l’Enclos de la Trinité, un trou perdu dans l’Etat mexicain de Chihuahua, Elena et Diego s’aiment depuis l’enfance. On les appelle les « fiancés ». Un jour, Elena est sauvagement agressée sous les yeux de Diego, tétanisé. Le rêve se brise comme un miroir. Elena s’enfuit à Ciudad Juárez, la ville la plus dangereuse au monde. Diego doit se perdre dans l’enfer des cartels pour tenter de sauver l’amour de sa vie.
Pour l’amour d’Elena s’inspire librement d’une histoire vraie.
D’AMOUR ET DE GUERRE – Akli Tadjer
La quête éperdue d’amour et de liberté d’un jeune soldat kabyle propulsé dans un monde devenu fou.
1939, dans les montagnes de Kabylie. Adam a vingt ans et rêve de construire une maison pour Zina, son grand amour, la plus belle fille de Bousoulem. La vie serait si simple, si douce. Mais la guerre en décidera autrement. Arraché à son village et à sa fiancée, Adam est enrôlé de force par l’armée pour tuer des Allemands qu’il ne connaît pas, dans une France qu’il ne connaît pas.
Après s’être évadé d’un camp de travail réservé aux soldats coloniaux, il découvre avec ses compagnons un Paris occupé où il doit apprendre à survivre, entre rafles et marché noir, mauvaises rencontres et mains tendues. Guidé par ses rêves de liberté, retrouvera-t-il son Algérie et sa Zina bien-aimée ?
Ce roman, véritable bijou d’humanité, est un hymne aux grands oubliés de l’histoire de France.
La dame d’Ighil Ali – Djoher Amhis- Ouksel
Une lecture de Histoire de ma vie de Fadhma Aïth Mansour Amrouche
Un récit bouleversant.
Une vie d’exil, d’errance, de souffrances, tel est le destin de Fadhma Aïth Mansour. Cette éternelle exilée « ne s’est sentie chez elle nulle part »; elle est restée toujours la « Kabyle ».
Elle ne rêve que d’un retour au pays natal.
Aujourd’hui, plus que jamais, j’aspire a être enfin chez moi, dans mon village, au milieu de ceux de ma race, de ceux qui ont le même langage, la même mentalité, la même âme superstitieuse et candide, affamée de liberté, d’indépendance, l’âme de Jugurtha.
La Kafrado – Malika Chitour Daoudi
«... Ne t’inquiète pas, ma Dorato, ne lâche pas ma main. Nous ne sommes pas seules, nous sommes toi et moi.» Deux femmes, de deux continents différents fuient la Sicile au printemps 1862. Elles rejoignent une terre d’asile que l’on surnomme « la Ville du Jujube », en Algérie, pour y bâtir un lendemain plus sûr. En tournant le dos à un passé douloureux, elles fondent tous leurs espoirs en un domaine, « la Kafrado ».
Y trouveront-elles ce qu’elles recherchent ?
En souvenir de l’étrangère – Mouloud Achour
Avant la fin de la nuit, le monde entier apprit sa révérante mort.
Thomas Mann, Mort à Venise
A Venise comme à Alger, dans la réalité comme dans la fiction, la mort frappe.
A la dernière page de ce roman - le dernier pour lui - juste après le mot Fin en noir,
Mouloud Achour a barré octobre, remplacé par décembre 2020. D’un trait rouge. In extremis.
Prémonition d’un mois fatal et d’une nuit qui l’a emporté, lui et son sourire, sa bienveillance et son intelligente sagesse.
Révérence.
Son œuvre reste.
Les dupes – Ahmed Benzelikha
Un tableau volé, une histoire d’amour contrariée, une enquête haletante, une mystérieuse organisation élitiste, des émirs, un rescapé des camps de concentration et des héros tourmentés ou cyniques, font de ce roman un chassé-croisé entre amour, crime, argent, pouvoir et peinture d’art, où les rebondissements n’excluent pas la réflexion.
Peu à peu, se dessine ainsi, entre virtualité et matérialisme, fausseté et cupidité, un monde de dupes, où la vérité n’est jamais celle que l’on croit, mais où, malgré tout, la beauté et les valeurs se renouvellent, comme une chance, à chaque matin qui se lève sur les mégapoles déshumanisées.
Berbères Le codex d’Aylimas – Mourad Chetti
Le pays des Massylès est envahi par les troupes de Syphax qui s’apprête à faire le siège de Kirthan, obligeant l’aguellid Gaïa à un exode et un repli sur Hibboune la royale, afin d’y organiser la résistance. Le prince Massinissa a pour mission de mettre à l’abri le Codex d’Aylimas, symbole du pouvoir berbère.
Hanni Baal, de son côté, quitte l’Espagne en traversant l’Iber et les Pyrénées. Il franchit le Rhône et les Alpes avec ses éléphants et ses cavaliers numides. A leur tête, le général Mahar Baal qui devient une menace pour Rome et l’Italie, et permet au général Hanni Baal d’obtenir une première victoire, suivie par tant d’autres.
En Espagne, les frères Scipion Publius et Gnæus combattent les deux frères d’Hanni Ball, Sadar Baal et Megen. Ils proposent une alliance à Syphax qui accepte, pour affaiblir Karthage sur son propre sol et pour étendre son territoire aux dépens du royaume voisin.
Pendant ce temps, Gaïa renforce son alliance avec Karthage au prix d’un sacrifice : il y envoie son fils Massinissa comme otage royal. Sa mère, la reine Titrit, l’y accompagnera.
Zelda – Meriem Guemache
Au seuil de la quarantaine et encore marquée par un divorce houleux, Zelda est persuadée qu’elle finira sa vie seule. Pourtant, lors d’un reportage en Sicile pour un magazine électronique, le destin met sur son chemin un Italien charmant, romantique et galant. C’est le début d’une histoire passionnante, riche en imprévus et rebondissements, qui entraîne le lecteur dans le sillage de cette héroïne vive et attachante, de l’Ile Sainte Marguerite au palais de Kourdane, en passant par les ruines romaines de Tipaza et les splendeurs séculaires de Palerme.
Insoumises – Saad Khiari
C’est le roman de l’Algérie profonde, couvrant plusieurs décennies, à travers l’histoire de deux femmes intraitables. Lorsque leurs chemins se croisent, ni l’une ni l’autre ne sait que chacune vient de rencontrer l’incarnation de son destin.
La plus âgée court, depuis sa puberté, après une féminité que son corps se refuse à affirmer. Les mauvaises langues l’appellent Aïcha-Rajel, d’un sobriquet arabe moquant son allure de garçon.
La plus jeune, Zina, après une adolescence vécue sous la coupe d’un vieux dépravé sexuel, un ami de son grand-père, passera les années de la décennie noire à combattre la lâcheté des hommes. Aïcha-rajel la prendra sous sa protection et, pour cela, n’hésitera pas à défier les maquisards des GIA.
Mais « il y a tant de choses à changer et tant de résistances que deux vies de femmes insoumises n’y suffiront pas ».
Insoumises est un roman de femmes porté de bout en bout par un homme, et cette fois sans travestissement de genre. Une première dans la littérature algérienne.
le mauvais génie – Nadjib Stambouli
Amine Djamoussi, employé modèle, mène une vie de couple sans histoire. Il traîne deux souvenirs, celui d’un indicateur des forces coloniales exécuté devant ses yeux d’enfant et celui, rangé dans les rêves inaccessibles mais jamais refoulés, d’une tenue de Zorro qu’il allait, au sortir de l’école, admirer dans une vitrine. Il aurait longtemps coulé des jours tranquilles dans une vie paisible, si un « mauvais génie », calfeutré derrière les bonnes intentions de l’ami Saadoune, ne s’était insidieusement introduit dans son cocon existentiel, avant de la pulvériser. En lui faisant miroiter les attraits d’une vie moins routinière, le comploteur multiplie les pièges et les manigances pour attirer Amine dans la spirale infernale de l’enrichissement illicite. L’un insiste, l’autre résiste : qui de la manipulation corruptrice ou de la résistance morale sortira victorieux ? Cet affrontement se fera sous le regard de Nanna Toma qui, de sa tombe, observe les changements opérés dans l’esprit d’un homme, mais aussi dans les rouages de toute la société.
Prodigieuse fortune – Corinne Chevallier
Au milieu du XVIème siècle, la ville d’Alger, protégée par le puissant Empire ottoman, est à l’apogée de ce que Fernand Braudel a pu appeler sa “prodigieuse fortune”.
En 1556 l’épidémie de peste qui s’abat sur la ville et la mort du Pacha, donnent l’occasion aux janissaires de s’opposer aux raïs et de se rebeller pour la première fois contre l’autorité de Constantinople.
Pendant ce temps, deux religieux espagnols viennent racheter les captifs, une fille publique est assassinée et le mezzouar poursuit inlassablement son enquête sur un étrange collier...
Migrants sans noms – Tawfiq Belfadel
Des migrants voyagent du Sud vers le Nord à bord d’une barque. Ils n’ont pas de noms. Entre ici et ailleurs, chacun d’eux raconte un récit. Se croisent alors des paroles diverses sur la femme et la religion, la corruption et l’hypocrisie, le racisme et l’altérité, la douleur et la douceur… Leur migration est-elle un besoin ou un prétexte ? Cherchent-ils un ailleurs ou sont-ils en quête d’eux-mêmes ?
Accompagné de dessins, simple et profond, nourri de poésie et de philosophie, Migrants sans noms est un poignant hommage universel à l’humanité. Un récit qui efface toutes les frontières.
« Entre ici et ailleurs / La barque est notre pays. Sans passé et sans futur / Nous sommes Maintenant. »
Fayla – Abdelmoaiz Farhi
Pour assouvir sa vengeance contre ceux qui lui ont causé beaucoup de mal de son vivant, une créature d’outre-tombe revient, vingt ans plus tard, s’en prendre à leurs enfants, de jeunes candidats au baccalauréat, qu’elle terrorise en rameutant contre eux des êtres démoniaques, terriblement malfaisants, enfantés par son imagination diabolique.
Résultat, un roman d’épouvante aux rebondissements imprévisibles et captivants.
Le baiser et la morsure – Yasmina Khadra
Le témoignage de Yasmina Khadra sur son enfance volée, sa vocation précoce d’écrivain contrariée par son destin militaire, son regard sur la société algérienne d’aujourd’hui, sa vision de l’islam.
Yasmina Khadra remonte aux sources de son enfance algérienne : l’héritage de ses ancêtres poètes, l’attachement à sa tribu et à la nudité du désert, l’arrachement dès l’âge de neuf ans à l’univers protégé de l’enfance, ses années d’études solitaires à l’Ecole des Cadets, la violence du combat contre le terrorisme. Il dévoile l’importance de sa rencontre avec son épouse Amal, l’ange gardien de sa vocation d’écrivain qui lui offrira ses prénoms pour écrire.
Il se confie à Catherine Lalanne au cours de cinq échanges passionnants sur
– ses origines nomades, son appartenance à une lignée de conteurs, d’érudits et de mystiques,
– le conflit entre sa vocation d’écrivain et son métier d’officier,
– son sens de la famille, son amour du féminin,
– sa vision d’un islam fraternel, sa passion de la langue et de la littérature françaises.
Jamais Yasmina Khadra n’avait parlé aussi librement de son rapport à l’écriture et aux personnages de ses romans, de son goût des mots et de la musique, de sa fidélité aux siens, de son refus des concessions, de son combat contre l’intolérance, de son incapacité à dissocier son bonheur de celui de son pays, l’Algérie.
Catherine Lalanne est rédactrice en chef à l’hebdomadaire Pèlerin. Passionnée de culture, elle lance, en 2017, une série d’entretiens avec des artistes sur l’origine de leur vocation : « L’atelier de l’enfance ».
Le premier titre de cette collection, « Plus tard, je serai un enfant »,
a été réalisé avec l’écrivain Eric-Emmanuel Schmitt.
les Hirondelles de Kaboul – Yasmina Khadra
Dans un Kaboul caniculaire, parmi les ruines du désastre et celles des esprits, deux hommes et deux femmes cherchent un sens à leur vie : un bourgeois déchu, une avocate interdite d’exercer, un geôlier s’amenuisant à l’ombre des exécutions publiques et une épouse aux prises avec une maladie incurable. À travers leur quête de dignité, le martyre d’une nation traumatisée par les guerres et la folie, livrée aux sortilèges des gourous et à la tyrannie des taliban. Et pourtant, là où la raison semble perdue, l’amour refuse de céder et se réclame du miracle. Mais qu’est-ce qu’un miracle dans un pays où « les liesses sont aussi atroces que les lynchages » ?
Dans ce roman magnifique qui est aussi un hymne à la femme, Yasmina Khadra a su mettre au jour avec lucidité la complexité des comportements dans des sociétés musulmanes déchirées entre féodalisme et modernité.
Yasmina Khadra est l’auteur de la trilogie Les Hirondelles de Kaboul, L’Attentat et Les Sirènes de Bagdad, mais aussi de Ce que le jour doit à la nuit, Khalil et L’outrage fait à Sarah Ikker. La plupart de ses romans sont traduits dans une cinquantaine de pays. L’adaptation en film d’animation des Hirondelles de Kaboul par Zabou Breitman et Eléa Gobbé-Mévellec a été présentée dans de nombreux festivals internationaux, dont la prestigieuse sélection Un certain regard à Cannes.
La petite fille du Tassili – Corinne Chevallier
Le sel de tous les oublis – Yasmina Khadra
Le sel de tous les oublis
Lorsqu’une femme claque la porte et s’en va, elle emporte le monde avec elle. Adem Naït-Gacem l’apprend à ses dépens. Ne supportant pas le vide laissé par le départ de son épouse, l’instituteur abandonne ses élèves et, tel un don Quichotte des temps modernes, livré aux vents contraires de l’errance, quitte tout pour partir sur les chemins. Des rencontres providentielles jalonnent sa route : nain en quête d’affection, musicien aveugle au chant prophétique, vieux briscards, galériens convalescents et simples d’esprit le renvoient constamment aux rédemptions en lesquelles il refuse de croire. Jusqu’au jour où il est rattrapé par ses vieux démons.
À travers les pérégrinations d’un antihéros mélancolique, flanqué d’une galerie de personnages hors du commun, Yasmina Khadra nous offre une méditation sur la possession et la rupture, le déni et la méprise, et sur la place qu’occupent les femmes dans les mentalités obtuses.
La plupart des romans de Yasmina Khadra sont traduits en 49 langues. Adaptés au théâtre dans plusieurs pays (Amérique latine, Europe et Afrique), en bandes dessinées, certains de ses travaux ont été portés à l’écran (Morituri ; Ce que le jour doit à la nuit; L’Attentat). Les hirondelles de Kaboul a été réalisé en film d’animation par Zabou Breitman. Yasmina Khadra a aussi co-signé les scénarios de La voie de l’ennemi (avec Forest Whitaker et Harvey Keitel comme acteurs principaux) et La route d’Istanbul de Rachid Bouchareb.
Emeraude – Farida Sellal
Refermant ce livre qu’on a lu quasiment d’une seule traite, on ne peut réprimer l’étrange sensation d’avoir effectué un long, très long voyage dans le temps. Dans l’espace aussi. Le réel comme le virtuel. A mesure que se dessinent les détours de ce périple palpitant, mon Dieu, que de paysages traversés, de visages croisés, de connaissances absorbées, de sentiments éprouvés, de tempêtes émotionnelles essuyées ! Au fil des moments d’un texte qui tient du conte initiatique et du roman picaresque, se combinent et harmonisent sans qu’on en prenne conscience, les éléments d’une vaste épopée. Les accents d’un lyrisme puissant célèbrent la fabuleuse idylle de Dassine et Moussa ; l’incursion dans le mythe redonne substance et présence à l’esprit de l’immense Antinea ; la plongée dans les abysses des siècles restitue tour à tour et relie l’un à l’autre, l’odyssée de Tin Hinane, l’épopée des Sanhadja, la légende des Garamantes et la saga des Touaregs. Et l’émeraude ? dirat-
on. L’émeraude, comme l’âme du désert et ses mirages, l’émeraude, c’est cette pierre emblématique, précieuse entre toutes, symbole d’espérance, à laquelle le roman doit son souffle et sa raison d’être.
Mouloud ACHOUR
Les belles histoires de Bahia – Bahia Rachedi
Kawitu – Roman amazigh – Murad Zimu
«Tadukli a Yuyu d tiseddarin. Taseddart tamezwarut drus n medden i tt-yettawḍen. Ahat wid yesɛan zzher, yettak-asen-d Rebbi tameṭṭut tettuɣal d tameddakelt-nsen. Neɣ wid ixedmen lgirra. Ttxemmimeɣ-d akka tikkwal, qqareɣ-as mi ara tiliḍ sdat n lmut ad tt-tettqabaleḍ yal ass, ahat win ara yilin ɣer tama-k imir-nni, ad yuɣal d ameddakel-ik neɣ d gma-k. Wissen ma tegreḍ-as tamawt dɣa i waya : nekkni s teqbaylit neqqar “d ameddakel-iw, d acu, ḥesbeɣ-t am wakken d gma”.
U daɣen mi ara tesɛuḍ gma-k, yeqreb ɣer-k nezzeh, ad as-tiniḍ: “d gma, d acu, ɛedleɣ nekk yid-s, amzun akken d ameddakel-iw”. Twalaḍ !? Tadukli neɣ tagmat ; ɣur-neɣ ur banent ara tlisa. Ihi tella tseddart-agi tamezwarut n tdukli, drus i tt-yessnen...»
Slimane, dit Kawitu, est un homme exceptionnel et son histoire l’est autant. Il vit seul en dehors de la société qu’il continue de fréquenter quand il le faut : pour aider, pour montrer le chemin aux égarés ou parfois pour prodiguer les soins miraculeux que Dame Nature lui a généreusement enseignés.
Les villageois le respectent, les enfants l’aiment. Sa vie, si réservée, fera l’objet d’un film, un film qui sera primé dans un festival international…
Il s’agit d’un récit qui raconte la rencontre de deux personnages, Youcef et Slimane, qui se connaissaient depuis l’enfance. Séparés par les aléas de la vie mais se retrouvent pour quelques jours, histoire de réaliser un film documentaire. Leur aventure cinématographique s’arrête mais une autre aventure, celle de la vie, commence lorsqu’ils font face à la mort.
Devant la mort, ils montrent leurs vraies natures ; sont-ils vraiment des amis ?
Devant la mort, ils montrent leurs vraies natures ; sont-ils vraiment des amis ?
Le rapace – Hamid Grine
Journaliste intègre, intransigeant sur les principes, l’éthique et la déontologie, Cherif est contacté par un grand patron d’entreprise pour être son « Spin doctor » (conseiller en communication politique) en vue d’élections qui s’annoncent particulièrement chaudes. Il accepte.
Grassement rétribué, il doit cependant vite déchanter et subir l’un de ces dilemmes qui ébranlent les certitudes les mieux ancrées. Le grand journaliste inflexible qui place la vérité audessus de tout, ne baisse la tête devant personne a-t-il quelque chance de triompher du communicant dont la principale tâche est désormais de relooker l’image de son patron et mettre à ses pieds les armes de la communication politique qui le mèneront au pouvoir ?