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Sîn, La lune en miettes – Abdelaziz OTMANI
Abdelaziz Otmani puise son inspiration dans les premiers récits mésopotamiens tels que l’Épopée de Gilgamesh, ainsi que les récits de l’Antiquité nord africaine. Au fil des chapitres, l’écrivain déploie un récit imaginaire à la fois contemplatif et intime, qui relate la guerre à laquelle se livrent de nombreux personnages afin de survivre aux grands bouleversements du monde.
Sîn, la lune en miettes est son premier roman.
Belvédère – Aïcha Kassoul
A la seconde lecture, dans le désordre des pages amputées et de mes nuits blanches, je me suis mis à écrire. A remonter le temps en compagnie de ma mère qui préférait à tout ce qu’elle racontait l’histoire de la louve qui regarde le chasseur droit dans les yeux, ses petits derrière elle, tombe sur eux quand la balle touche son front. Elle est contente. Elle croit que ses enfants sont malins, qu’ils vont se sauver, mais ils restent ses petits. Le chasseur recharge son arme, un deux trois, c’est ton tour, ma beauté, descends et ne te retourne pas, jamais, m’man, je reste avec toi, c’est comme ça. Force de l’animal. De mère en fille. En fils.
LAKAFRADO Sangs mêlés terre mosaïque – Malika Chitour Daoudi
Domaine situé à Bône dans l'Algérie colonisée de la fin du 20ème siècle, la Kafrado est le lieu où Francesca et Dorato connaîtront de nouvelles aventures, après avoir refermé celles d'un précédent roman, La Kafrado, un nouveau départ. Unissant leurs forces et leurs âmes, les deux héroïnes n'auront de cesse, ici, de développer les richesses de leur terre tout en prenant à cœur le bienêtre de leur famille d'adoption. La haine, l'amitié, mais surtout l'amour et le courage sont le terreau de cette formidable terre mosaïque.
Si l'imaginaire de Malika Chitour Daoudi se crée et se développe pendant l'enfance, c'est à l'âge adulte, à Constantine où elle réside, que son rêve d'écriture se réalise avec son premier roman, La Kafrado, un nouveau départ, premier prix UFM 2021 ( décerné par l'université des frères Mentouri). Très active, cette romancière puise son inspiration dans sa famille, son métier d'opticienne, la poésie qui l'habite, l'équitation qu'elle pratique et le dessin auquel elle s'adonne avec passion.
BERBERE – La Cité des Marchands – Mourad Chetti
Dans ce quatrième volet de la saga de Mourad Chetti, les frères Scipion scellent un accord avec Syphax, l’aguellid des Massaeylès, qui permet à ce dernier de se ruer vers l’Est, afin d’affaiblir la position de Karthage en assiégeant Kirthan. L’aguellid Gaïa, qui n’a d’autre choix que de s’allier avec la République des marchands et la famille royale des Massylès, abandonne Kirthan pour s’exiler à Hibboune la royale.
Le pacte d’alliance prévoit que son fils Massinissa aille poursuivre sa formation à Karthage en tant qu’otage royal, accompagné de la reine Titrit. Il y rencontrera Safanis Baal, la fille du général Astour Baal, avec laquelle il nouera une idylle brûlante qui le poussera à provoquer à la fin de son instruction une offensive contre Syphax, dont il sortira vainqueur, sa mère toujours à ses côtés. Le général Astour Baal lui promet la main de Safanis Baal, dès son retour d’Espagne où la guerre entre Karthage et Rome fait rage.
Pendant ce temps, le général Hanni Baal vole de victoire en victoire sur le sol romain…
L’absente – Meriem Guemache
Dix nouvelles. Des histoires courtes qui parlent de nous, de nos travers, de notre époque et parfois du passé. Dans «Virus horribilis», retour sur un satané virus qui a fait la pluie et le beau temps pendant deux ans. «Cicatrice nucléaire» ravive la mémoire de Reggane en compagnie de Gamra, Saâd et Michel. «L’absente» inverse les rôles entre une fille et sa mère, atteinte d’Alzheimer.
«La lavandière» entraîne le lecteur dans un quartier populaire d’Alger où se noue une histoire d’amour à la ‘Omar Gatlato’. «La mer à boire» traverse la Méditerranée pour tenter d’atteindre un Eldorado fantasmé. «Momento Mori» est une allégorie cynique de la mort.
«La voix» s’échappe de l’antenne pour nourrir des illusions.
Le tout raconté dans un style fluide, enrichi d’expressions populaires algériennes et mâtiné d’un brin d’humour.
L’Ecrivain – Yasmina Khadra
Cette histoire aurait pu être un drame pour l’enfant qui, le cœur serré, voit s’éloigner sa famille, sa mère surtout, dans le rétroviseur de la voiture qui l’emmène vers une carrière militaire. Mais comme dans les histoires merveilleuses racontées aux enfants, une étoile veille sur lui, et elle ne sera pas seulement de celles qui ornent les épaulettes des officiers de notre armée. En route vers la gloire, le petit Mohamed finira par troquer sa casquette contre sa plume, le nom et le prénom de sa femme en guise de signature.
Tout est dit dans ce début de livre et de vie.
On ne présente plus Yasmina Khadra.
Les Gens du Peuplier – Arezki Metref
Boubekeur Atamar qui deviendra plus tard scénariste oscarisé à Hollywood sous le nom de Bob Atmar, arrive en 1958, en pleine guerre, dans la cité algéroise du Peuplier. Il n’a alors que six ans, mais avec ses camarades de la cité il jette un regard, souvent drôle, sur la réalité ambiante. Adolescent après l’indépendance, il aura le loisir d’admirer avec ses copains footeux, Col Mao, le premier président de l’Algérie indépendante, capable de dribbler ses adversaires aussi bien en politique que sur un terrain de foot avec ses équipiers de l’Olympique de Marseille. Après avoir échoué dans une école de cinéma en Union soviétique, Bob Atmar revient en Algérie dans les années 90, avant de repartir en exil à Paris et à Hollywood où la célèbre Maya Seydou lui ouvrira ses bras…
Humour à chaque page ou presque. Comme dans les bons films où les choses sérieuses se traitent avec la légèreté qui sied à l’histoire des hommes.
D’audace et de liberté – Akli Tadjer
Entre le Paris de l’après-guerre et une Algérie qui rêve d’indépendance, le parcours d’Adam, jeune homme mû par une inextinguible soif de justice et de liberté. Arraché à sa Kabylie natale par l’armée française, Adam a survécu à l’horreur de la Seconde Guerre mondiale. Depuis, il travaille dans une tannerie de Gentilly au côté d’Elvire, une jeune femme juive qui a perdu les siens. Leur amour ressemble à l’union de deux solitudes. Idéaliste et fougueux, Adam rêve à demain : lui aussi voudrait être libre comme un Français et maîtriser son destin. Dans les cafés arabes de Mouffetard, il discute avec ses compatriotes de l’indépendance de l’Algérie. Un jour peut-être… Mais voilà qu’Elvire reçoit une lettre qui fait tout basculer. Ensemble, ils devront aller à Beyrouth puis à Jérusalem. Dans ce territoire déchiré, Adam s’interroge. Pourquoi nos rêves de jeunesse nous échappent-ils si souvent ? Et pourquoi rien n’est jamais simple dans la vie ? Ce n’est pas l’arrivée d’Amezyane à Paris qui lui fera dire le contraire. Amezyane, un enfant venu d’Algérie, qui le replonge soudain dans sa mémoire blessée…
Creuser – Amel Imalhayène
Mais vers où serpente le lent ondoiement des réminiscences ? Au sein de quelles strates suintantes, fécondées par les débris du temps au rythme des conquêtes, des extensions, des déflagrations, se lovent-elles ? De quel crissement perpétuel font-elles résonner, ces ressouvenances, ces revenantes, le mur de nos silences ?
Qu’exigent-elles de nous ?
Creuser.
Creuser, certes, mais il ne suffit pas de prospecter à la recherche d’un gisement d’or pour sonder les sols de nos mémoires abolies, pour soulever la poussière des paroles pétrifiées au fond de nos gorges enfumées. La sédimentation ne se superpose pas fatalement à la verticale, à l’image des cités enfouies. Ce dépôt flotte dans nos terres fertiles, il prend son envol, réveillé par le charme d’un chant dont nous avons, sans prêter attention, épelé le refrain. Libéré de la pesanteur de nos effrois, le précieux limon se déploie, porté par l’espoir et l’amour ; il épouse les vents qui soufflent un air nouveau et prend mille et une formes que nous n’attendions pas.
La mémoire n’est pas morte et nous ne nous lançons pas à l’assaut d’une archéologie mortifère. Elle se métamorphose et notre présent l’informe au gré de nos créations. Nous ne la recueillons pas : nous l’ensemençons.
Robba, la Berbère donatiste – Driss Reffas
Robba, berbère et rebelle, fille des plaines du Mcid (Sfisef) et de Ghriss (Mascara). Adepte de l’évêque Donat de Baghaï des Nemmemlchas, elle se dressa contre l’Eglise de Rome et fut assassinée par les berbères romanisés le 25 mars 434. Elevée à la dignité de martyre par les donatistes, sa basilique à Benian (Ala Miliaria, près de Mascara) et le djebel Robba à Mcid (près de Sfisef) rappellent à ce jour l’histoire de cette combattante de l’Algérie antique chrétienne.
Carnet de Maputo – Saïd Djinnit
Ce livre est un voyage dans le temps entre Ziama, petit village des montagnes de Kabylie en Algérie, et Maputo au Mozambique où s’est tenu, en juillet 2003, le 2ème Sommet des chefs d’état et de gouvernement de l’Union africaine.
L’ambassadeur Saïd Djinnit raconte les circonstances particulières dans lesquelles le Protocole sur les droits de la femme en Afrique a été adopté par le Sommet de Maputo, et le rôle qu’il y a joué.
De ses souvenirs d’enfance marqués par les souffrances des femmes de son village, il a puisé l’énergie et la détermination pour soutenir le combat des femmes africaines pour la reconnaissance de leurs droits. Son témoignage, à travers ce récit, se veut un hommage à la femme africaine.
Les Vertueux – Yasmina Khadra
« J’ai vécu ce que j’avais à vivre et aimé du mieux que j’ai pu. Si je n’ai pas eu de chance ou si je l’ai ratée d’un cheveu, si j’ai fauté quelque part sans faire exprès, si j’ai perdu toutes mes batailles, mes défaites ont du mérite — elles sont la preuve que je me suis battu. »
Algérie, 1914. Yacine Chéraga n’avait jamais quitté son douar lorsqu’il est envoyé en France se battre contre les « Boches ».
De retour au pays, après la guerre, d’autres aventures incroyables l’attendent. Traqué, malmené par le sort, il n’aura, pour faire face à l’adversité, que la pureté de son amour et son indéfectible humanité.
« Les Vertueux » est un roman majeur, la plus impressionnante des oeuvres de Yasmina Khadra.