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Ferhat Abbas, une autre Algérie – Benjamin Stora

650,00 د.ج
Incarnant une « utopie algérienne », le pharmacien de Sétif a parcouru toutes les étapes qui, du Front populaire en 1936 aux accords d'Évian en 1962, ont conduit à l'indépendance de l'Algérie. Élu local avant la Seconde Guerre mondiale, il se fait connaître par des prises de position en faveur de l'assimilation. Lorsque l'insurrection éclate, Ferhat Abbas tire la leçon de ses échecs, se radicalise et bascule en 1955 vers le FLN dont il rejoint les dirigeants rassemblés au Caire. Ferhat Abbas devient le premier président du Gouvernement provisoire de la République algérienne puis, au lendemain de l'indépendance, président de l'Assemblée nationale. Ayant exprimé nettement son opposition au système du parti unique imposé par le FLN et son attachement au pluralisme, il est écarté dès 1963. Il meurt le 24 décembre 1985.

Les accords d’Évian – En conjoncture et en longue durée – René Gallissot

570,00 د.ج
Dans les quatre mois qui suivent la signature des Accords, en 1962, les bouleversements qui s'enchaînent  semblent bas le difficile échafaudage. Les « Européens » abandonnent le pays, des officiers français se font rebelles et, sur fond de bâtiments publics éventrés, le vertige du gouffre, le chaos de la guerre civile semblent menacer les chances de l'État algérien, emporter le Fln, le partenaire de la paix, et les forces armées. Mais c'est la paix qui a gagné, et donc les Accords d'Évian ; ils marquent la sortie, certes à reculons mais délibérée, d'une guerre coloniale sordide et tragique. Telle est la signification en conjoncture. Pour les Algériens, la guerre était nationale ; pour les Français, elle n'était que nationaliste, mais très intensément. En plus longue durée, les Accords d'Évian commandent une reconversion européenne et internationale du nationalisme français, y compris du nationalisme économique, et scandent un temps fort de libération nationale. Le reflux d'aujourd'hui laisse à découvert la violence des rapports inégaux. La reconnaissance de la nation algérienne excite encore la réaction identitaire qui sépare les « Français de souche », de l'immigration maghrébine. Les terrorismes sévissent en Algérie. Cette publication prend sens au présent. Face au racisme en Europe et aux dérives sanglantes en Algérie, il faut redire aujourd'hui ce que disaient les Accords d'Évian : arrêter de tuer.

Mémoires d’un résistant – Fethi Belkhodja

700,00 د.ج
Ce livre relate le parcours d’un homme qui s’est investi très tôt dans la lutte pour la reconquête de la souveraineté nationale et a acquitté pour cela le prix fort. Les longues années d’incarcération dans les geôles et cachots du système repressif colonial, après les épisodes éprouvants de la vie de fidaï, l’ont mis en présence d’un grand nombre de vaillants patriotes qui ont partagé les mêmes épreuves et le même combat que lui en tant que détenus politiques et dont plusieurs sont tombés au champ d’honneur. C’est à ces martyrs de la liberté et de la dignité qu’il rend ici hommage, évoquant leur résistance et leur combat face à la machine infernale mise en place par l’occupant.

Chronique de l’Algérie amère, Algérie 1985-2011 – Anouar Benmalek

870,00 د.ج
Né en 1956, Anouar Benmalek a été l’un des fondateurs, après les émeutes d’octobre 1988, du Comité algérien contre la torture. Il est l’auteur, entre autres, de Les Amants désunis (Calmann-Lévy) et de L’Enfant du peuple ancien (Pauvert). Chez Fayard, il a publié notamment : Ô Maria et Le rapt. Son dernier ouvrage, Tu ne mourras plus demain..., paraît simultanément chez Fayard et Casbah-Éditions (septembre 2011). Traduite en dix langues, l’oeuvre de Anouar Benmalek a reçu plusieurs prix.

L’embuscade de Palestro – Raphaëlle Branche

670,00 د.ج
Algérie 1958 Palestro, le 18 mai 1956 : 21 militaires français tombèrent dans une embuscade. Un seul d’entre eux survécut, les corps des autres furent retrouvés mutilés. Quelques mois après que le contingent avait été rappelé pour lutter contre l’insurrection qui se propageait en Algérie, la nouvelle fit l’effet d’une bombe. « Palestro » devint vite synonyme de la cruauté de cette guerre qui ne disait pas son nom. Pourquoi, alors qu’il y eut d’autres embuscades meurtrières, a-t-on plus particulièrement retenu celle-ci ? Pour comprendre les raisons de cette persistance dans l’imaginaire national français, il a fallu enquêter en Algérie et comprendre ce qu’il en était là-bas. L’action des maquisards de l’Armée de libération nationale y était-elle également distinguée ? Mais l’analyse ne pouvait s’en tenir aux événements de l’année 1956 : il a fallu aller voir plus loin et interroger un passé plus ancien, là où s’étaient noués les liens coloniaux. Sous les pas des combattants de 1956 en effet, d’autre Français et d’autres Algériens avaient laissé leurs traces. Ce livre est aussi leur histoire.

De la résistance à la guerre d’indépendance – Mohamed Chérif Ould Hocine

850,00 د.ج
« Après avoir apporté dans un premier livre Au coeur du combat un témoignage poignant sur les actions de deux unités d’élite de l'Aln en wilaya IV, l'auteur à consacré un second ouvrage Éléments pour la mémoire - Afin que nul n'oublie à une galerie de portraits de très nombreux chouhada, moudjahidine et moudjahidate de toutes les wilayates historiques. Dans ce troisième livre, M. Ould Hocine a tenu à élargir encore davantage la perspective de ses investigations et recensions. Remontant jusqu'à la première agression colonialiste française du 14 Juin 1830, l'auteur passe en revue l'ensemble des actes majeurs de résistance posés par les Algériens avant que la résistance ne cède le pas à la guerre pour la libération nationale. »

Ils ont défié l’Empire – Juba 1er, Tacfarinas, Firmus et Gildon – Ouarda Himeur -Ensighaoui

460,00 د.ج
« Nous avons fait nôtre le projet de Mohammed-Chérif Sahli qui consiste à décoloniser l'Histoire. Notre but n’est pas de faire de Juba 1e, de Tacfarinas, de Firmus et de Gildon des idoles scintillantes. Il est tout simplement de les rendre à la lumière et de leur restituer leur véritable stature politique et leur aura de résistants à la dépossession et à l'occupation romaines. »

Algériennes De mère en fille – Hind Soyer

1.300,00 د.ج
De mère en fille, dans la maison du cadi d’Alger, les El-Hassani sont des combattantes et résistantes, portant en elles l’âme et le sang de leur héritage. Aux côtés de ces figures familiales, viennent prendre place d’autres héroïnes de la guerre, telles que Zohra Drif et Djamila Bouhired. Toutes Algériennes jusqu’au bout des ongles, sans vernis. Nul besoin d’un quelconque artifice pour exiger, tête haute, leur place dans une réalité qui souvent ne les mérite pas, ou tout au moins les déçoit. En traçant sa lignée jusqu’à l’émir Abdelkader, Hind Soyer réveille les souvenirs enfouis, tout en dialoguant avec sa fille Aurore. A l’écoute de cette voix, on comprendra ce que courage, force et dignité veulent dire. Au féminin pluriel.

Sous le pont – Zeriab Boukeffa

1.000,00 د.ج
Ah, Paris, ville de lumière et d’humanité ! Et pourtant, sous ses arches, des existences égarées aspirent à la rédemption. Sous l’un de ses ponts, s’entremêlent les destinées de parents endeuillés, d’exilés tatoués par les  affres des guerres et de marginaux en quête de répit. On y entend, à peine murmurés, des prières et des souvenirs témoignant de la résilience et de la lutte contre la cruauté de la vie et des hommes. Dans la brûlure de cette élégie à l’amour et à la perte, Zeriab Boukeffa capture l’essence même de la douleur et de l’espoir. Dr. Ramzi Hidouci.     ( Université de Picardie )

Nancy-Kabylie – Dorothée-Myriam Kellou

« T'es en quête ! » Voilà ce qu’un jour sa meilleure amie lance à Dorothée-Myriam Kellou. De quoi ? Elle l’ignore, et pourtant tous les indices sont là : son désir d’apprendre la langue arabe, ses voyages, et son besoin impérieux de clamer ses origines algériennes. Mais de l’Algérie elle ne sait rien, ou si peu. Jusqu'au jour où son père Malek, réalisateur algérien exilé en France, l’invite à relire Lettre à mes filles, un projet de film qu’il lui avait donné un soir de Noël. Dorothée y découvre qu’en I960, pendant la guerre d’Algérie, son père et sa famille ont été forcés de quitter leur village de Mansourah, où des populations voisines avaient été déplacées sous le contrôle de l’armée française. La quête devient alors enquête. Dorothée décide de se rendre en Algérie pour documenter la mémoire de l’un des plus grands déracinements de populations. Récit intime, réflexion sur l'histoire, la mémoire, l'identité et la transmission, voyage initiatique, ce premier récit de Dorothée Myriam Kellou est inclassable et remarquable pour cette raison même.

De ruines et de gloire – Akli Tadjer

La guerre d’Algérie à travers le regard d’un jeune avocat contraint de défendre l’« ennemi ».  Algérie. Mars 1962. Malgré le cessez-le-feu décrété par de Gaulle, les affrontements entre tenants de l’Algérie française et indépendantistes du FLN se poursuivent. La panique est générale; la suspicion, omniprésente. Adam El Hachemi Aït Amar, jeune avocat, rêve de mettre ses compétences au service de l’Algérie libre, mais lorsqu’on lui confie la défense d’Émilienne Postorino, activiste en faveur de l’Algérie française, il se trouve confronté à une situation délicate: défendre l’ennemi et tout ce contre quoi il s’est engagé. Sous la plume éminemment romanesque d’Akli Tadjer, c’est toute la complexité d’une époque et d’un pays en plein chaos, mais aussi de la psyché humaine, qui prend vie. De ruines et de gloire est un roman puissant, aux résonances très contemporaines.

Les blattes orgueilleuses – Lynda Chouiten

1.200,00 د.ج
Ayant perdu son fiancé dans d’obscures circonstances auxquelles elle soupçonne son père d’être mêlé, Nora Bordji n’a qu’une seule obsession : se marier avant d’avoir trente-six ans – l’âge qu’avait Marilyn Monroe, à laquelle elle s’identifie, quand elle s’est suicidée. Pendant ce temps, son collègue Akli Signa et ses trois amis débattent de l’Histoire du pays tout en se laissant intriguer par la frêle et déroutante Rosa Dey. Cela se déroule en 2019, l’année où des marches grandioses secouent l’Algérie, affectant la vie de ces six personnages de manière inattendue.

Berbères LES TAVERNES DE GADÈS – Mourad Chetti

1.400,00 د.ج
Après avoir fait ses adieux à Safanis Baal, Massinissa, accompagné de sa mère Titrit, quitte Karthage et se rend en Espagne à la tête d’un régiment de cavalerie numide. Aussitôt arrivé, il se fait connaitre sur les champs de bataille par sa tactique de guerre particulière et sa témérité, contribuant à la mort des généraux romains, les frères Scipion. Sur le front italique, Hanni Baal marche sur Rome pour soulager le siège de Capoue et tente de recruter le savant Archimède, mais celui-ci meurt à la chute de Syracuse, soldée par une victoire romaine. Le jeune Scipion, que l’on surnommera l’Africain, débarque avec ses légions en Espagne et assiège Karthagena alors qu’à la bataille de Bascula, Massiwa le neveu de Massinissa est capturé puis libéré par Scipion à qui il transmet un message implicite pour son oncle. Hanni Baal subit une première défaite en Italie, attristé par la mort de son frère Sadar Baal, tandis qu’à Kirthan, au pays des Massyles, l’aguellid Gaïa se meurt, seul, après le départ vers l’Espagne de son épouse et de son fils, avec des renforts. Le vieil Oulzasen, successeur de Gaïa,  ne résiste pas aux ambitions du prince Maztoul qui utilise l’épouse de ce dernier pour arriver à ses fins et faire empoisonner l’Aguellid, puis écarter son fils légitime Kabassen avant de le provoquer et le faire assassiner sur le champ de bataille et de mettre son jeune frère Lukmasès sur le trône. Scipion cherche à porter la guerre en Afrique et s’approche de Syphax chez qui il se rend pour demander son appui et rencontre son ennemi le général Azrou Baal Giscon, de retour à Karthage, de retour du front ibérique. Une alliance secrète se trame entre Syphax et le Karthaginois avec, pour enjeu, la vie de Massinissa et la main de sa promise Safanis Baal offerte, en définitive, au vieux roi sexagénaire.

L’Olympe des infortunes – Yasmina Khadra

1.000,00 د.ج
Un terrain vague coincé entre une décharge publique et la mer, une bande de clochards avinés. Le décor est planté dans le nouveau roman de Yasmina Khadra, dont la lecture nous laisse dans une confusion de sentiments incroyable. Il y a un mélange d’humanisme, de tendresse et de terrible violence. Ces laissés-pour-compte, malmenés par la vie, ont choisi de tourner le dos à la société, au nom de la liberté, tout en recréant, malgré tout, une certaine hiérarchie entre eux. On y trouve Ach le Borgne qui magnifie les clochards, Junior, son protégé, le simplet de la bande qui sera devenu un autre homme à son retour de la ville, mère de toutes les malédictions, le Pacha et sa cour, Mama et son alcoolique de mari trimbalé dans une brouette... L’affection qui naît entre ces hommes et ces femmes est plus profonde qu’il n’y paraît. L’auteur dépeint des conditions de vie effroyables, mais dans cette âpreté et cette dureté l’amitié, l’amour et la jalousie s’épanouissent en des scènes cocasses et profondément touchantes. A travers ce quotidien de paumés Yasmina Khadra trace un voyage philosophique au cœur du mensonge, de la culpabilité et d’un violent désir de sortir de cette vie. Mais on n’échappe pas ainsi à son destin.

Afrique du Sud Histoire et Littérature – Benaouda Lebdai

1.200,00 د.ج
Dans Afrique du Sud. Histoire et Littérature, Benaouda Lebdaï analyse une somme impressionnante de textes puisés dans la littérature sud africaine pour raconter l’histoire tragique de ce pays   pendant sa colonisation, durant l’apartheid et après l’apartheid. Nombre d’écrivains sont convoqués sous sa plume pour témoigner des souffrances des peuples noir, métis et indien d’Afrique du Sud. Revisiter le passé afin d’instruire le présent et construire l’avenir, est au cœur de ce livre qui montre les difficultés de la lutte contre le racisme et les injustices faites à l’homme.

Les enfants du livre – Lola Benmansour

550,00 د.ج
Quatre enfants nés ou vivant dans les pages d’un livre traversé par l’ombre et la lumière. Chacun de nous pourrait être l’un de ces enfants, petits et grands,  rêvant à la lune et aux étoiles, confiants en l’imagination de Lola Benmansour. . Jeune, très jeune, l’auteure signe ici ce premier livre où la poésie et la finesse de la plume sont un véritable enchantement. Et ce n’est pas le Grand Sorcier qui préside à la destinée de ses héros, deux filles et deux garçons, qui nous contredira.

Paris, l’autre désert – MOKEDDEM

800,00 د.ج
Dans la grande ville des sons et lumières, Fouzi, un scénariste algérien bossu, sans travail ni domicile fixe, récupère, bien malgré lui, Egus, un chien qui se prend pour Victor Hugo. Tous deux réussissent à faire de leur détresse une composition magistrale qui se lit d’une traite. Quelle belle idée de faire raconter par un chien une vie de chiens ! Un roman d’un réalisme à la fois tendre et cruel, où les damnés irradient d’une somptueuse humanité. Ce roman est d’abord et avant tout un texte sur l’exil, la solitude et l’absurde. Humour et drame garantis dans ce récit mené de patte de maître.

Le pot de départ – MARiE-LAURE RAMENAH

1.000,00 د.ج
Croire que le passé peut être fui et le présent évité, est l’illusion contre laquelle Mansour Malassoud vient brutalement se cogner. A l’aube de sa vieillesse, l’onde de choc redessine toute son existence tissée de silence et d’ombre, depuis sa jeunesse algérienne jusqu’à sa retraite, méritée, de travailleur et de syndicaliste engagé en France. Le pot de départ n’est pas seulement le récit d’un homme vieillissant, sommé par les circonstances de se resituer dans sa propre histoire. Il rend compte de la complexité des liens pères-enfants, des identités qui constituent les individus et ne sont pas réductibles. Tout ce qui résiste dans l’être de M.Malassoud nous parle de nous et de de ce qui nous maintient, intensément, fiévreusement, vivants.

Sîn, La lune en miettes – Abdelaziz OTMANI

1.800,00 د.ج
Abdelaziz Otmani puise son inspiration dans les premiers récits mésopotamiens tels que l’Épopée de Gilgamesh, ainsi que les récits de l’Antiquité nord africaine. Au fil des chapitres, l’écrivain déploie un récit imaginaire à la fois contemplatif et intime, qui relate la guerre à laquelle se livrent de nombreux personnages afin de survivre aux grands bouleversements du monde. Sîn, la lune en miettes est son premier roman.

Belvédère – Aïcha Kassoul

900,00 د.ج
A la seconde lecture, dans le désordre des pages amputées et de mes nuits blanches, je me suis mis à écrire. A remonter le temps en compagnie de ma mère qui préférait à tout ce qu’elle racontait l’histoire de la louve qui regarde le chasseur droit dans les yeux, ses petits derrière elle, tombe sur eux quand la balle touche son front. Elle est contente. Elle croit que ses enfants sont malins, qu’ils vont se sauver, mais ils restent ses petits. Le chasseur recharge son arme, un deux trois, c’est ton tour, ma beauté, descends et ne te retourne pas, jamais, m’man, je reste avec toi, c’est comme ça. Force de l’animal. De mère en fille. En fils.

BERBERE – La Cité des Marchands – Mourad Chetti

1.500,00 د.ج
Dans ce quatrième volet de la saga de Mourad Chetti, les frères Scipion scellent un accord avec Syphax, l’aguellid des Massaeylès, qui permet à ce dernier de se ruer vers l’Est, afin d’affaiblir la position de Karthage en assiégeant Kirthan. L’aguellid Gaïa, qui n’a d’autre choix que de s’allier avec la République des marchands et la famille royale des Massylès, abandonne Kirthan pour s’exiler à Hibboune la royale. Le pacte d’alliance prévoit que son fils Massinissa aille poursuivre sa formation à Karthage en tant qu’otage royal,  accompagné de la reine Titrit. Il y rencontrera Safanis Baal, la fille du général Astour Baal, avec laquelle il nouera une idylle brûlante qui le poussera à provoquer à la fin de son instruction une offensive contre Syphax, dont il sortira vainqueur, sa mère toujours à ses côtés. Le général Astour Baal lui promet la main de Safanis Baal, dès son retour d’Espagne où la guerre entre Karthage et Rome fait rage. Pendant ce temps, le général Hanni Baal vole de victoire en victoire sur le sol romain…

L’absente – Meriem Guemache

1.000,00 د.ج
Dix nouvelles. Des histoires courtes qui parlent de nous, de nos travers, de notre époque et parfois du passé. Dans «Virus horribilis», retour sur un satané virus qui a fait la pluie et le beau temps pendant deux ans. «Cicatrice nucléaire» ravive la mémoire de Reggane en compagnie de Gamra, Saâd et Michel. «L’absente» inverse les rôles entre une fille et sa mère, atteinte d’Alzheimer. «La lavandière» entraîne le lecteur dans un quartier populaire d’Alger où se noue une histoire d’amour à la ‘Omar Gatlato’. «La mer à boire»  traverse la Méditerranée pour tenter d’atteindre un Eldorado fantasmé. «Momento Mori» est une allégorie cynique de la mort. «La voix» s’échappe de l’antenne pour nourrir des illusions. Le tout raconté dans un  style fluide, enrichi d’expressions populaires algériennes et mâtiné d’un brin d’humour.

Les Gens du Peuplier – Arezki Metref

1.200,00 د.ج
Boubekeur Atamar qui deviendra plus tard scénariste oscarisé à Hollywood sous le nom de Bob Atmar, arrive en 1958, en pleine guerre, dans la cité algéroise du Peuplier. Il n’a alors que six ans, mais avec ses camarades de la cité il jette un regard, souvent drôle, sur la réalité ambiante. Adolescent après l’indépendance, il aura le loisir d’admirer avec ses copains footeux, Col Mao, le premier président de l’Algérie indépendante, capable de dribbler ses adversaires aussi bien en politique que sur un terrain de foot avec ses équipiers de l’Olympique de Marseille. Après avoir échoué dans une école de cinéma en Union soviétique, Bob Atmar revient en Algérie dans les années 90, avant de repartir en exil à Paris et à Hollywood où la célèbre Maya Seydou lui ouvrira ses bras… Humour à chaque page ou presque. Comme dans les bons films où les choses sérieuses se traitent avec la légèreté qui sied à l’histoire des hommes.

D’audace et de liberté – Akli Tadjer

1.200,00 د.ج
Entre le Paris de l’après-guerre et une Algérie qui rêve d’indépendance, le parcours d’Adam, jeune homme mû par une inextinguible soif de justice et de liberté. Arraché à sa Kabylie natale par l’armée française, Adam a survécu à l’horreur de la Seconde Guerre mondiale. Depuis, il travaille dans une tannerie de Gentilly au côté d’Elvire, une jeune femme juive qui a perdu les siens. Leur amour ressemble à l’union de deux solitudes. Idéaliste et fougueux, Adam rêve à demain : lui aussi voudrait être libre comme un Français et maîtriser son destin. Dans les cafés arabes de Mouffetard, il discute avec ses compatriotes de l’indépendance de l’Algérie. Un jour peut-être… Mais voilà qu’Elvire reçoit une lettre qui fait tout basculer. Ensemble, ils devront aller à Beyrouth puis à Jérusalem. Dans ce territoire déchiré, Adam s’interroge. Pourquoi nos rêves de jeunesse nous échappent-ils si souvent ? Et pourquoi rien n’est jamais simple dans la vie ? Ce n’est pas l’arrivée d’Amezyane à Paris qui lui fera dire le contraire. Amezyane, un enfant venu d’Algérie, qui le replonge soudain dans sa mémoire blessée…

Creuser – Amel Imalhayène

750,00 د.ج
Mais vers où serpente le lent ondoiement des réminiscences ? Au sein de quelles strates suintantes, fécondées par les débris du temps au rythme des conquêtes, des extensions, des déflagrations, se lovent-elles ? De quel crissement perpétuel font-elles résonner, ces ressouvenances, ces revenantes, le mur de nos silences ? Qu’exigent-elles de nous ? Creuser. Creuser, certes, mais il ne suffit pas de prospecter à la recherche d’un gisement d’or pour sonder les sols de nos mémoires abolies, pour soulever la poussière des paroles pétrifiées au fond de nos gorges enfumées. La sédimentation ne se superpose pas fatalement à la verticale, à l’image des cités enfouies. Ce dépôt flotte dans nos terres fertiles, il prend son envol, réveillé par le charme d’un chant dont nous avons, sans prêter attention, épelé le refrain. Libéré de la pesanteur de nos effrois, le précieux limon se déploie, porté par l’espoir et l’amour ; il épouse les vents qui soufflent un air nouveau et prend mille et une formes que nous n’attendions pas. La mémoire n’est pas morte et nous ne nous lançons pas à l’assaut d’une archéologie mortifère. Elle se métamorphose et notre présent l’informe au gré de nos créations. Nous ne la recueillons pas : nous l’ensemençons.