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Issad Rebrab voir grand, commencer petit et aller vite – Taïeb Hafsi
Taïeb Hafsi est professeur titulaire de la chaire Walter J. Somers de Management stratégique international à Hec Montréal. Ses recherches portent essentiellement sur le management stratégique des organisations complexes. Sur ces sujets, il a écrit plus d’une centaine d’articles académiques ou professionnels et trente-deux livres ou monographies. Plusieurs de ces publications ont été primées. Il est Research Fellow du groupe de réflexion international, Economic Research Forum, pour l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient. Il est membre de nombreuses associations académiques et l’un des fondateurs de la Strategic Management Society. Avant de rejoindre Hec Montréal,
T. Hafsi a été professeur à la faculté de management de l’université McGill et à l’École supérieure des sciences économiques et commerciales (Eessec) de Paris. Il est titulaire d’un diplôme d’ingénieur en génie chimique, d’une maîtrise en management de Sloan School, Massachusetts Institute of Technology, ainsi que d’un doctorat de la Harvard Business School.
Issad REBRAB
Voir grand, commencer petit et aller vite
« Il faut être confiant. Nous avons beaucoup d’atouts. On nous fait constamment peur et on fait peur à nos gouvernants, comme si la technologie ou la production étaient de grands mystères. Tout peut être maîtrisé si on le veut. Il faut être persistant et en même temps être ordonné. J’admire aujourd’hui les Américains qui eux voient les choses en grand. Pour moi, dans un monde où on est constamment confronté à une guerre économique, il faut toujours voir grand, même si parfois on est obligé de commencer petit. »
Intègre, rationnel et intuitif à la fois, constamment orienté vers le mieux, ne tenant jamais rien pour acquis, gardant toujours à l’esprit le client et la concurrence, Issad Rebrab se positionne toujours pour une lutte contre les meilleurs et il est toujours convaincu qu’il va les battre, grâce au soutien des personnes qu’il entraîne dans son sillage. Ce faisant, une discipline digne de Dieu, une grande sobriété et une grande modestie alimentent une foi « qui ne considère aucune citadelle comme imprenable». Il est intimement convaincu que « ce sont ces qualités simples qui font le succès des grands entrepreneurs ».
Féminin pictural – Djamila Flici-Guendil
Caçacette El Djazaïr, ces conteuses du beau dans la jeune peinture algérienne, dignes héritières de leurs aïeules réputées depuis des siècles pour leurs œuvres d’artisanat traditionnel, que ce soit les tisserandes des Nememchas et des Aït Hichem, célèbres pour leurs tapis de laine aux motifs géométriques ou les potières du Guergour qui alignent leurs cruches de terre sur les sinueux chemins de montagne, dans la lignée de ce lointain ancêtre qui a laissé ses traces sur les parois du Tassili N’Ajjer il y a quelque 10 000 ans ! Nous pouvons dire sans ambages que nos artistes disposent d’un legs culturel riche et ancien qui leur permettra au fil des ans de reprendre le flambeau des mains de leurs mères et de poursuivre le chemin , quelquefois long et semé d’embûches, de la créativité et de la reconnaissance. Elles sont, à l’heure actuelle, de plus en plus nombreuses : plasticiennes, miniaturistes, sculpteurs, photographes, designers, céramistes et vidéastes …
Nos artistes d'Algérie, ces « conteuses du beau », gagneront-elles le pari, ici et ailleurs, de s’affirmer pleinement en tant que peintres, de vivre en revendiquant la liberté de leurs choix et le droit d’assumer un art personnel, porteur de leurs préoccupations légitimes...
99 Contes soufis – Belkacem Ould Abderrahmane
99 contes soufis est une invitation à la découverte de la sagesse intemporelle soufie. Chaque conte, soigneusement sélectionné, est une leçon de vie, une porte ouverte sur la profondeur d’une spiritualité universelle, transcendant les barrières du temps et des cultures, à travers les thèmes universels de l’amour, la patience, la compassion, la résilience et la quête de la vérité.
De l’Émir Khaled au 1er Novembre 1954 – Messaoud Djennas
L’objectif de ce travail, indique son auteur, est de proposer au jeune Algérien, un survol de l’histoire du mouvement national algérien durant la première moitié du XXe siècle, matrice du 1er Novembre 1954.
En effet, ces cinq décennies ont été marquées par une intense activité nationaliste menée par des leaders prestigieux pour faire valoir les droits du peuple algérien face à une puissance coloniale oppressive et intransigeante, plus que jamais décidée à raffermir son emprise sur le pays. Toute en précisant qu’ils
sont des dizaines, voire des centaines, les personnages-clés de cette période de notre histoire à mériter chacun une ample présentation, c’est à cinq de ces personnalités, l’Emir Khaled, Messali Hadj, Abdelhamid Ben Badis, Ferhat Abbas que le Professeur Messaoud Djennas a consacré le présent ouvrage.
L’hypnose – Farid Kacha
LE CHAMAN, L’EXORCISTE ET ERICKSON
L’hypnose est la plus ancienne forme de relation thérapeutique et elle peut satisfaire encore aujourd’hui tous ceux qui sont à la recherche d’une thérapie efficace, brève, douce et sans médicaments. Le docteur Farid Kacha psychiatre, professeur émérite, résume dans cet ouvrage les techniques actuelles de l’hypnose, leurs relations à l‘exorcisme et leurs implications historiques et thérapeutiques.
MESSAOUD ZEGHAR L’ICONOCLASTE ALGÉRIEN – SEDDIK LARKECHE
Messaoud Zeghar fut un illustre résistant algérien ayant créé un des premiers ateliers de fabrication d'armement au Maroc et sûrement un des plus grands pourvoyeurs d'armement pour la révolution algérienne. Il fut le seul à occuper la fonction de diplomate officieux et d'entrepreneur international au service de l'Algérie. Il est un des artisans principaux des relations de l'Algérie avec les Etats Unis. Il fut le seul ami intime du Président Boumediene. Il a été l'homme le plus riche d'Algérie et un des plus puissants durant la période de 1965 à 1978. A la tête d'un empire international, il fut arrêté au début de l'année 1983 sous la mandature du Président Chadli. Trente ans après sa mort obscure en 1987, il continue à alimenter le mystère et suscite toujours autant d'engouement pour les chercheurs sur l'Algérie, mais aussi pour les jeunes qui le considèrent comme un héros national. Cet ouvrage retrace la véritable vie complexe, passionnante et rocambolesque de ce personnage hors du commun qui a alimenté la chronique internationale par le kidnapping de sa sœur, l'acquisition de fleurons de l'industrie et des services occidentaux, mais aussi la faillite de son empire et sa fin tragique à la fin des années quatre-vingt. Cet ouvrage se focalise sur la véritable trajectoire de cet homme hors normes avec ses réussites et ses échecs, mettant au centre l'humain et rétablissant les vérités sur son extraordinaire parcours avec des témoignages inédits et des informations jamais révélées.
La cruelle vérité – Abderrahmane Fares
Les mémoires de Abderrahmane Farès viennent à point nommé pour éclairer des moments importants de l'histoire récente du pays. Entre autres, les positions des élus algériens à l'Assemblée algérienne au lendemain de la Seconde Guerre mondiale puis au déclenchement de la Guerre de libération nationale. On lira également avec intérêt les pages consacrées à la période transitoire – mars-juillet 1962 – et notamment celles décrivant les conditions dans lesquelles a été négocié l'accord mettant fin aux opérations meurtrières de l'OAS.
La Kabylie orientale dans l’histoire – Hosni Kitouni
Ce livre est né d'un sentiment d'injustice : pourquoi El Kabaile El-Hadra (la Kabylie orientale) — pays des Kutama — berceau d'événements historiques considérables dont les répercussions ont touché tout le Maghreb et le Moyen-Orient, est-elle restée hors du champ des études historiques ?
Ce désintérêt aurait-il pour cause l'extrême complexité des questions que l'histoire de cette région soulève ? Qui sont donc ces « Kabyles », parlant « arabe », sans doute descendants des fameux Kutama, mais qui refusent obstinément de se revendiquer de cette ancestralité ? À la suite de quoi une population montagnarde, enclavée, réputée berbère depuis la nuit des temps, s'est-elle arabisée, et pourquoi son arabe est-il si dissemblable de celui parlé dans le reste du pays ? Quelle est l'origine de sa population, de son particularisme culturel et social ? Que devient la Kabylie orientale après la « conquête coloniale » ? Pourquoi, plus qu'ailleurs, la résistance à l'occupation française a-t-elle, ici, duré aussi longtemps (1839-1871) ? Et pourquoi fut-elle particulièrement acharnée et si meurtrière ?
Quels bouleversements le système colonial lui a-t-il fait subir au point qu'elle se retrouve en prise à une sorte de « crise identitaire » dont les effets demeurent perceptibles jusqu'à présent ? C'est à ces multiples questions que cet ouvrage s'attache à répondre. S'appuyant sur des documents exceptionnels, Hosni Kitouni nous entraîne sur les sentiers tumultueux d'une histoire marquée par les visages emblématiques de Tacfarinas, Abou Abdallah Elchii, Belahrech (le tombeur des beys), Moula Chokfa, Ben Fiala et d’autres...
L’honneur de Saint-Arnaud – François Maspéro
Le maréchal de Saint-Arnaud fut, de son vivant et après sa mort, couvert d'honneurs comme une figure exemplaire de son pays, avant que son nom soit recouvert d'un voile d'oubli pudique. Or, il incarne la face noire des deux derniers siècles de l'histoire de France. Il a participé à trois grands massacres des peuples : le massacre du peuple algérien lors de la conquête, le massacre de son propre peuple lors de l'écrasement de la deuxième République par Napoléon III dont il fut l'exécuteur des basses œuvres, et la boucherie de la guerre de Crimée qui s'est faite, entre autres, sur le dos des peuples balkaniques. […] Nous n'avons pas fini de nous battre, partout dans le monde, contre tous les Saint-Arnaud modernes, petits et grands, exploiteurs et manipulateurs ordinaires des peuples.
TRAVERSÉES PÉRILLEUSES DU MIROIR – Ahmed HANIFI
La plus impressionnante des portes se dresse là, devant moi, encore assoupie, à la lisière sud de l’Atakor, au pied du mont Tahat. Elle-même et nous avec elle, sous la protection de teneghelt Ennil… En elle je me précipiterai en toute confiance, comme on se jetterait dans l’Etna ou comme on s’extrairait de la Caverne, à la recherche de nos quatre vérités.
‘‘Que Dieu te guide’’, m’avait souhaité la vendeuse au doux visage à Tamanrasset.
Je tiens les quatre directions du monde, et je sais vers laquelle je m’oriente…
Humour, amour et nostalgie, pas forcément dans cet ordre. – nasser
Un voyage surprenant dans la nature humaine à travers une galerie originale de personnages palpitants et de caractères intrigants, taillés dans le vif ou si finement esquissés qu’ils arrivent, quelque part, à nous ressembler.
- Mais qu’est-ce que t’es venu chercher à Paris ?
- Une histoire. (Lui répondis-je, d’une voix que je croyais neutre.)
- Une histoire ou ton histoire ?
L’attentat – Yasmina Khadra
Dans un restaurant de Tel-Aviv, une femme se fait exploser au milieu de dizaines de clients. À l’hôpital, le docteur Amine, chirurgien israélien d’origine arabe, opère à la chaîne les survivants de l’attentat. Dans la nuit qui suit le carnage, on le rappelle d’urgence pour examiner le corps déchiqueté de la kamikaze. Le sol se dérobe alors sous ses pieds : il s’agit de son épouse.
L’attentat a reçu, entre autres, le Prix des Libraires 2006, le prix Tropiques 2006, le Grand prix des lectrices Côté Femme et a fait l’objet d’une adaptation au cinéma par le réalisateur Ziad Doueri.
La demoiselle du métro – Meriem Guemache
Meriem Guemache a une belle subtilité dans le regard. C’est une journaliste à laquelle rien n’échappe des joies et des blessures qui rythment nos jours. Régulièrement confrontée aux détails voulus croustillants qui illustrent une vie, elle extrait de cette dernière ce qui explique pourquoi chaque profil est riche d’une trajectoire qui lui est propre.
Miliana, La mémoire – Lantri Elfoul
Un site d’exception qui explique la citadelle qu’elle fut à l’époque romaine, puis, d’une manière ininterrompue, du Xe au XXe siècles, une ville « emmurée ». Ensuite un trésor naturel : l’abondance et la qualité de son eau qui fit surgir autour de ses remparts une couronne de merveilleux jardins jusqu’au milieu du XXe siècle. Et voilà tracé le destin historique de Miliana, qui a été à maintes reprises, pendant un millénaire, par son rôle militaire, politique, économique et culturel, une des capitales régionales importantes de l’Algérie et même parfois une capitale du pays. Pour authentifier ce fait, il suffit de rappeler qu’ont séjourné ou vécu entre ses remparts ou dans ses environs des personnalités remarquables à un titre ou un autre, et connues en Algérie, au Maghreb et même au-delà.
Entre ses murs est enterré Sid Ahmed ben Youcef, qui a fait d’elle depuis le XVIe siècle un des hauts-lieux spirituels du Maghreb.
Dans la première moitié du XXe siècle, malgré la colonisation, Miliana avait réussi à maintenir à peu près intacts non pas ses monuments mais une civilisation, une culture, un art de vivre remarquables venus des tréfonds et de tous les apports de son passé et que l’on peut considérer comme l’aboutissement de son évolution historique et le moment suprême de la « maturation » de son patrimoine, après lequel il ne pouvait y avoir que la mort… ou une transmutation, celle qui a débuté au milieu du XXe siècle.
Du visage-paysage de l’époque exceptionnelle qui a précédé cette mutation, les mots et les images de ce livre se veulent des témoins à la fois émus et précis (autant que cela était encore possible).
Evolution des institutions politiques et du droit constitutionnel de l’Algérie indépendante – Fatiha Benabbou-Kirane
La genèse du système politique algérien n’a eu de cesse de taquiner les chercheurs, tant ce mythe des origines ressemble aux légendes qu’on raconte aux petits enfants … « Au commencement était la violence… »
La révolution algérienne n’a-t-elle pas été actée par la violence du fait colonial ?
Mais aussi et d’une manière générale, est-ce que les commencements en politique ne vont jamais
sans violence ?
Face à ce phénomène historique facteur d’instabilité, le choix des institutions et, au premier chef, celle de la Constitution, s’avère crucial.
Fatiha Benabbou montre dans cet essai magistral comment, au cours d’une soixantaine années d’indépendance, il s’est agi pour l’Algérie d’avoir non pas la meilleure et quelque peu utopique Constitution, mais celle qui sera la mieux adaptée à la société algérienne pour redéfinir un vivre-ensemble.
LA QUESTION KABYLE DANS LE NATIONALISME ALGÉRIEN 1949-1962 – Ali Guenoun
S’articulant autour de deux moments de notre Histoire - la crise de 1949 et la guerre d’indépendance algérienne – le livre de Ali Guenoun s’interroge sur la manière dont le référent identitaire kabyle est devenu un paramètre important, pertinent, de l’histoire politique de l’Algérie contemporaine et du nationalisme radical et indépendantiste. Cette histoire renvoie à des lignes de clivage, qui ont contribué à susciter des divisions et des suspicions au sein du Parti du peuple algérien (PPA), du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD), puis du Front de libération national (FLN).
Tout en prenant en charge la période intermédiaire (1950-1954) - carrément négligée jusqu’ici -, il apporte une contribution importante à la compréhension de deux questions plus larges : l’émergence d’un mouvement identitaire amazigh, y inclus sa dimension kabyle; et la gestion de « l’ethnicité » par le nationalisme radical algérien, en deçà et au-delà de la guerre d’indépendance.
Avec une préface d’Omar Carlier et une postface de Mohammed Harbi, l’auteur ouvre la porte à de nouveaux débats, qui ne sont pas réservés aux seuls historiens.
De Boussouf à Kennedy – Liberté et foi – Mohamed Khelladi
Etudiant à l’université française, Mohamed Khelladi rejoint l’Armée algérienne de libération nationale en 1956. Il est l’assistant du commandant militaire Boumediene durant sa tournée de contrôle des zones de l’intérieur de la Wilaya V, de janvier 1957 à fin août 1957.
Ayant eu la mission de gagner la confiance de Joe Kraft, éditorialiste au New York Times, invité par Guy Mollet à passer un mois au sein de l’armée française en Algérie, il l’accompagnera pour lui faire vivre un autre mois cette fois dans les maquis de la révolution algérienne. Ce qui provoquera la fameuse déclaration de JF Kennedy du 2 juillet 1957 au Capitole sur le droit du peuple algérien à l’indépendance et une grave crise entre Washington et Paris et amenera ensuite de Gaulle à quitter l’OTAN.
Chef du service de renseignement politico -militaire du MALG dirigé par le colonel Boussouf, il embrassera, après l’indépendance, une carrière diplomatique qui le conduira dans plusieurs pays et organisations internationales d’Europe et d’Amérique.
Homme de lettres et d’action, l’auteur en tant qu’acteur et témoin livre dans cet ouvrage dense le fruit d’une expérience politique et humaine remarquable
Si Belcourt m’était conté – Messaoud Djennas
« Deux séquences de ma vie ont particulièrement marqué ma prime jeunesse, un âge de grande sensibilité, où le moindre événement peut laisser une empreinte indélébile : les deux années de mon enfance, de sept à neuf ans, passées chez mes grands-parents dans mon douar natal d’El Aouana, et le reste de mon enfance et toute mon adolescence à Belcourt, jusqu’en octobre 1948.
« C’est cette séquence belcourtoise de ma vie, si intensément vécue, qui m’a amené à tenter de revisiter ce quartier d’Alger, entré avec fracas dans l’Histoire un certain 11 Décembre 1960 mais qui, en réalité, l’a fait plus de deux décennies avant et, plus encore, dans un passé plus ancien, que j’aimerais conter. »
Sonatrach, le temps des pionniers – Taïeb Hafsi
Quand on parle de Sonatrach aujourd’hui, on ne pense qu’à ses bons coups, comme l’investissement au Pérou, ou à ses mauvais coups, comme sa gestion plutôt opaque et peu sincère des réserves en pétrole et gaz. On pense aussi souvent ces derniers temps à l’incroyable implication de certains de ses dirigeants dans des scandales de corruption qui jettent une ombre sur la capacité d’action de l’entreprise. On oublie cependant pourquoi dans un environnement aussi turbulent et peu structuré que celui de l’Algérie, une entreprise de classe mondiale a pu se construire. On ne sait pas pourquoi cette entreprise a pu rivaliser au plan technologique et opérationnel avec les meilleurs dans le monde. Certains pourraient l’attribuer seulement à la disponibilité de ressources. Mais nous savons que les ressources n’expliquent qu’une toute petite partie des réalisations. Les vraies réalisations viennent de l’action des personnes qui ont fait Sonatrach. Là, nous avons tous un blanc. Nous connaissons peu cette entreprise pourtant si présente dans la vie nationale.
Ce livre a pour objet de lever une partie du voile en décrivant l’une des expériences les plus fécondes qui eut lieu dans les premiers temps de l’entreprise et qui a permis de construire la culture et d’asseoir la confiance de ses cadres.
L’expérience d’Arzew a été un formidable moment où de jeunes cadres qui se considéraient plutôt comme des militants du développement de l’Algérie ont réussi non seulement la maîtrise de technologies très avancées, mais surtout la maîtrise de la technologie la plus importante, celle du management d’installations industrielles complexes en toute sécurité. Ces pionniers dirigés par Mohammed Mazouni sont les véritables héritiers de la révolution de Novembre et il est intéressant de faire connaissance avec eux et avec une expérience qui a été, selon Sid Ahmed Ghozali, l’une des pierres fondatrices de cette grande entreprise et de sa culture industrielle.
Algérie : l’interminable transition – Nordine Grim
Recommandé aussi bien aux décideurs en charge de l’Économie nationale qu’aux investisseurs et managers d’entreprises, L’Interminable transition apporte de précieux éclairages dont pourraient également tirer profit les universitaires et autres chercheurs en quête d’informations sur les causes de cet interminable chantier de la réforme économique.
Sonatrach – Une entreprise pas comme les autres – Abdelatif Rebah
C’est un décret signé par le président de la République un 31 décembre 1963, on le sait, qui a donné naissance à la Société nationale de transport des hydrocarbures.
Hormis ce document, décisif certes, les promoteurs de la société ne possédaient ni les capitaux considérables que le lancement d’une telle affaire exige, ni la formation requise par le métier de pétrolier, ni l’expérience acquise sur le terrain et permettant d’opérer l’infrastructure de transport des hydrocarbures ou celle de leur exploitation.
Les barrières d’accès n’étaient pas, d’ailleurs, seulement techniques ou d’expertise, puisque l’activité était exclusivement aux mains des compagnies françaises, ainsi qu’en avait décidé le compromis d’Évian.
Le statut formel conféré par le décret de création de l’entreprise restait sans objet. Pour entreprendre il faut donc, au préalable, lever cet obstacle qui bloque l’entrée dans l’entrepreneuriat. L’entrepreneur se présente d’abord sous l’habit de l’ingénieur du politique opérant le programme de révision de « l’Évian pétrolier ».
La trame constitutive de l’entreprise sera alors de nature politique.
Faits et événements obéissent dans un premier temps à une finalité politique dominante, s’émanciper du « carcan » d’Évian. C’est sur cette toile de fond que va se tisser la trame industrielle proprement dite.
L’islam, la république et le monde – Alain Gresh
« Un spectre hante l’Occident, le spectre de l’islam » : paraphrasant le Manifeste du Parti communiste, écrit en 1848, on pourrait ainsi résumer le sentiment qui s’est emparé des dirigeants du Nord, relayés par quelques intellectuels soucieux de défendre les valeurs du « monde civilisé » contre celles des « barbares ».
En France, la peur est d’autant plus forte qu’elle se situe à la confluence de deux angoisses : celle du terrorisme islamiste, accentuée par les horreurs de la guerre civile algérienne et par les suites des attentats du 11 septembre 2001 ; celle de la « menace » que représenteraient les nouvelles classes dangereuses, les immigrés issus des pays anciennement colonisés, notamment du Maghreb.
C’est le fantasme de cette « menace » islamique, à la fois interne et externe, qu’Alain Gresh démontre ici. Non en présentant une défense de l’islam, mais à partir d’une vision laïque et rationnelle des musulmans, dans leur diversité historique et géographique.
Tout en fournissant les éléments essentiels pour comprendre la religion musulmane et son histoire, l’émergence de l’islam politique et son rôle dans les différents conflits, cet ouvrage revient sur les débats qui ont secoué la France. L’islam est-il compatible avec la démocratie ? Le foulard est-il une arme contre la laïcité ? Les musulmans peuvent-ils s’intégrer dans les sociétés européennes ? Les citoyens français, musulmans et non musulmans, croyants et non croyants, peuvent-ils bâtir ensemble un avenir commun ?
La colonisation revisitée – Le débat Algéro-français (2005- 2017) – Tayeb Chenntouf
La rédaction de cet ouvrage a commencé en 2017, à partir d’un triple constat. La colonisation de l’Algérie a fait l’objet d’un traitement surabondant dans le discours politique et dans les médias, mais elle est quasiment absente dans l’édition. Les questions d’histoire et de mémoire sont aujourd’hui au centre du débat public et intéressent une frange importante de la population. Les relations franco-algériennes, sensibles depuis longtemps, touchent directement ou indirectement des millions de personnes, tant en Algérie qu’en France.
Le livre présente une synthèse pédagogique destinée à un large lectorat, au-delà du cercle de spécialistes. Il examine chronologiquement le débat franco-algérien et met en évidence les usages de l’histoire et de la mémoire, des deux côtés de la Méditerranée. Sans oublier l’avenir, l’exploration de pistes possibles pour le règlement du contentieux mémoriel franco-algérien et la construction de nouvelles relations entre l’Algérie et la France.
Mémoires du Général-major Hocine Benmaalem – Hocine Benmaalem
TOME I : LA GUERRE DE LIBÉRATION NATIONALE
Dans le présent ouvrage, j’évoque des événements importants que j’ai personnellement vécus, en m’imposant une exigence d’objectivité et d’impartialité. J’ai fait appel en grande partie à ma mémoire, mais, pour préciser certains faits, j’ai également consulté des ouvrages ou questionné d’anciens compagnons.
[…] J’ai vécu pendant cette grande et exceptionnelle Révolution une période extraordinaire de ma vie. J’ai eu la chance de servir auprès d’un grand chef révolutionnaire de notre guerre de libération, le colonel Amirouche ; le souvenir de la période que j’ai passée à ses côtés ne s’effacera jamais de ma mémoire.
[…] La vie au maquis était très difficile, mais à aucun moment je n’ai regretté mon choix.
Extraits de l’avant-propos
Aux portes de l’avenir – Karim Younes
Vingt siècles de résistance Cinquante ans d’indépendance
Auteur de De la Numidie à l’Algérie, Grandeurs et Ruptures, Karim Younès prolonge sa réflexion sur le destin et le futur de l’Algérie en puisant des leçons dans son histoire tumultueuse. Dans ce nouvel ouvrage, il aborde les constituants de l’identité nationale et les phases de construction de l’État-nation algérien.
Karim Younès glisse avec sérénité vers les questions d’actualité que sont les vicissitudes auxquelles est confronté le pays : absence de vision et de stratégie de développement, justice sociale au rabais, émergence d’une couche de prédateurs, véritable cancer du pays.
Ses points de vue se structurent à chaque page de références historiques propres à l’Algérie dans ce qu’elles ont de glorieux mais aussi dans ce qu’elles comportent en fait de cruelles désillusions. L’ouvrage se termine sur ce véritable cri :
«… À y regarder de près, nous constatons que notre société convulse dans une perpétuelle ébullition et à chaque explosion, le pouvoir a cherché à apporter des réponses ponctuelles aux interpellations de la Nation. D’un multipartisme débridé à une restauration autoritaire, nous expérimentons un pluripartisme administré. Mais nous n’avons pas éradiqué la prédation, nous n’avons pas mobilisé la société parce que nous avons été incapables de réguler les ambitions, d’apaiser les tensions, d’ordonnancer les alternances, de libérer les énergies, de satisfaire les aspirations, d’assurer la transparence qui conditionne la confiance entre la société et l’État. »