Alger, cette ville clé dans l’histoire de la méditerranée et de l’afrique du nord, sa position géographique lui a permis d’être, toujours, au premier contact des visiteurs en provenance des autres continents. Elle en a accueilli plusieurs, et chacun lui a approprié une appellation, nous allons retracer dans cet extrait l’origine de ces noms, de Eikosim à Alger.

La ville d’Alger a connu à travers les ages différentes appellations qui rappellent la présence des îlots dans son port: Eikosim, Icosium, Djazair Bani Mazghana, Djazair El Gharb.

Des géorgaphes et historiens musulmans dont El Bekri nous donnent même le nom de la principale île : Stofla. Les commerçants européens qui venaient échanger leurs produits ont déformé son nom parce que l’appellation arabe était difficile à prononcer pour eux. Aussi, la ville a-t-elle était appelé Alguer, Algézira, Zizéra, Aurger, Alger ( contraction d’El Djazair )

C’est le nom d’Alger qui figure sur la célèbre carte catalane de Charles 5 (1375) dont l’auteur était un juif de Majorque, Abraham Cresques, appartenant à une grande famille de cartographes. Toutes les cartes, comme le portulan de Mecia de Viladeste (1413) ou celui de Gabriel Vallseccha (1439) porteront, par la suite au 15 ième siècle, cette transcription. C’est la même appellation que l’on retrouve dans une carte établie sous la direction de Chritstophe Colomb entre 1488 et 1492, selon Charles de la Roncière.

Source:
Alger histoire et patrimoine / Abderrahmane KHELIFA