Mémoires d’un algérien – Tome 3 : Un dessein inabouti (1979-1988) – Ahmed Taleb-Ibrahimi

1.230,00 د.ج
Dans ce troisième tome, le lecteur trouvera un aperçu sur la période suivante, sous la présidence de Chadli Bendjedid (janvier 1979-novembre 1988). Fidèle à la méthode khaldounienne, je livre un témoignage événementiel sur les années 80 du siècle dernier tout en essayant d'en tirer des enseignements pour la période actuelle. Durant trois ans et demi, comme ministre-conseiller, je me suis échiné auprès d'un président qui a pris à coeur une fonction où le moindre faux-pas risque de coûter cher. Durant les six années et demie qui ont suivi, comme ministre des Affaires étrangères, j'ai fait en sorte que mes paroles et mes actes fassent honneur à mon pays. Le lecteur découvrira sans doute qu'au terme d'une décennie, l'auteur éprouve un certain désenchantement : dès lors que le rêve s'évanouit et la passion s'émousse, que les repères s'estompent et les compères décampent, le coeur n'y est plus. Alors surgit le désenchantement qui vous saisit et vous submerge. Alors il faut savoir quitter la scène... Ainsi, à l'âge de cinquante-six ans, j'ai pris congé sans abandonner pour autant le combat politique. Ce sera, si Dieu le permet, l'objet du tome IV de ces Mémoires qui couvrira la période allant de novembre 1988 à avril 2004. Extrait de la préface
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La guerre d’Algérie – Volume 2 : Le temps des léopards – Yves Courrière

Volume 2 : Le temps des léopards 1955 : Soustelle débarque en Algérie pour y créer une hypothétique troisième force qui aurait pu, selon les libéraux, assurer l'intégration. Il crée les SAS pour reconquérir le “bled” mais échoue dans sa tentative d'isoler le FLN de la population algérienne. 1957 : La bataille d'Alger commence avec la grève des huit jours. Les “léopards” investissent la Casbah mais ne pourront pas juguler la guérilla urbaine..
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La police parisienne et les Algériens (1944-1962) – Emmanuel Blanchard

870,00 د.ج
Le « problème nord-africain » : c'est ainsi que la police a pris pour habitude de qualifier après-guerre la question des Algériens installés en région parisienne. Théoriquement égaux en droit avec les autres citoyens français, ils étaient cantonnés à certains emplois et quartiers, en butte à une forte emprise policière et objets de nombreux fantasmes touchant à leurs pratiques sexuelles ou délinquantes. De 1925 à 1945, les Algériens ont été « suivis » par une équipe spécialisée, la Brigade nord-africaine de la préfecture de police. Celle-ci dissoute, les « indigènes » devenus « Français musulmans d'Algérie » sont désormais l'affaire de tous les personnels de police. Au début des années 1950, l'émeute algérienne devient un sujet de préoccupation majeur, exacerbé par la répression féroce de la manifestation du 14 juillet 1953, place de la Nation. Une nouvelle police spécialisée est alors reconstituée avec la Brigade des agressions et violences. Ses objectifs : pénétrer les « milieux nord-africains » et ficher les Algériens. Entre 1958 et 1962, dans le contexte de la guerre ouverte en Algérie, le répertoire policier se radicalise : il faut désormais « éliminer les indésirables ». Rafles, camps d'internement et retours forcés se multiplient. Les brutalités policières deviennent fréquentes, jusqu'à la torture. Le préfet de police Maurice Papon reçoit un « chèque en blanc » pour combattre le Fln. Les massacres d'octobre 1961 incarnent le moment le plus tragique de cette période noire. Les mécanismes en sont éclairés par une étude historique rigoureuse fondée sur des archives et des témoignages inédits. Emmanuel Blanchard est maître de conférences en science politique à l'université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, chercheur au Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales (Cesdip). Ses recherches portent sur les polices en situation coloniale et sur la sociohistoire des politiques d'immigration.
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La guerre d’Algérie – Volume 1 : Les Fils de la Toussaint – Yves Courrière

Volume 1 : Les Fils de la Toussaint 1954 : La situation politique est propice au déclenchement d'une insurrection généralisée visant à arracher à la France l'indépendance de l’Algérie. Pourtant, les actions déclenchées dans la nuit du 31 octobre au ser novembre 1954 surprennent le gouvernement français qui prend immédiatement les mesures destinées à rétablir l'ordre.
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AU NOM DE LA CIVILISATION, Crimes de guerre et contre l’humanité en Algérie de 1830 à 1962 – Mohamed Sekkal

700,00 د.ج
Comble de l'aberration, les massacres, enfumades et autres actes d'une barbarie indicible sont portés à l'actif de l'oeuvre civilisatrice menée par l'Occident ! Pourtant, en 1847, Alexis de Tocqueville avait tiré la sonnette d'alarme: « Nous avons réduit les établissements charitables, laissé tomber les écoles, dispersé les séminaires, écrivait-il. Autour de nous les lumières se sont éteintes, le recrutement des hommes de religion et des hommes de loi a cessé, c'est-à-dire que nous avons rendu la société musulmane plus misérable, plus désordonnée, plus ignorante et plus barbare qu'elle n'était avant de nous connaître. »
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Le FLN – Documents et histoire 1954-1962 – Gilbert Meynier

1.500,00 د.ج
Ce recueil de documents et de textes est conçu comme une suite à l'ouvrage de Gilbert Meynier, Histoire intérieure du Fln, 1954-1962 (Fayard, 2002, Casbah Éditions, 2003). Destiné à tous ceux qui veulent faire le point sur le conflit franco-algérien et la gestation de l'État-Fln – selon l'expression usitée en Algérie –, il permet au lecteur de les découvrir et de les évaluer par lui-même : la place de la guerre, la terreur, la vie du Fln et de l'Aln, l'attitude du peuple algérien face à l'épreuve, etc., sont présentées en toute clarté . Le rôle du Fln est resté longtemps prisonnier des récits hagiographiques ou malveillants. Chacun sait que tout mouvement porteur d'un projet d'émancipation a besoin, souvent au prix de manipulations historiques et de désinformations, de transformer son idéal en religion en vue de susciter des dévouements et des sacrifices. Le Fln ne fait pas exception à la règle. Son succès a bénéficié des souffrances infligées aux Algériens par l’armée française et engendré une vision idyllique de son action. « De part et d'autre de la Méditerranée, note Mohammed Ramdani, et non certes pour les mêmes raisons, on a assisté à la mise sous scellés, on a décrété le silence et l'oubli de peur que la sulfureuse anamnèse n'en vienne à désuturer les traumatismes, revisiter le paysage dévasté, rompre le règne de l'amnésie et forcer les relectures. » L'état de nos connaissances a cependant progressé. « Les bouches s'ouvrent. » Dans les années 1970, la légitimité de la cause du peuple algérien reconnue, on a commencé à prêter attention aux contradictions et aux tensions que le triomphalisme du Fln dissimulait. Des versions nouvelles de la période 1954-1962 ont vu le jour, en France plus qu'en Algérie même où, malgré des avancées, l'histoire reste « sous surveillance ». L'état des sources est devenu plus favorable aux chercheurs. Cet ouvrage en témoigne
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L’amertume et l’espérance – Maâmar Mami

660,00 د.ج
Originaire de Ténès, Maâmar Mami a rejoint dès l'âge de 15 ans les rangs de l'Armée de libération nationale en wilaya IV. Dans ce récit-souvenir sur cette période de sa vie, il retrace d'abord des événements et des faits qui ont provoqué chez l'adolescent qu'il était alors l'éveil précoce du sentiment patriotique et déterminé son engagement pour la cause de l'indépendance nationale. Il décrit ensuite son vécu au maquis, les liens des moudjahidine entre eux et avec la population et relate les souffrances endurées par le peuple algérien du fait de la terrible répression exercée par les forces d'occupation. Afin de soustraire à l'oubli les immenses sacrifices et les actes de bravoure de ses compagnons de combat et des populations civiles qui les ont soutenus, Mami a esquissé des portraits de femmes et d'hommes dont la grandeur se mesure à l'aune de leur engagement pour la reconquête de la dignité et de la liberté. Livre-témoignage donc que l'auteur a assorti de réflexions sur le fait colonial qui a entretenu et exacerbé le nationalisme des Algériens, de même qu'il propose une lecture de certains événements survenus dans les rangs de la résistance nationale.
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Le procès du réseau Jeanson – Marcel Péju

400,00 د.ج
En février 1960, la police arrête une vingtaine de militants d'un réseau constitué par des Français afin de soutenir dans la métropole l'action des militants du Fln algérien. Le « réseau Jeanson », du nom de son animateur, organisait l'hébergement en France de responsables Fln et l'acheminement de sommes d'argent au profit de l'organisation indépendantiste. Le 5 septembre 1960, démarre le procès de ces « porteurs de valises » devant le Tribunal permanent des forces armées de Paris. Comme l'écrit Marcel Péju, « le gouvernement croit sans doute vouer les accusés à l'opprobre et pourfendre spectaculairement la trahison. Mais, au bout de quelques jours, la situation se trouve renversée et le procès se transforme en arène politique : c'est le gouvernement, l'armée, leur politique, c'est la guerre d'Algérie tout entière dont le procès commence. Accusés, témoins, avocats, débordant un tribunal stupéfait, transforment le prétoire en tribune de l'opposition. » Le procès des membres du réseau Jeanson reste un moment fort de la guerre d'Algérie – qui coïncide avec la publication du Manifeste des 121 sur le droit à l'insoumission. Ce sont les minutes de ce procès historique qui sont reproduites dans ce livre, publié initialement en avril 1961 aux Éditions François Maspero, et immédiatement saisi par la police. De la bataille de procédure qui marque le début du procès aux témoignages des signataires du Manifeste des 121, en passant par les interrogatoires des accusés et les plaidoiries des avocats, ces minutes restituent de façon très vivante les quatre semaines d’une bataille politique, juridique et morale de première importance.
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Algérie, résistance et épopée – Messaoud Djennas

650,00 د.ج
« Du mysticisme qui a imprégné le grand stratège militaire, l’homme d’État, le poète et le philosophe que fut l’Émir Abdelkader, à l’islamisme conquérant et dominateur, sous le ton doucereux, d’un Abassi Madani, en passant par le nationalisme révolutionnaire prolétarien de Messali Hadj, le réformisme humaniste et légaliste de Ferhat Abbas, la rigueur révolutionnaire et moderniste de Mohammed Boudiaf et de Abane Ramdane, le verbe exubérant et généreux de Ben Bella, face à la froide austérité et à la détermination de Boumediène, le réformisme de Ben Badis, adossé à un nationalisme religieux intransigeant, flirtant néanmoins parfois avec l’assimilationnisme, c’est toute une galerie de personnalités hors du commun, dont le rôle d’acteurs historiques de premier ordre est aujourd’hui souligné et admis par tous les historiens qui est présentée dans cet ouvrage sous une forme dont l’originalité ne fait pourtant à aucun moment perdre de vue la vérité historique.»
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Le transfert d’une mémoire de l’« Algérie française » au racisme anti-arabe – Benjamin Stora

180,00 د.ج
Avec le passage des générations, les enfants d'immigrés s'intègrent pleinement à la société française. Et pourtant, des pans entiers de cette dernière continuent à rejeter les étrangers et les Français d'origine étrangère, comme en témoigne notamment l'audience durable du discours xénophobe des partis de J.M. Le Pen et Mégret. Les explications ne manquent pas : chômage, « fracture sociale », discrédit de la classe politique, crainte d'une Europe « supranationale »… Mais dans les autres pays européens, où ces facteurs sont également présents, on n'a pas assisté à la consolidation de ce que certains ont pu appeler un « apartheid à la française », en particulier dans le sud de la France. Pour Benjamin Stora, cette spécificité s'explique d'abord par la prégnance, depuis la fin de la guerre d'Algérie, des représentations du racisme colonial, anti-arabe et anti-musulman, reprises à leur compte par les dirigeants du FN. En analysant dans ce livre un étonnant florilège de leurs déclarations sur le sujet, il montre comment celles-ci s'inscrivent dans une mémoire mythifiée de la colonisation de l'Algérie et de la guerre qui y a mis fin.
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Adolfo Kaminsky, une vie de faussaire – Sarah Kaminsky

800,00 د.ج
Rester éveillé. Le plus longtemps possible. Lutter contre le sommeil. Le calcul est simple. En une heure, je fabrique trente faux papiers. Si je dors une heure, trente personnes mourront... ». Quand, à 17 ans, Adolfo Kaminsky devient l’expert en faux papiers de la Résistance à Paris, il ne sait pas encore qu’il est pris dans un engrenage infernal, dans une course contre la montre, contre la mort, où chaque minute a la valeur d’une vie. Durant trente ans, il exécutera ce méticuleux travail de faussaire pour de nombreuses causes, mais jamais pour son propre intérêt. À travers son destin romanesque, et sous la plume de sa fille Sarah, on plonge au cœur d’une histoire de clandestinité, d’engagement, de traque et de peur. En arrière-plan du récit de sa vie se dessine le spectre d’un siècle où s’affrontent sans merci pouvoirs politiques, haines raciales, idéologies et luttes des peuples pour leur liberté et la dignité humaine. La Résistance, l’émigration clandestine des rescapés des camps avant la création d’Israël, le soutien au Fln, les luttes révolutionnaires d’Amérique du Sud, les guerres de décolonisation d’Afrique, l’opposition aux dictateurs d’Espagne, du Portugal et de Grèce, sont autant de combats pour lesquels il s’est engagé, au risque de sa vie et au prix de nombreux sacrifices. S’il a rejoint des causes en apparence contradictoires, Adolfo Kaminsky est toujours resté fidèle à ses convictions humanistes, à sa volonté de bâtir un monde de justice et de liberté.
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Mémoire du cèdre et de l’olivier – Leyla Bartet

770,00 د.ج
Auteure de la version française de La mémoire du cèdre et de l'olivier, Sadjia Guiz est diplômée d'Études supérieures en sciences physiques de I'Usthb d'Alger. Elle a poursuivi des études de langues et civilisations hispaniques à l'Institut Cervantes d'Alger et à l'université internationale Uimp de Santander. Après avoir enseigné les Sciences Physiques dans deux grands lycées d'Alger et collaboré à différents organes de la presse nationale et internationale, elle est actuellement journaliste à la revue Afkar/Ideas de I'Iemed, Institut européen de la Méditerranée, pour le dialogue entre le Maghreb, l'Espagne et l'Europe. Par ailleurs, Sadjia Guiz est l'auteure de traductions en français d'ouvrages traitant de l'immigration arabe en Amérique latine : El Anda-lous au Pérou de laimé Casarès Enriquez (Casbah Éditions) et Contributions arabes aux identités sud-américaines. Habituellement, les Péruviens ainsi que les autres Latino-américains, les appelaient Turcos, parce qu'une large majorité d'entre eux sont arrivés avec des passeports établis en Turquie. Aujourd'hui le terme « turco » a cédé le pas à une identification fidèle à leur provenance palestinienne, syrienne ou libanaise. Certaines de ces familles arabes, influencées par un phénomène qui touchait toute la région des Andes, émigrèrent vers les villes les plus importantes de la côte, (...) déplaçant son capital économique, mais aussi symbolique. Leurs descendants se partagèrent les responsabilités dans l'entreprise familiale avec leurs projets professionnels, sportifs et artistiques. Les familles Abu-gattas, Kahat, Majluf, Salim, Chahud, Matuk, Salem, Issa Hamideh, Saba et d'autres, comptent des membres qui furent de distingués sportifs, chefs d'entreprise, médecins, philosophes ou artistes. Antero Flores-Araoz E. Président du Congrès de la République.
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