En mon âme et conscience – Miloud Brahimi

900,00 د.ج
Il est une mémoire vivante de la justice algérienne. Ses confrères lui vouent respect et admiration, juges et procureurs le traitent avec déférence. Avocat depuis les années 1970, cofondateur en 1987 de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH), ce ténor du barreau d’Alger aurait pu aspirer à une grande carrière politique, mais à un quelconque maroquin ministériel, Miloud Brahimi a toujours préféré les prétoires, où son éloquence confine à l’art.

Le géant aux yeux bleus – Novembre, où en est ta Victoire ? – Abdel’alim Medjaoui

700,00 د.ج
Laissons-nous guider par le géant Novembre pour revisiter ces années exaltantes et terribles de notre indépendance. Nous le voyons à l’oeuvre, apaisant les turbulences de la fin de la guerre de libération : il unit encore une fois les forces divisées du nationalisme libérateur pour les convier à un effort autour d'un nouveau djihad, d'une nouvelle ambition sereine dont les accomplissements ont porté encore plus haut le prestige de notre pays, de son peuple et de sa position internationale. Puis vint le temps des naufrageurs… sous la pression conjuguée de la contre-offensive occcidentale musclée – quoi de plus intimidant que les disparitions « opportunes » d'un Nasser, d'un Boumediene, d'un Benyahia ! – contre notre mouvement de libération, de cette lassitude sur le grand chemin de Novembre et cette soif de bien-être qui s'est emparée de notre génération rendue ainsi à ses petitesses et à ses divisions pré-novembristes. La crise est devenue insoutenable et a failli emporter le pays. Mais Novembre reste le recours comme l'a montré le retour du grand Boudiaf. Les jeunes générations l'ont compris qui cherchent, dans les certitudes que son fulgurant passage a insufflées, à retrouver les repères nationaux mis à mal par les comportements égoïstes de certains aînés, au moment où le globalisme occidental s'applique à effacer ces repères de la mémoire nationale.

Le commando Ali Khodja et l’attaque de la côte 616 – Abdelfatah El Haouari

900,00 د.ج
Le 2 janvier 1956, dans le massif de Bouzegza qui veille sur la Mitidja, Ali Khodja, à la tête du commando qui devait porter son nom, lança une attaque contre un poste avancé de fortifications de l’armée française dressées par le général Stagnaro. L’action se solda par la destruction du camp et la capture d’une douzaine de militaires français, parmi lesquels figurait un officier. Ce récit, qui rend compte de l’extrême inégalité des forces en présence, est aussi une illustration éloquente de la foi patriotique et du courage qui animaient les combattants de l’Armée de libération nationale.

Ils ont honoré la patrie – Sophia Ammad

650,00 د.ج
D’El Ghobrini à Kateb Yacine, Rédha Houhou, Malha ou Ferroudja, ce livre est le récit de la vie, des combats et des joies de Poètes et de Guerrières qui ont participé à l’Histoire de l’Algérie. Avec des documents d’archives, des révélations sur des pans méconnus de la guerre d’Algérie, il présente d’authentiques héros et de fabuleuses héroïnes dotés d’un courage phénoménal et animés par une éthique exemplaire. Ce véritable livre d’histoires est ponctué de poèmes appartenant au patrimoine national. Nourrie par la tradition orale et passionnée d’histoire, Sophia Ammad est issue de la légendaire tribu des Aït Ghobri, ce qui lui a permis de côtoyer des survivants de périodes méconnues. La mort de son père, Amrane, joue un rôle clé dans sa quête de vérités. C’est à la fin de sa vie que Amrane lui parle de ses activités avant et pendant la guerre d’Algérie. Amrane meurt à cause d’une balle reçue lors de la guerre, logée près du cœur, inopérable. Profondément humaniste, elle poursuit ses études de l’histoire et écrit pour perpétuer la tradition de transmission. Après des années à compulser des archives et recueillir des témoignages, elle a décidé d’écrire ce livre en hommage à ces hommes et ces femmes qui combattirent pour vivre libres. Sophia Ammad participe aussi à des actions humanitaires et associatives ; elle fut la présidente de l’association Au Bonheur des Femmes.

Au coeur du combat – Mohamed Chérif Ould Hocine

480,00 د.ج
Invalide de guerre, cadre supérieur de la nation, aujourd'hui à la retraite, Mohamed Cherif Ould El Hocine se consacre à son affaire industrielle et à la rédaction de témoignages sur la Révolution du 1e Novembre 1954. « L'ouvrage de Ould El Hocine Mohamed Cherif se veut un témoignage sous forme de récits authentiques portant sur des actions menées par deux unités d'élite (le commando Si Zoubir et la katiba El Hamdania) de l'Aln en wilaya IV, de 1956 à 1959. À ce titre, le livre est une contribution précieuse à l'écriture de l'histoire de la guerre de libération nationale en général et de l'Armée de libération nationale en wilaya IV historique, en particulier ».

Parcours d’un combattant de la libération – Abdelouaheb Guedmani

970,00 د.ج
« Je me trouvais devant Si Ali Kafi qui semblait présider une audience. A ses côtés et de part et d’autre se tenaient Ali Mendjeli que j’avais déjà entrevu et Abdelmadjid Kahlerras que je ne connaissais pas encore. Je me mis aussitôt au garde-à-vous, comme je l’avais appris au cours de l’instruction militaire que j’avais suivie lors de ma scolarité au collège afin de bénéficier d’un sursis me permettant d’éviter de rejoindre l’armée avant la fin de mes études. Il n’y avait personne d’autre dans la petite salle et, contre toute attente, je fus soumis en ces lieux à une solennelle prestation de serment, main droite levée, jurant sur le Coran fidélité à la patrie et affirmant ma ferme volonté de combattre l’ennemi aux côtés de mes frères jusqu’à la dernière goutte de mon sang. » Né le 27 avril 1936, Abdelouaheb Guedmani fréquenta l’école primaire d’El Harrouch puis le collège moderne de garçons de Constantine, l’actuel lycée Yughurta avant de rejoindre le maquis le 13 juin 1956, répondant à l’appel de l’Ugema. Après l’indépendance, il a été successivement, de 1964 à 1983, chef de daïra puis wali. Admis à la retraite en tant que cadre supérieur de la nation en septembre 1985, à l’issue de son congé spécial, il s’installe comme avocat au barreau de Constantine où il exerce jusqu’à ce jour.

El Milia – El Hadi Kemikem

970,00 د.ج
Né en 1934, El Hadi Kemikem interrompt ses études secondaires pour s’engager dans les rangs de l’ALN en 1955, ce qui lui vaut d’être condamné par contumace par les autorités coloniales à 5 ans de prison. En juillet 1957, à la tête d’une section, il part en mission d’acheminement d’armes de guerre depuis le Sud-Ouest tunisien. Après une formation à l’école des cadres de l’ALN du Kef, il est nommé chef d’unité au sein du 1er bataillon Didouche Mourad opérant en zone Nord /Frontière Est. Blessé au combat à Aïn-Zana, il est versé en 1961 dans les services du commandement des frontières. Après l’indépendance, il a servi comme officier de l’ANP successivement au sein des directions centrales du Génie, de la logistique, du matériel, de l’industrie militaire, jusqu’en 1990, année à laquelle il quitte l’armée à sa demande, avec le grade de lieutenant-colonel. Plus de cinquante ans après l’indépendance, beaucoup de souvenirs se sont estompés mais certains, heureux ou malheureux, restent gravés à jamais dans la mémoire de ceux qui ont participé à la guerre. Ce livre n’est ni un essai ni une étude sur la guerre de libération nationale, mais le simple récit d’un combattant de l’ALN, témoin d’engagements armés pendant une période donnée. (Extrait de l’avant-propos)

la chance de survivre – Mohamed Azouzi

970,00 د.ج
Ancien cadre supérieur de la nation aujourd’hui à la retraite, Mohamed Azouzi était contrôleur des impôts directs dans l’administration française. A l’indépendance, il a été chargé de la direction régionale des impôts directs de l’Oranie, poste qu’il a occupé jusqu’en 1970. Il a ensuite poursuivi sa carrière à la tête de la sous-direction de la législation fiscale et du contentieux national des impôts au ministère des Finances jusqu’à son admission à la retraite le 1er septembre 1980. Militant dès son jeune âge au sein de l’organisation clandestine de la lutte de libération nationale, l’auteur a rejoint le FLN après avoir appartenu au PPA puis à l’OS, ce qui lui a valu d’être arrêté et emprisonné par les autorités coloniales avant de reprendre le combat jusqu’au recouvrement de l’indépendance nationale. Ce sont les péripéties de ce parcours qu’à l’âge de 89 ans il retrace dans cet ouvrage-témoignage destiné aux jeunes lecteurs.

Jugurtha, un berbère contre Rome – Houaria Kadra-Hadjadi

500,00 د.ج
Qui ne connaît le nom de Jugurtha (vers 155-104 av. J.C.), symbole de  la résistance à l’invasion étrangère ? Cette figure légendaire a inspiré au collégien Arthur Rimbaud  un poème en latin qui remporta le prix du concours organisé par l’Académie de Douai (2 juillet 1869), à Jean Amrouche son célèbre essai L’Eternel Jugurtha. Habib Bourguiba aimait dire qu’il était  un Jugurtha, mais un Jugurtha qui a réussi. Léopold Sedar Senghor chante le vaillant guerrier «à la vision puissante d’une Numidie bien numide» (Elégie de Carthage, IV). Mais qu’en est-il du Jugurtha réel, du personnage historique ? Il n’a fait l’objet d’aucune publication, ni d’un enseignement pour grand public ; il reste donc très mal connu, un «héros sans visage», selon l’heureuse expression de Serge Lancel. Et pourtant, quel destin hors du commun que celui de Jugurtha! Enfant naturel du prince Mastanabal, il était voué à une existence obscure. Mais, poussé par une ambition ardente, homme d’audace et de ressources, il réussit à se hisser au sommet du pouvoir. Roi de la Numidie, il osa défier la puissance romaine et tint en échec, des années durant, les légions envoyées pour le vaincre et le capturer. Malgré son écrasante supériorité politique et militaire, Rome fut obligée de recourir à l’arme de la trahison pour mettre fin au « cauchemar numide».

L’Algérie par ses archives – Du royaume de Tihert à la colonisation (VIIIe-XXe siècles) – Saïda Benchikh-Boulanouar

1.000,00 د.ج
L’Algérie par ses archives c’est l’histoire contextualisée des institutions productrices d’archives du VIIIe au XXe siècle. Si la période coloniale et ses impacts sont encore à ce jour, insuffisamment explorés, les périodes historiques qui la précédent sont lacunaires. Comment s’est constitué le premier royaume musulman en Algérie ? Quelles sont les dynasties de la Berbérie musulmane ? Quelles traces ont-elles laissé ? Comment la famine a pu s’abattre sur l’Algérie qui produisait et livrait son blé à Istanbul comme à la France ? Comment les épidémies ont pu décimer des tribus entières ? Comment la médecine traditionnelle, la culture algérienne a-t-elle affronté la culture coloniale ? Quel était le niveau d’instruction des algériens avant la colonisation ? Le XIXe siècle nous a-t-il apporté la connaissance ? Quelles relations l’Algérie entretenait-elle avec le reste du monde ? La construction des savoirs est un enjeu à dimension multiple et aujourd’hui plus que jamais l’accès aux archives est une question pertinente pour les historiens et pour les citoyens qui désirent connaître leur histoire. Si nos connaissances s’appuient sur nos archives, elles contribuent à combler des vides, à mettre des mots sur des évènements ignorés, à reconstituer une mémoire collective algérienne plus complète et à reconsidérer notre histoire et notre patrimoine historique à sa juste valeur. L’Algérie par ses archives permettra sans doute de nouvelles lectures, de nouvelles écritures et leur transmission aux jeunes générations. Saïda Benchikh-Boulanouar est chercheure en histoire de l’écrit et enseignante universitaire. Elle a obtenu son doctorat à l’Ecole pratique des hautes études, Paris-Sorbonne. Ses travaux sont spécialisés en historiographie maghrébine et ses sources. Elle est également Expert-Conseil en archivistique et milite pour la préservation du patrimoine historique.

Embuscade à Bagdad – Giuliana Sgrena

390,00 د.ج
Un cauchemar qui dure quatre semaines pendant lesquelles Giuliana Sgrena est prisonnière de moudjahidines qui affirment combattre contre l’occupation de l’Irak. La joie de la libération violemment interrompue par un tir des troupes américaines qui tuent Nicola Calipari, l’agent qui  l’a  sauvée de ses ravisseurs. Deux fois victime d’un « tir amical » ! Une expérience dramatique vécue dans un pays déchiré par la guerre et l’occupation, où les otages deviennent des armes de guerre, et où les victimes civiles irakiennes ne se comptent plus… En faisant le récit de son expérience dramatique, Giuliana Sgrena nous présente avec lucidité les nombreux changements socio-politiques qui se sont produits après l’intervention américaine en Irak où ni les occupants ni ceux qui combattent contre l’occupation ne veulent plus de témoins.

J’ai vécu le pire et le meilleur – Mohand Saïd Mazouzi

1.200,00 د.ج
« La dernière mission de ma génération est de dire aux jeunes d’aujourd’hui ce que nous avons vécu, simplement. Il ne s’agit pas tant de nos petites histoires individuelles, somme toute sans importance, mais de ce que ce peuple a subi, de ce qu’il a sacrifié et enduré pour que l’Algérie continue à exister. La suite, c’est à eux de la faire, c’est à eux de l’écrire. À chaque génération sa Révolution ou son œuvre, ses défis à relever (...).   « (...) Dans l’Algérie du temps de l’ignorance et de l’analphabétisme imposés et d’école interdite aux indigènes, combien de nos concitoyens ont pu croire qu’arrivêlait le jour où l’enseignement généralisé serait accessible pour tous et même obligatoire ? Qui ou combien pouvaient espérer au temps de l’Algérie des gourbis, qu’un jour les Algériens indépendants habiteraient des villas et des immeubles modernes ?»