Affichage de 205–216 sur 552 résultatsTrié par popularité
Moments d’histoire des étudiants algériens de Montpellier ( 2014 – 1948) – Contre l’oubli – Messaoud Djennas
A l’instar des communautés estudiantines d’Alger, de Paris et d’ailleurs, celle de Montpellier ne tarda pas à s’engager massivement dans la lutte de libération nationale. Et là, il faut reconnaître que si l’UGEMA a constitué, dès sa création en juillet 1955, un temps fort dans l’engagement des étudiants, c’est
cependant, incontestablement, la grande grève du 19 Mai 1956, déclenchée par la section d’Alger, qui marqua de façon spectaculaire l’intégration de la jeunesse estudiantine algérienne dans les forces combattantes du FLN-ALN.
(Extrait de l’avant-propos)
L’aliénation colonialiste et la résistance de la famille algérienne – Rabah Bouaziz
« J’espère que cet ouvrage « militant », écrit par deux patriotes pleinement engagés dans la lutte clandestine, saura encore intéresser des lectrices et lecteurs d’aujourd’hui et les aidera à mieux connaître et comprendre notre douloureux passé de colonisés, à travers quelques-unes des violations de notre personnalité, dont certaines séquelles transparaissent encore dans notre société actuelle. Qu’ils soient fiers aussi de leurs aînés(es) qui ont opposé depuis l’invasion des troupes françaises en 1830 une résistance farouche et sans répit à la violence coloniale, avant de passer résolument à la lutte armée dans la nuit du 31 octobre au
1er novembre 1954, jusqu’à la victoire…..»
Aux origines de la médecine – El-Hadi Baba-Ali
Ce travail porte sur la constitution du savoir médical au long des civilisations mésopotamnienne, égyptienne, grecque, romaine, byzantine et arabo-musulmane.
L’apport des arabo-musulmans aux Européens dans la pose, à partir du XVIIème siècle, des pre-miers jalons de la médecine moderne, est, lorsqu’il est admis, relativisé par nombre d’historiens occidentaux...
Les informations rassemblées dans ce livre, destiné tant aux étudiants, aux professionnels de santé qu’au grand public, permettent d’avoir une autre vue sur une période importante de l’histoire le la médecine.
5 figures de l’émancipation algérienne – Michel Kelle
Cet ouvrage présente le parcours de cinq figures marquantes liées à l’histoire de l’Algérie du XXe siècle : deux Français de métropole, Germaine Tillion (1907-2007) et André Mandouze (1916-2006), et trois pieds noirs, Alfred Bérenguer (1915- 1996), Charles Koenig (1921-2009) et Pierre Claverie (1938-1996). Pourquoi ce choix ? Il permet de traverser l’histoire douloureuse de l’Algérie des années 1930 (apogée de l’époque coloniale avec la célébration du centenaire du débarquement de 1830) jusqu’aux trente
premières années mouvementées de l’indépendance, en passant par la période cruciale de la guerre de libération.
Dans des positionnements et des engagements différents dus à leur histoire
personnelle, faisant souvent preuve d’une clairvoyance prémonitoire, ces personnalités ont cherché, chacune à sa manière, à alerter les Européens d’Algérie et les Français de métropole sur les périls d’un système colonial fondamentalement injuste et sur l’urgence, après les événements
de 1945, à s’engager dans la voie de l’émancipation réclamée par le peuple algérien opprimé sur les plans politique, social, culturel et religieux. Attachés à la fois à la France et à l’Algérie, cette femme
et ces hommes ont voulu oeuvrer pour une paix juste et rapide et pour la cohabitation continuée d’une communauté européenne avec la population berbéro-arabe et musulmane d’une Algérie souveraine.
Mais leur engagement ne vaut pas seulement pour le XXe siècle. « Passeurs des deux rives », ils restent pour aujourd’hui et demain sans doute des modèles de volonté et de courage au service d’un dialogue «
à la recherche du vrai et du juste ». Leurs voix méritent de continuer à être entendues pour ouvrir aux deux peuples, algérien et français, la voie d’un renouveau de leurs relations, débarrassées des ressentiments du passé et tournées résolument vers un avenir de coopération et d’amitié nécessaires. C’est le message que cet ouvrage voudrait aussi transmettre aux générations nouvelles qui vivent sur nos deux sols.
Les cent batailles décisives de l’histoire – Salah Ould Moulaye Ahmed
L’histoire de l’humanité, depuis la plus haute Antiquité jusqu’à nos jours, est jalonnée de batailles, dont certaines eurent une telle importance historique qu’elles restèrent gravées dans la mémoire des hommes. Parmi ces affrontements, il en est d’une importance telle qu’ils ont scellé le destin des peuples et des nations et forgé la légende des grands hommes de guerre.
L’ouvrage expose dans un style clair, objectif et accessible à tous, un panorama large et varié d’une centaine de ces batailles décisives du passé où l’Histoire, retenant son souffle, a attendu le verdict des armes à défaut de celui de la raison et du droit.
L’auteur est un scientifique mais que les péripéties de son métier d’enseignant du supérieur ont conduit, des années durant, à donner des cours et des conférences scientifiques à des futurs officiers. D’où son penchant pour l’histoire militaire et son désir de le partager avec tout public intéressé ou avide de culture générale.
L’amphi, le labo et la vie – Ouassini Benali- Baitich
Cet ouvrage, fruit d’un travail de mémoire, relate le parcours d’un enseignant-chercheur de la faculté des sciences d’Alger à l’USTHB de Bab-Ezzouar, durant le cinquantenaire de sa carrière (1963-2013). Le récit, structuré de manière chronologique selon les périodes marquantes de l’histoire du pays et plus particulièrement de l’université, est entrecoupé par des réflexions sur l’enseignement supérieur et la recherche scientifique, sur le métier enseignant-chercheur avec ses joies et ses servitudes, et même par de la fiction dans la description de portraits d’enseignants-chercheurs.
Une vie pour l’Algérie – Abdennour Chikh
Entré en résistance contre le colonialisme, comme maquisard, dès le début de l’année 1948, Amar Ath Chikh a été l’un des organisateurs du 1er Novembre 1954. Militant exemplaire, intègre, courageux et dénué de toute ambition personnelle, il contribua, par ses qualités morales et son abnégation, à approfondir la prise de conscience du fait national.C’est ainsi qu’il réussit à fédérer plusieurs actions politiques. On lui confia dès les premiers mois de la lutte armée, le commandement de la Zone VI dans la future Wilaya III.
En cette période du cinquantenaire de l’Indépendance de notre pays, cet ouvrage apporte un témoignage des proches parents de Amar Ath Chikh et constitue une modeste contribution à la connaissance de l’histoire des moudjahidine de l’Algérie combattante.
Les faits sont relatés avec la plus grande fidélité possible.
Massinissa, le grand Africain – Houaria Kadra-Hadjadi
Massinissa (238-148 av. J.-C.), l’un des premiers rois de la Berbérie antique, était le fils d’une prophétesse et de Gaïa, qui régnait sur un modeste royaume, coincé entre le territoire de Carthage à l’est et les États du puissant Syphax, à l’ouest. Animé d’une immense ambition, doué de qualités exceptionnelles, le prince parvint à agrandir le royaume ancestral aux dimensions du Maghreb.
Le contexte politique et militaire de l’époque favorisa cette ascension. Carthage, grande puissance maritime et commerciale, dominait le bassin occidental de la Méditerranée; elle se heurta à l’impérialisme naissant de Rome, au cours de trois guerres dites puniques. Le fils de Gaïa participa à la seconde (218-201 av. J.-C.) déclenchée par Hannibal, génie militaire qui voulait rendre à sa patrie, Carthage, son honneur et sa suprématie. Au terme d’une guerre-éclair, Hannibal remporta quatre brillantes victoires qui mirent Rome à deux doigts de la capitulation. Massinissa se battit d’abord dans les rangs carthaginois en Espagne. Puis, sentant le vent tourner, il rejoignit l’armée romaine commandée par Publius Scipion, le futur Africain. Dès lors, il devint le favori de la Fortune, qui lui accorda pouvoir, gloire et la faveur des Romains.
Comblé par la Fortune de son vivant, il accéda à l’immortalité dès sa mort : ses sujets le divinisèrent et lui élevèrent des temples pour lui rendre un culte. Plus de deux siècles plus tard, il revivra dans l’épopée de Silius Italicus, La Guerre punique, sous les traits d’un guerrier valeureux et énergique, et d’un entraîneur d’hommes aux éminentes qualités morales. À notre époque, Massinissa, le conquérant et le bâtisseur de la grande Numidie, demeure une figure emblématique de l’Histoire du Maghreb.
Mémoires d’un algérien – Tome 3 : Un dessein inabouti (1979-1988) – Ahmed Taleb-Ibrahimi
Dans ce troisième tome, le lecteur trouvera un aperçu sur la période suivante, sous la présidence de Chadli Bendjedid (janvier 1979-novembre 1988). Fidèle à la méthode khaldounienne, je livre un témoignage événementiel sur les années 80 du siècle dernier tout en essayant d'en tirer des enseignements pour la période
actuelle. Durant trois ans et demi, comme ministre-conseiller, je me suis échiné auprès d'un président qui a pris à coeur une fonction où le moindre faux-pas risque de coûter cher. Durant les six années et demie qui ont suivi, comme ministre des Affaires étrangères, j'ai fait en sorte que mes paroles et mes actes fassent honneur à mon pays.
Le lecteur découvrira sans doute qu'au terme d'une décennie, l'auteur éprouve un certain désenchantement : dès lors que le rêve s'évanouit et la passion s'émousse, que les repères s'estompent et les compères décampent, le coeur n'y est plus. Alors surgit le désenchantement qui vous saisit et vous submerge. Alors il faut savoir quitter la scène... Ainsi, à l'âge de cinquante-six ans, j'ai pris congé sans abandonner pour autant le combat politique. Ce sera, si Dieu le permet, l'objet du tome IV de ces Mémoires qui couvrira la période allant de novembre
1988 à avril 2004.
Extrait de la préface
La police parisienne et les Algériens (1944-1962) – Emmanuel Blanchard
Le « problème nord-africain » : c'est ainsi que la police a pris pour habitude de qualifier après-guerre la question des Algériens installés en région parisienne. Théoriquement égaux en droit avec les autres citoyens français, ils étaient cantonnés à certains emplois et quartiers, en butte à une forte emprise policière et objets de nombreux fantasmes touchant à leurs pratiques sexuelles ou délinquantes.
De 1925 à 1945, les Algériens ont été « suivis » par une équipe spécialisée, la Brigade nord-africaine de la préfecture de police. Celle-ci dissoute, les « indigènes » devenus « Français musulmans d'Algérie » sont désormais l'affaire de tous les personnels de police. Au début des années 1950, l'émeute algérienne devient un sujet de préoccupation majeur, exacerbé par la répression féroce de la manifestation du 14 juillet 1953, place de la Nation. Une nouvelle police spécialisée est alors reconstituée avec la Brigade des agressions et violences. Ses objectifs : pénétrer les « milieux nord-africains » et ficher les Algériens.
Entre 1958 et 1962, dans le contexte de la guerre ouverte en Algérie, le répertoire policier se radicalise : il faut désormais « éliminer les indésirables ». Rafles, camps d'internement et retours forcés se multiplient. Les brutalités policières deviennent fréquentes, jusqu'à la torture. Le préfet de police Maurice Papon reçoit un « chèque en blanc » pour combattre le Fln. Les massacres d'octobre 1961 incarnent le moment le plus tragique de cette période noire. Les mécanismes en sont éclairés par une étude historique rigoureuse fondée sur des archives et des témoignages inédits.
Emmanuel Blanchard est maître de conférences en science politique à l'université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, chercheur au Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales (Cesdip). Ses recherches portent sur les polices en situation coloniale et sur la sociohistoire des politiques d'immigration.
AU NOM DE LA CIVILISATION, Crimes de guerre et contre l’humanité en Algérie de 1830 à 1962 – Mohamed Sekkal
Comble de l'aberration, les massacres, enfumades et autres actes d'une barbarie indicible sont portés à l'actif de l'oeuvre civilisatrice menée par l'Occident !
Pourtant, en 1847, Alexis de Tocqueville avait tiré la sonnette d'alarme: « Nous avons réduit les établissements charitables, laissé tomber les écoles, dispersé les séminaires, écrivait-il. Autour de nous les lumières se sont éteintes, le recrutement des hommes de religion et des hommes de loi a cessé, c'est-à-dire que nous avons rendu la société musulmane plus misérable, plus désordonnée, plus ignorante et plus barbare qu'elle n'était avant de nous connaître. »
L’amertume et l’espérance – Maâmar Mami
Originaire de Ténès, Maâmar Mami a rejoint dès l'âge de 15 ans les rangs de l'Armée de libération nationale en wilaya IV.
Dans ce récit-souvenir sur cette période de sa vie, il retrace d'abord des événements et des faits qui ont provoqué chez l'adolescent qu'il était alors l'éveil précoce du sentiment patriotique et déterminé son engagement pour la cause de l'indépendance nationale.
Il décrit ensuite son vécu au maquis, les liens des moudjahidine entre eux et avec la population et relate les souffrances endurées par le peuple algérien du fait de la terrible répression exercée par les forces d'occupation.
Afin de soustraire à l'oubli les immenses sacrifices et les actes de bravoure de ses compagnons de combat et des populations civiles qui les ont soutenus, Mami a esquissé des portraits de femmes et d'hommes dont la grandeur se mesure à l'aune de leur engagement pour la reconquête de la dignité et de la liberté.
Livre-témoignage donc que l'auteur a assorti de réflexions sur le fait colonial qui a entretenu et exacerbé le nationalisme des Algériens, de même qu'il propose une lecture de certains événements survenus dans les rangs de la résistance nationale.