Ils ont honoré la patrie – Sophia Ammad

650,00 د.ج
D’El Ghobrini à Kateb Yacine, Rédha Houhou, Malha ou Ferroudja, ce livre est le récit de la vie, des combats et des joies de Poètes et de Guerrières qui ont participé à l’Histoire de l’Algérie. Avec des documents d’archives, des révélations sur des pans méconnus de la guerre d’Algérie, il présente d’authentiques héros et de fabuleuses héroïnes dotés d’un courage phénoménal et animés par une éthique exemplaire. Ce véritable livre d’histoires est ponctué de poèmes appartenant au patrimoine national. Nourrie par la tradition orale et passionnée d’histoire, Sophia Ammad est issue de la légendaire tribu des Aït Ghobri, ce qui lui a permis de côtoyer des survivants de périodes méconnues. La mort de son père, Amrane, joue un rôle clé dans sa quête de vérités. C’est à la fin de sa vie que Amrane lui parle de ses activités avant et pendant la guerre d’Algérie. Amrane meurt à cause d’une balle reçue lors de la guerre, logée près du cœur, inopérable. Profondément humaniste, elle poursuit ses études de l’histoire et écrit pour perpétuer la tradition de transmission. Après des années à compulser des archives et recueillir des témoignages, elle a décidé d’écrire ce livre en hommage à ces hommes et ces femmes qui combattirent pour vivre libres. Sophia Ammad participe aussi à des actions humanitaires et associatives ; elle fut la présidente de l’association Au Bonheur des Femmes.

Parcours d’un combattant de la libération – Abdelouaheb Guedmani

970,00 د.ج
« Je me trouvais devant Si Ali Kafi qui semblait présider une audience. A ses côtés et de part et d’autre se tenaient Ali Mendjeli que j’avais déjà entrevu et Abdelmadjid Kahlerras que je ne connaissais pas encore. Je me mis aussitôt au garde-à-vous, comme je l’avais appris au cours de l’instruction militaire que j’avais suivie lors de ma scolarité au collège afin de bénéficier d’un sursis me permettant d’éviter de rejoindre l’armée avant la fin de mes études. Il n’y avait personne d’autre dans la petite salle et, contre toute attente, je fus soumis en ces lieux à une solennelle prestation de serment, main droite levée, jurant sur le Coran fidélité à la patrie et affirmant ma ferme volonté de combattre l’ennemi aux côtés de mes frères jusqu’à la dernière goutte de mon sang. » Né le 27 avril 1936, Abdelouaheb Guedmani fréquenta l’école primaire d’El Harrouch puis le collège moderne de garçons de Constantine, l’actuel lycée Yughurta avant de rejoindre le maquis le 13 juin 1956, répondant à l’appel de l’Ugema. Après l’indépendance, il a été successivement, de 1964 à 1983, chef de daïra puis wali. Admis à la retraite en tant que cadre supérieur de la nation en septembre 1985, à l’issue de son congé spécial, il s’installe comme avocat au barreau de Constantine où il exerce jusqu’à ce jour.

El Milia – El Hadi Kemikem

970,00 د.ج
Né en 1934, El Hadi Kemikem interrompt ses études secondaires pour s’engager dans les rangs de l’ALN en 1955, ce qui lui vaut d’être condamné par contumace par les autorités coloniales à 5 ans de prison. En juillet 1957, à la tête d’une section, il part en mission d’acheminement d’armes de guerre depuis le Sud-Ouest tunisien. Après une formation à l’école des cadres de l’ALN du Kef, il est nommé chef d’unité au sein du 1er bataillon Didouche Mourad opérant en zone Nord /Frontière Est. Blessé au combat à Aïn-Zana, il est versé en 1961 dans les services du commandement des frontières. Après l’indépendance, il a servi comme officier de l’ANP successivement au sein des directions centrales du Génie, de la logistique, du matériel, de l’industrie militaire, jusqu’en 1990, année à laquelle il quitte l’armée à sa demande, avec le grade de lieutenant-colonel. Plus de cinquante ans après l’indépendance, beaucoup de souvenirs se sont estompés mais certains, heureux ou malheureux, restent gravés à jamais dans la mémoire de ceux qui ont participé à la guerre. Ce livre n’est ni un essai ni une étude sur la guerre de libération nationale, mais le simple récit d’un combattant de l’ALN, témoin d’engagements armés pendant une période donnée. (Extrait de l’avant-propos)

la chance de survivre – Mohamed Azouzi

970,00 د.ج
Ancien cadre supérieur de la nation aujourd’hui à la retraite, Mohamed Azouzi était contrôleur des impôts directs dans l’administration française. A l’indépendance, il a été chargé de la direction régionale des impôts directs de l’Oranie, poste qu’il a occupé jusqu’en 1970. Il a ensuite poursuivi sa carrière à la tête de la sous-direction de la législation fiscale et du contentieux national des impôts au ministère des Finances jusqu’à son admission à la retraite le 1er septembre 1980. Militant dès son jeune âge au sein de l’organisation clandestine de la lutte de libération nationale, l’auteur a rejoint le FLN après avoir appartenu au PPA puis à l’OS, ce qui lui a valu d’être arrêté et emprisonné par les autorités coloniales avant de reprendre le combat jusqu’au recouvrement de l’indépendance nationale. Ce sont les péripéties de ce parcours qu’à l’âge de 89 ans il retrace dans cet ouvrage-témoignage destiné aux jeunes lecteurs.

L’Algérie par ses archives – Du royaume de Tihert à la colonisation (VIIIe-XXe siècles) – Saïda Benchikh-Boulanouar

1.000,00 د.ج
L’Algérie par ses archives c’est l’histoire contextualisée des institutions productrices d’archives du VIIIe au XXe siècle. Si la période coloniale et ses impacts sont encore à ce jour, insuffisamment explorés, les périodes historiques qui la précédent sont lacunaires. Comment s’est constitué le premier royaume musulman en Algérie ? Quelles sont les dynasties de la Berbérie musulmane ? Quelles traces ont-elles laissé ? Comment la famine a pu s’abattre sur l’Algérie qui produisait et livrait son blé à Istanbul comme à la France ? Comment les épidémies ont pu décimer des tribus entières ? Comment la médecine traditionnelle, la culture algérienne a-t-elle affronté la culture coloniale ? Quel était le niveau d’instruction des algériens avant la colonisation ? Le XIXe siècle nous a-t-il apporté la connaissance ? Quelles relations l’Algérie entretenait-elle avec le reste du monde ? La construction des savoirs est un enjeu à dimension multiple et aujourd’hui plus que jamais l’accès aux archives est une question pertinente pour les historiens et pour les citoyens qui désirent connaître leur histoire. Si nos connaissances s’appuient sur nos archives, elles contribuent à combler des vides, à mettre des mots sur des évènements ignorés, à reconstituer une mémoire collective algérienne plus complète et à reconsidérer notre histoire et notre patrimoine historique à sa juste valeur. L’Algérie par ses archives permettra sans doute de nouvelles lectures, de nouvelles écritures et leur transmission aux jeunes générations. Saïda Benchikh-Boulanouar est chercheure en histoire de l’écrit et enseignante universitaire. Elle a obtenu son doctorat à l’Ecole pratique des hautes études, Paris-Sorbonne. Ses travaux sont spécialisés en historiographie maghrébine et ses sources. Elle est également Expert-Conseil en archivistique et milite pour la préservation du patrimoine historique.

J’ai vécu le pire et le meilleur – Mohand Saïd Mazouzi

1.200,00 د.ج
« La dernière mission de ma génération est de dire aux jeunes d’aujourd’hui ce que nous avons vécu, simplement. Il ne s’agit pas tant de nos petites histoires individuelles, somme toute sans importance, mais de ce que ce peuple a subi, de ce qu’il a sacrifié et enduré pour que l’Algérie continue à exister. La suite, c’est à eux de la faire, c’est à eux de l’écrire. À chaque génération sa Révolution ou son œuvre, ses défis à relever (...).   « (...) Dans l’Algérie du temps de l’ignorance et de l’analphabétisme imposés et d’école interdite aux indigènes, combien de nos concitoyens ont pu croire qu’arrivêlait le jour où l’enseignement généralisé serait accessible pour tous et même obligatoire ? Qui ou combien pouvaient espérer au temps de l’Algérie des gourbis, qu’un jour les Algériens indépendants habiteraient des villas et des immeubles modernes ?»

L’échec de la colonisation française en algérie – Hartmut Elsenhans

970,00 د.ج
« ... L’auteur apparaît comme un sympathisant de la cause anticolonialiste, et en même temps comme un ami et un admirateur de la France des droits de l’homme. (...) Son immense mérite a été de rassembler et d’étudier, avec une exceptionnelle capacité d’analyse et de synthèse, une documentation d’une ampleur inimaginable pour un seul homme. Et aussi de démontrer par son exemple la possibilité et l’intérêt de ce qu’on appelle « l’histoire immédiate », qui repose en grande partie sur des sources journalistiques sans se confondre avec le journalisme. Si sa documentation est aujourd’hui datée, la grande majorité de ses interprétations restent pleinement valables. Gilbert Meynier a eu raison d’écrire : « La France de Vichy a eu Paxton. La guerre d’Algérie a désormais Elsenhans. Toute vision d’ensemble de la guerre d’Algérie ne pourra pas ne pas être marquée par la lecture d’un aussi grand livre d’histoire ... » Guy Pervillé

Les valises du professeur Jeanson – Emmanuel Blanchard

970,00 د.ج
À la fois biographie et essai, « Les Valises du professeur Jeanson » est aussi un récit qui peut se lire comme un roman. Tout commence à l’hiver 1996, en France, dans une petite maison au bord du bassin d’Arcachon. Un inconnu, directeur d’une revue littéraire confidentielle vient, en vue d’un bref article, rencontrer Francis Jeanson qui a alors 74 ans. Commence une relation qui durera 15 ans… Francis Jeanson, pourtant peu enclin à se souvenir, se raconte à l’auteur qui découvre qu’il ne savait pas grand-chose de cet homme « qui a été un proche de Sartre » et qu’il y a « du grain à moudre ». Il est donc question de Sartre dans ce livre, mais aussi de Camus, de la guerre d’Algérie, du FLN, « des porteurs de valises » mais aussi, des femmes, de l’amour, du temps… Puis, viendra le temps où Francis Jeanson, fatigué, malade, écrasé de douleur par la mort de celle qui a été sa compagne pendant un demi-siècle se battra pour survivre. L’auteur, pendant près de deux ans, passera le week-end seul avec lui dans la petite maison du Bassin. Ainsi le lecteur se trouve-t-il au coeur de l’intimité d’un intellectuel engagé qui a été, à l’époque de la guerre d’Algérie, l’un des hommes les plus recherchés de France par la police. Le livre raconte aussi cela : cette lente et courageuse descente vers la mort d’un être que l’on ne pensait que croiser et qui, pour finir, devient un ami pour l’éternité.

Moments d’histoire des étudiants algériens de Montpellier ( 2014 – 1948) – Contre l’oubli – Messaoud Djennas

A l’instar des communautés estudiantines d’Alger, de Paris et d’ailleurs, celle de Montpellier ne tarda pas à s’engager massivement dans la lutte de libération nationale. Et là, il faut reconnaître que si l’UGEMA a constitué, dès sa création en juillet 1955, un temps fort dans l’engagement des étudiants, c’est cependant, incontestablement, la grande grève du 19 Mai 1956, déclenchée par la section d’Alger, qui marqua de façon spectaculaire l’intégration de la jeunesse estudiantine algérienne dans les forces combattantes du FLN-ALN. (Extrait de l’avant-propos)

L’aliénation colonialiste et la résistance de la famille algérienne – Rabah Bouaziz

950,00 د.ج
« J’espère que cet ouvrage « militant », écrit par deux patriotes pleinement engagés dans la lutte clandestine, saura encore intéresser des lectrices et lecteurs d’aujourd’hui et les aidera à mieux connaître et comprendre notre douloureux passé de colonisés, à travers quelques-unes des violations de notre personnalité, dont certaines séquelles transparaissent encore dans notre société actuelle. Qu’ils soient fiers aussi de leurs aînés(es) qui ont opposé depuis l’invasion des troupes françaises en 1830 une résistance farouche et sans répit à la violence coloniale, avant de passer résolument à la lutte armée dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre 1954, jusqu’à la victoire…..»

Aux origines de la médecine – El-Hadi Baba-Ali

970,00 د.ج
Ce travail porte sur la constitution du savoir médical au long des civilisations mésopotamnienne, égyptienne, grecque, romaine, byzantine et arabo-musulmane. L’apport des arabo-musulmans aux Européens dans la pose, à partir du XVIIème siècle, des pre-miers jalons de la médecine moderne, est, lorsqu’il est admis, relativisé par nombre d’historiens occidentaux... Les informations rassemblées dans ce livre, destiné tant aux étudiants, aux professionnels de santé qu’au grand public, permettent d’avoir une autre vue sur une période importante de l’histoire le la médecine.

5 figures de l’émancipation algérienne – Michel Kelle

870,00 د.ج
Cet ouvrage présente le parcours de cinq figures marquantes liées à l’histoire de l’Algérie du XXe siècle : deux Français de métropole, Germaine Tillion (1907-2007) et André Mandouze (1916-2006), et trois pieds noirs, Alfred Bérenguer (1915- 1996), Charles Koenig (1921-2009) et Pierre Claverie (1938-1996). Pourquoi ce choix ? Il permet de traverser l’histoire douloureuse de l’Algérie des années 1930 (apogée de l’époque coloniale avec la célébration du centenaire du débarquement de 1830) jusqu’aux trente premières années mouvementées de l’indépendance, en passant par la période cruciale de la guerre de libération. Dans des positionnements et des engagements différents dus à leur histoire personnelle, faisant souvent preuve d’une clairvoyance prémonitoire, ces personnalités ont cherché, chacune à sa manière, à alerter les Européens d’Algérie et les Français de métropole sur les périls d’un système colonial fondamentalement injuste et sur l’urgence, après les événements de 1945, à s’engager dans la voie de l’émancipation réclamée par le peuple algérien opprimé sur les plans politique, social, culturel et religieux. Attachés à la fois à la France et à l’Algérie, cette femme et ces hommes ont voulu oeuvrer pour une paix juste et rapide et pour la cohabitation continuée d’une communauté européenne avec la population berbéro-arabe et musulmane d’une Algérie souveraine. Mais leur engagement ne vaut pas seulement pour le XXe siècle. « Passeurs des deux rives », ils restent pour aujourd’hui et demain sans doute des modèles de volonté et de courage au service d’un dialogue « à la recherche du vrai et du juste ». Leurs voix méritent de continuer à être entendues pour ouvrir aux deux peuples, algérien et français, la voie d’un renouveau de leurs relations, débarrassées des ressentiments du passé et tournées résolument vers un avenir de coopération et d’amitié nécessaires. C’est le message que cet ouvrage voudrait aussi transmettre aux générations nouvelles qui vivent sur nos deux sols.