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VIVRE, C’EST CROIRE Mémoires (1925-1991) – Messaoud Djennas
«Je pense avoir toujours voulu être un homme d’ordre et de méthode, soucieux d’efficacité. Loin de moi, cependant, l’idée de penser que j’y ai toujours réussi. Je pense également que les principales étapes de ma vie, celles qui ont été réellement un tournant marquant, ont pratiquement toujours été marquées par un acte de foi. Sans cette foi, qui donne à nos actes leur grandeur, la vie se résumerait à une succession d’actes végétatifs, sans plus.»
«[…] Je dirais que vivre c’est lutter, mais lutter c’est croire en ce que l’on fait pour réussir ce que l’on a décidé d’entreprendre; c’est mobiliser les moyens, essentiellement moraux, dont tout être humain est normalement pourvu – volonté, persévérance, désintéressement, loyauté, exemplarité – pour atteindre l’objectif visé.»
5 figures de l’émancipation algérienne – Michel Kelle
Cet ouvrage présente le parcours de cinq figures marquantes liées à l’histoire de l’Algérie du XXe siècle : deux Français de métropole, Germaine Tillion (1907-2007) et André Mandouze (1916-2006), et trois pieds noirs, Alfred Bérenguer (1915- 1996), Charles Koenig (1921-2009) et Pierre Claverie (1938-1996). Pourquoi ce choix ? Il permet de traverser l’histoire douloureuse de l’Algérie des années 1930 (apogée de l’époque coloniale avec la célébration du centenaire du débarquement de 1830) jusqu’aux trente
premières années mouvementées de l’indépendance, en passant par la période cruciale de la guerre de libération.
Dans des positionnements et des engagements différents dus à leur histoire
personnelle, faisant souvent preuve d’une clairvoyance prémonitoire, ces personnalités ont cherché, chacune à sa manière, à alerter les Européens d’Algérie et les Français de métropole sur les périls d’un système colonial fondamentalement injuste et sur l’urgence, après les événements
de 1945, à s’engager dans la voie de l’émancipation réclamée par le peuple algérien opprimé sur les plans politique, social, culturel et religieux. Attachés à la fois à la France et à l’Algérie, cette femme
et ces hommes ont voulu oeuvrer pour une paix juste et rapide et pour la cohabitation continuée d’une communauté européenne avec la population berbéro-arabe et musulmane d’une Algérie souveraine.
Mais leur engagement ne vaut pas seulement pour le XXe siècle. « Passeurs des deux rives », ils restent pour aujourd’hui et demain sans doute des modèles de volonté et de courage au service d’un dialogue «
à la recherche du vrai et du juste ». Leurs voix méritent de continuer à être entendues pour ouvrir aux deux peuples, algérien et français, la voie d’un renouveau de leurs relations, débarrassées des ressentiments du passé et tournées résolument vers un avenir de coopération et d’amitié nécessaires. C’est le message que cet ouvrage voudrait aussi transmettre aux générations nouvelles qui vivent sur nos deux sols.
Les cent batailles décisives de l’histoire – Salah Ould Moulaye Ahmed
L’histoire de l’humanité, depuis la plus haute Antiquité jusqu’à nos jours, est jalonnée de batailles, dont certaines eurent une telle importance historique qu’elles restèrent gravées dans la mémoire des hommes. Parmi ces affrontements, il en est d’une importance telle qu’ils ont scellé le destin des peuples et des nations et forgé la légende des grands hommes de guerre.
L’ouvrage expose dans un style clair, objectif et accessible à tous, un panorama large et varié d’une centaine de ces batailles décisives du passé où l’Histoire, retenant son souffle, a attendu le verdict des armes à défaut de celui de la raison et du droit.
L’auteur est un scientifique mais que les péripéties de son métier d’enseignant du supérieur ont conduit, des années durant, à donner des cours et des conférences scientifiques à des futurs officiers. D’où son penchant pour l’histoire militaire et son désir de le partager avec tout public intéressé ou avide de culture générale.
La révolte des saints – Ahmed Akkache
La révolte des saints» est un travail remarquable par sa rigueur sur un sujet tout entier soumis à une suprématie des sources latines, les sources de la puissance dominante et partie au conflit […]. Mais ce qui passionne littéralement dans ce livre qui comme les grandes épopées génère la rêverie, c’est la reconstruction des combinaisons entre l’ensemble des sphères de l’activité humaine de l’époque. Seule une profonde connaissance et une profonde compréhension des instruments critiques du marxisme pouvaient aboutir à ce résultat.
L’amphi, le labo et la vie – Ouassini Benali- Baitich
Cet ouvrage, fruit d’un travail de mémoire, relate le parcours d’un enseignant-chercheur de la faculté des sciences d’Alger à l’USTHB de Bab-Ezzouar, durant le cinquantenaire de sa carrière (1963-2013). Le récit, structuré de manière chronologique selon les périodes marquantes de l’histoire du pays et plus particulièrement de l’université, est entrecoupé par des réflexions sur l’enseignement supérieur et la recherche scientifique, sur le métier enseignant-chercheur avec ses joies et ses servitudes, et même par de la fiction dans la description de portraits d’enseignants-chercheurs.
L’Entente au coeur – Omar Mokhtar Chaalal
Est évoqué dans ce récit le vibrant hommage à l’engagement plénier et sincère des Anciens, dirigeants et joueurs, qui ont porté l’Entente sur les fonts baptismaux. On garde encore l’impérissable souvenir du virevoltant Mattem, du Brésilien Messaoudi, du métronome Salhi, du buteur Koussim, de l’élégant Bourouba, du relayeur Kharchi, de l’instinctif Khemicha, de l’ondoyant Zorgane et du percutant Adjissa. D’une génération à l’autre, le cap d’homme est brillamment maintenu. Ce qui reste durablement dans le coeur, c’est cette profonde humilité, restituée dans son esprit par l’auteur, qui distingue les joueurs de l’Entente issus des Q’atças, véritable école de football mais plus fondamentalement de la vie où les valeurs d’abnégation, de fraternité, de solidarité et de fair-play ont trouvé leur heureuse expression.
Une vie pour l’Algérie – Abdennour Chikh
Entré en résistance contre le colonialisme, comme maquisard, dès le début de l’année 1948, Amar Ath Chikh a été l’un des organisateurs du 1er Novembre 1954. Militant exemplaire, intègre, courageux et dénué de toute ambition personnelle, il contribua, par ses qualités morales et son abnégation, à approfondir la prise de conscience du fait national.C’est ainsi qu’il réussit à fédérer plusieurs actions politiques. On lui confia dès les premiers mois de la lutte armée, le commandement de la Zone VI dans la future Wilaya III.
En cette période du cinquantenaire de l’Indépendance de notre pays, cet ouvrage apporte un témoignage des proches parents de Amar Ath Chikh et constitue une modeste contribution à la connaissance de l’histoire des moudjahidine de l’Algérie combattante.
Les faits sont relatés avec la plus grande fidélité possible.
La guerre d’Algérie – Volume 4 Les feux du désespoir – Yves Courrière
Volume 4 : Les feux du désespoir
1960: Appel du général de Gaulle au GPRA pour un cessez-le-feu. Echec de « la paix des braves ». 28 mars 1961, le GPRA confirme qu'il enverra une délégation à Evian. 26 avril, échec aux généraux putschistes d'Alger. Bien avant la proclamation du cessez-le-feu du 19 mars 1962, l’OAS met en æuvre sa politique de la terre brûlée.
Massinissa, le grand Africain – Houaria Kadra-Hadjadi
Massinissa (238-148 av. J.-C.), l’un des premiers rois de la Berbérie antique, était le fils d’une prophétesse et de Gaïa, qui régnait sur un modeste royaume, coincé entre le territoire de Carthage à l’est et les États du puissant Syphax, à l’ouest. Animé d’une immense ambition, doué de qualités exceptionnelles, le prince parvint à agrandir le royaume ancestral aux dimensions du Maghreb.
Le contexte politique et militaire de l’époque favorisa cette ascension. Carthage, grande puissance maritime et commerciale, dominait le bassin occidental de la Méditerranée; elle se heurta à l’impérialisme naissant de Rome, au cours de trois guerres dites puniques. Le fils de Gaïa participa à la seconde (218-201 av. J.-C.) déclenchée par Hannibal, génie militaire qui voulait rendre à sa patrie, Carthage, son honneur et sa suprématie. Au terme d’une guerre-éclair, Hannibal remporta quatre brillantes victoires qui mirent Rome à deux doigts de la capitulation. Massinissa se battit d’abord dans les rangs carthaginois en Espagne. Puis, sentant le vent tourner, il rejoignit l’armée romaine commandée par Publius Scipion, le futur Africain. Dès lors, il devint le favori de la Fortune, qui lui accorda pouvoir, gloire et la faveur des Romains.
Comblé par la Fortune de son vivant, il accéda à l’immortalité dès sa mort : ses sujets le divinisèrent et lui élevèrent des temples pour lui rendre un culte. Plus de deux siècles plus tard, il revivra dans l’épopée de Silius Italicus, La Guerre punique, sous les traits d’un guerrier valeureux et énergique, et d’un entraîneur d’hommes aux éminentes qualités morales. À notre époque, Massinissa, le conquérant et le bâtisseur de la grande Numidie, demeure une figure emblématique de l’Histoire du Maghreb.
Coloniser exterminer – Olivier Le Cour Grandmaison
Quelles furent les spécificités des conflits coloniaux engagés par la France en Afrique du Nord et ailleurs ? Que nous apprennent les méthodes singulières –enfumades, massacres de prisonniers et de civils, razzias, destructions de cultures et de villages – couramment employées par les militaires français sur la nature de la guerre conduite pour pacifier l'ancienne régence d'Alger ? Pourquoi de nombreuses mesures racistes et discriminatoires ont-elles été élaborées puis appliquées au cours de la conquête et de la colonisation de l'Algérie ? Comment furent-elles codifiées sous la troisième République puis étendues aux nouveaux territoires de l'empire tels que l'Indochine, la Nouvelle-Calédonie et l'Afrique Occidentale française ? Telles sont quelques-unes des questions auxquelles cet ouvrage entend répondre.
En effet, la conquête puis la colonisation difficiles et meurtrières de l'Algérie doivent être considérées comme une sorte de vaste laboratoire au sein duquel des concepts – ceux de « races inférieures », de « vie sans valeur » et d'« espace vital », promis à l'avenir et aux usages que l'on sait –furent forgés. De même, on découvre les origines de nouvelles techniques répressives – l'internement administratif et la responsabilité collective notamment – qui, avec le Code de l'indigénat adopté en 1881, firent de l'état colonial un état d'exception permanent. Plus tard, l'internement fut même importé en métropole pour s'appliquer, à la fin des années 1930, aux étrangers d'abord, aux communistes ensuite puis aux Juifs après l'arrivée de Pétain au pouvoir.
S'appuyant sur quantité de documents peu connus voire oubliés, sur la littérature aussi, cette étude originale et dédisciplinarisée éclaire d'un jour nouveau les particularités du dernier conflit qui s'est déroulé entre 1954 et 1962, mais aussi les violences extrêmes et les guerres totales qui ont ravagé le vieux continent au cours du XXe siècle.
Mémoires du Général-major Hocine Benmaalem – Hocine Benmaalem
TOME I : LA GUERRE DE LIBÉRATION NATIONALE
Dans le présent ouvrage, j’évoque des événements importants que j’ai personnellement vécus, en m’imposant une exigence d’objectivité et d’impartialité. J’ai fait appel en grande partie à ma mémoire, mais, pour préciser certains faits, j’ai également consulté des ouvrages ou questionné d’anciens compagnons.
[…] J’ai vécu pendant cette grande et exceptionnelle Révolution une période extraordinaire de ma vie. J’ai eu la chance de servir auprès d’un grand chef révolutionnaire de notre guerre de libération, le colonel Amirouche ; le souvenir de la période que j’ai passée à ses côtés ne s’effacera jamais de ma mémoire.
[…] La vie au maquis était très difficile, mais à aucun moment je n’ai regretté mon choix.
Extraits de l’avant-propos
La guerre d’Algérie – Volume 3 : L’heure des colonels – Yves Courrière
Volume 3 : L'heure des colonels
1958 : La guerre prend une autre tournure avec les événements du 13 mai, les grandes opérations sur le terrain, les zones interdites et les barrages électrifiés aux frontières est et ouest de l’Algérie. 1960, Massu rappelé à Paris. Barricades à Alger, les partisans de l'Algérie française annoncent leur volonté de s'opposer à l'autodétermination annoncée par le général de Gaulle.