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D’AMOUR ET DE GUERRE – Akli Tadjer
La quête éperdue d’amour et de liberté d’un jeune soldat kabyle propulsé dans un monde devenu fou.
1939, dans les montagnes de Kabylie. Adam a vingt ans et rêve de construire une maison pour Zina, son grand amour, la plus belle fille de Bousoulem. La vie serait si simple, si douce. Mais la guerre en décidera autrement. Arraché à son village et à sa fiancée, Adam est enrôlé de force par l’armée pour tuer des Allemands qu’il ne connaît pas, dans une France qu’il ne connaît pas.
Après s’être évadé d’un camp de travail réservé aux soldats coloniaux, il découvre avec ses compagnons un Paris occupé où il doit apprendre à survivre, entre rafles et marché noir, mauvaises rencontres et mains tendues. Guidé par ses rêves de liberté, retrouvera-t-il son Algérie et sa Zina bien-aimée ?
Ce roman, véritable bijou d’humanité, est un hymne aux grands oubliés de l’histoire de France.
La dame d’Ighil Ali – Djoher Amhis- Ouksel
Une lecture de Histoire de ma vie de Fadhma Aïth Mansour Amrouche
Un récit bouleversant.
Une vie d’exil, d’errance, de souffrances, tel est le destin de Fadhma Aïth Mansour. Cette éternelle exilée « ne s’est sentie chez elle nulle part »; elle est restée toujours la « Kabyle ».
Elle ne rêve que d’un retour au pays natal.
Aujourd’hui, plus que jamais, j’aspire a être enfin chez moi, dans mon village, au milieu de ceux de ma race, de ceux qui ont le même langage, la même mentalité, la même âme superstitieuse et candide, affamée de liberté, d’indépendance, l’âme de Jugurtha.
La Kafrado – Malika Chitour Daoudi
«... Ne t’inquiète pas, ma Dorato, ne lâche pas ma main. Nous ne sommes pas seules, nous sommes toi et moi.» Deux femmes, de deux continents différents fuient la Sicile au printemps 1862. Elles rejoignent une terre d’asile que l’on surnomme « la Ville du Jujube », en Algérie, pour y bâtir un lendemain plus sûr. En tournant le dos à un passé douloureux, elles fondent tous leurs espoirs en un domaine, « la Kafrado ».
Y trouveront-elles ce qu’elles recherchent ?
En souvenir de l’étrangère – Mouloud Achour
Avant la fin de la nuit, le monde entier apprit sa révérante mort.
Thomas Mann, Mort à Venise
A Venise comme à Alger, dans la réalité comme dans la fiction, la mort frappe.
A la dernière page de ce roman - le dernier pour lui - juste après le mot Fin en noir,
Mouloud Achour a barré octobre, remplacé par décembre 2020. D’un trait rouge. In extremis.
Prémonition d’un mois fatal et d’une nuit qui l’a emporté, lui et son sourire, sa bienveillance et son intelligente sagesse.
Révérence.
Son œuvre reste.
Les dupes – Ahmed Benzelikha
Un tableau volé, une histoire d’amour contrariée, une enquête haletante, une mystérieuse organisation élitiste, des émirs, un rescapé des camps de concentration et des héros tourmentés ou cyniques, font de ce roman un chassé-croisé entre amour, crime, argent, pouvoir et peinture d’art, où les rebondissements n’excluent pas la réflexion.
Peu à peu, se dessine ainsi, entre virtualité et matérialisme, fausseté et cupidité, un monde de dupes, où la vérité n’est jamais celle que l’on croit, mais où, malgré tout, la beauté et les valeurs se renouvellent, comme une chance, à chaque matin qui se lève sur les mégapoles déshumanisées.
Berbères Le codex d’Aylimas – Mourad Chetti
Le pays des Massylès est envahi par les troupes de Syphax qui s’apprête à faire le siège de Kirthan, obligeant l’aguellid Gaïa à un exode et un repli sur Hibboune la royale, afin d’y organiser la résistance. Le prince Massinissa a pour mission de mettre à l’abri le Codex d’Aylimas, symbole du pouvoir berbère.
Hanni Baal, de son côté, quitte l’Espagne en traversant l’Iber et les Pyrénées. Il franchit le Rhône et les Alpes avec ses éléphants et ses cavaliers numides. A leur tête, le général Mahar Baal qui devient une menace pour Rome et l’Italie, et permet au général Hanni Baal d’obtenir une première victoire, suivie par tant d’autres.
En Espagne, les frères Scipion Publius et Gnæus combattent les deux frères d’Hanni Ball, Sadar Baal et Megen. Ils proposent une alliance à Syphax qui accepte, pour affaiblir Karthage sur son propre sol et pour étendre son territoire aux dépens du royaume voisin.
Pendant ce temps, Gaïa renforce son alliance avec Karthage au prix d’un sacrifice : il y envoie son fils Massinissa comme otage royal. Sa mère, la reine Titrit, l’y accompagnera.
Zelda – Meriem Guemache
Au seuil de la quarantaine et encore marquée par un divorce houleux, Zelda est persuadée qu’elle finira sa vie seule. Pourtant, lors d’un reportage en Sicile pour un magazine électronique, le destin met sur son chemin un Italien charmant, romantique et galant. C’est le début d’une histoire passionnante, riche en imprévus et rebondissements, qui entraîne le lecteur dans le sillage de cette héroïne vive et attachante, de l’Ile Sainte Marguerite au palais de Kourdane, en passant par les ruines romaines de Tipaza et les splendeurs séculaires de Palerme.
Insoumises – Saad Khiari
C’est le roman de l’Algérie profonde, couvrant plusieurs décennies, à travers l’histoire de deux femmes intraitables. Lorsque leurs chemins se croisent, ni l’une ni l’autre ne sait que chacune vient de rencontrer l’incarnation de son destin.
La plus âgée court, depuis sa puberté, après une féminité que son corps se refuse à affirmer. Les mauvaises langues l’appellent Aïcha-Rajel, d’un sobriquet arabe moquant son allure de garçon.
La plus jeune, Zina, après une adolescence vécue sous la coupe d’un vieux dépravé sexuel, un ami de son grand-père, passera les années de la décennie noire à combattre la lâcheté des hommes. Aïcha-rajel la prendra sous sa protection et, pour cela, n’hésitera pas à défier les maquisards des GIA.
Mais « il y a tant de choses à changer et tant de résistances que deux vies de femmes insoumises n’y suffiront pas ».
Insoumises est un roman de femmes porté de bout en bout par un homme, et cette fois sans travestissement de genre. Une première dans la littérature algérienne.
le mauvais génie – Nadjib Stambouli
Amine Djamoussi, employé modèle, mène une vie de couple sans histoire. Il traîne deux souvenirs, celui d’un indicateur des forces coloniales exécuté devant ses yeux d’enfant et celui, rangé dans les rêves inaccessibles mais jamais refoulés, d’une tenue de Zorro qu’il allait, au sortir de l’école, admirer dans une vitrine. Il aurait longtemps coulé des jours tranquilles dans une vie paisible, si un « mauvais génie », calfeutré derrière les bonnes intentions de l’ami Saadoune, ne s’était insidieusement introduit dans son cocon existentiel, avant de la pulvériser. En lui faisant miroiter les attraits d’une vie moins routinière, le comploteur multiplie les pièges et les manigances pour attirer Amine dans la spirale infernale de l’enrichissement illicite. L’un insiste, l’autre résiste : qui de la manipulation corruptrice ou de la résistance morale sortira victorieux ? Cet affrontement se fera sous le regard de Nanna Toma qui, de sa tombe, observe les changements opérés dans l’esprit d’un homme, mais aussi dans les rouages de toute la société.
Prodigieuse fortune – Corinne Chevallier
Au milieu du XVIème siècle, la ville d’Alger, protégée par le puissant Empire ottoman, est à l’apogée de ce que Fernand Braudel a pu appeler sa “prodigieuse fortune”.
En 1556 l’épidémie de peste qui s’abat sur la ville et la mort du Pacha, donnent l’occasion aux janissaires de s’opposer aux raïs et de se rebeller pour la première fois contre l’autorité de Constantinople.
Pendant ce temps, deux religieux espagnols viennent racheter les captifs, une fille publique est assassinée et le mezzouar poursuit inlassablement son enquête sur un étrange collier...
Migrants sans noms – Tawfiq Belfadel
Des migrants voyagent du Sud vers le Nord à bord d’une barque. Ils n’ont pas de noms. Entre ici et ailleurs, chacun d’eux raconte un récit. Se croisent alors des paroles diverses sur la femme et la religion, la corruption et l’hypocrisie, le racisme et l’altérité, la douleur et la douceur… Leur migration est-elle un besoin ou un prétexte ? Cherchent-ils un ailleurs ou sont-ils en quête d’eux-mêmes ?
Accompagné de dessins, simple et profond, nourri de poésie et de philosophie, Migrants sans noms est un poignant hommage universel à l’humanité. Un récit qui efface toutes les frontières.
« Entre ici et ailleurs / La barque est notre pays. Sans passé et sans futur / Nous sommes Maintenant. »
Fayla – Abdelmoaiz Farhi
Pour assouvir sa vengeance contre ceux qui lui ont causé beaucoup de mal de son vivant, une créature d’outre-tombe revient, vingt ans plus tard, s’en prendre à leurs enfants, de jeunes candidats au baccalauréat, qu’elle terrorise en rameutant contre eux des êtres démoniaques, terriblement malfaisants, enfantés par son imagination diabolique.
Résultat, un roman d’épouvante aux rebondissements imprévisibles et captivants.