Filter par maison d’édition :

Issad Rebrab voir grand, commencer petit et aller vite – Taïeb Hafsi

950,00 د.ج
Taïeb Hafsi est professeur titulaire de la chaire Walter J. Somers de Management stratégique international à Hec Montréal. Ses recherches portent essentiellement sur le management stratégique des organisations complexes. Sur ces sujets, il a écrit plus d’une centaine d’articles académiques ou professionnels et trente-deux livres ou monographies. Plusieurs de ces publications ont été primées. Il est Research Fellow du groupe de réflexion international, Economic Research Forum, pour l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient. Il est membre de nombreuses associations académiques et l’un des fondateurs de la Strategic Management Society. Avant de rejoindre Hec Montréal, T. Hafsi a été professeur à la faculté de management de l’université McGill et à l’École supérieure des sciences économiques et commerciales (Eessec) de Paris. Il est titulaire d’un diplôme d’ingénieur en génie chimique, d’une maîtrise en management de Sloan School, Massachusetts Institute of Technology, ainsi que d’un doctorat de la Harvard Business School. Issad REBRAB Voir grand, commencer petit et aller vite « Il faut être confiant. Nous avons beaucoup d’atouts. On nous fait constamment peur et on fait peur à nos gouvernants, comme si la technologie ou la production étaient de grands mystères. Tout peut être maîtrisé si on le veut. Il faut être persistant et en même temps être ordonné. J’admire aujourd’hui les Américains qui eux voient les choses en grand. Pour moi, dans un monde où on est constamment confronté à une guerre économique, il faut toujours voir grand, même si parfois on est obligé de commencer petit. » Intègre, rationnel et intuitif à la fois, constamment orienté vers le mieux, ne tenant jamais rien pour acquis, gardant toujours à l’esprit le client et la concurrence, Issad Rebrab se positionne toujours pour une lutte contre les meilleurs et il est toujours convaincu qu’il va les battre, grâce au soutien des personnes qu’il entraîne dans son sillage. Ce faisant, une discipline digne de Dieu, une grande sobriété et une grande modestie alimentent une foi « qui ne considère aucune citadelle comme imprenable». Il est intimement convaincu que « ce sont ces qualités simples qui font le succès des grands entrepreneurs ».

99 Contes soufis – Belkacem Ould Abderrahmane

1.200,00 د.ج
99 contes soufis est une invitation à la découverte de la sagesse intemporelle soufie. Chaque conte, soigneusement sélectionné, est une leçon de vie, une porte ouverte sur la profondeur d’une spiritualité universelle, transcendant les barrières du temps et des cultures, à travers les thèmes universels de l’amour, la patience, la compassion, la résilience et la quête de la vérité.

La cruelle vérité – Abderrahmane Fares

400,00 د.ج
Les mémoires de Abderrahmane Farès viennent à point nommé pour éclairer des moments importants de l'histoire récente du pays. Entre autres, les positions des élus algériens à l'Assemblée algérienne au lendemain de la Seconde Guerre mondiale puis au déclenchement de la Guerre de libération nationale. On lira également avec intérêt les pages consacrées à la période transitoire – mars-juillet 1962 – et notamment celles décrivant les conditions dans lesquelles a été négocié l'accord mettant fin aux opérations meurtrières de l'OAS.

L’attentat – Yasmina Khadra

850,00 د.ج
Dans un restaurant de Tel-Aviv, une femme se fait exploser au milieu de dizaines de clients. À l’hôpital, le docteur Amine, chirurgien israélien d’origine arabe, opère à la chaîne les survivants de l’attentat. Dans la nuit qui suit le carnage, on le rappelle d’urgence pour examiner le corps déchiqueté de la kamikaze. Le sol se dérobe alors sous ses pieds : il s’agit de son épouse.  L’attentat a reçu, entre autres, le Prix des Libraires 2006, le prix Tropiques 2006, le Grand prix des lectrices Côté Femme et a fait l’objet d’une adaptation au cinéma par le réalisateur Ziad Doueri.

Féminin pictural – Djamila Flici-Guendil

3.000,00 د.ج
Caçacette El Djazaïr,  ces conteuses du beau  dans la jeune peinture algérienne, dignes héritières de leurs aïeules réputées depuis des siècles pour leurs œuvres d’artisanat   traditionnel, que ce soit les tisserandes  des Nememchas  et  des Aït Hichem,  célèbres pour leurs tapis de laine aux motifs géométriques ou les potières du Guergour  qui alignent leurs cruches de terre sur les sinueux  chemins de montagne,  dans la lignée de ce lointain ancêtre qui a laissé ses traces sur les parois du Tassili N’Ajjer il y a quelque 10 000 ans ! Nous pouvons dire sans ambages que  nos artistes disposent d’un legs culturel riche et ancien qui leur permettra au fil des ans de reprendre le flambeau des mains de leurs mères  et de poursuivre le  chemin , quelquefois long et semé d’embûches,  de la créativité et de la reconnaissance. Elles sont, à l’heure actuelle, de plus en plus nombreuses : plasticiennes, miniaturistes, sculpteurs, photographes, designers, céramistes et vidéastes … Nos artistes  d'Algérie, ces « conteuses du beau », gagneront-elles le pari, ici et ailleurs, de s’affirmer pleinement en tant que peintres, de vivre en revendiquant la liberté de leurs choix et le droit d’assumer un art personnel,  porteur de leurs préoccupations légitimes...

De l’Émir Khaled au 1er Novembre 1954 – Messaoud Djennas

800,00 د.ج
L’objectif de ce travail, indique son auteur, est de proposer au jeune Algérien, un survol de l’histoire du mouvement national algérien durant la première moitié du XXe siècle, matrice du 1er Novembre 1954. En effet, ces cinq décennies ont été marquées par une intense activité nationaliste menée par des leaders prestigieux pour faire valoir les droits du peuple algérien face à une puissance coloniale oppressive et intransigeante, plus que jamais décidée à raffermir son emprise sur le pays. Toute en précisant qu’ils sont des dizaines, voire des centaines, les personnages-clés de cette période de notre histoire à mériter chacun une ample présentation, c’est à cinq de ces personnalités, l’Emir Khaled, Messali Hadj, Abdelhamid Ben Badis, Ferhat Abbas que le Professeur Messaoud Djennas a consacré le présent ouvrage.

MESSAOUD ZEGHAR L’ICONOCLASTE ALGÉRIEN – SEDDIK LARKECHE

1.530,00 د.ج
Messaoud Zeghar fut un illustre résistant algérien ayant créé un des premiers ateliers de fabrication d'armement au Maroc et sûrement un des plus grands pourvoyeurs d'armement pour la révolution algérienne. Il fut le seul à occuper la fonction de diplomate officieux et d'entrepreneur international au service de l'Algérie. Il est un des artisans principaux des relations de l'Algérie avec les Etats Unis. Il fut le seul ami intime du Président Boumediene. Il a été l'homme le plus riche d'Algérie et un des plus puissants durant la période de 1965 à 1978. A la tête d'un empire international, il fut arrêté au début de l'année 1983 sous la mandature du Président Chadli. Trente ans après sa mort obscure en 1987, il continue à alimenter le mystère et suscite toujours autant d'engouement pour les chercheurs sur l'Algérie, mais aussi pour les jeunes qui le considèrent comme un héros national. Cet ouvrage retrace la véritable vie complexe, passionnante et rocambolesque de ce personnage hors du commun qui a alimenté la chronique internationale par le kidnapping de sa sœur, l'acquisition de fleurons de l'industrie et des services occidentaux, mais aussi la faillite de son empire et sa fin tragique à la fin des années quatre-vingt. Cet ouvrage se focalise sur la véritable trajectoire de cet homme hors normes avec ses réussites et ses échecs, mettant au centre l'humain et rétablissant les vérités sur son extraordinaire parcours avec des témoignages inédits et des informations jamais révélées.

MESSAOUD ZEGHAR L’ICONOCLASTE ALGÉRIEN – SEDDIK LARKECHE

1.530,00 د.ج
Messaoud Zeghar fut un illustre résistant algérien ayant créé un des premiers ateliers de fabrication d'armement au Maroc et sûrement un des plus grands pourvoyeurs d'armement pour la révolution algérienne. Il fut le seul à occuper la fonction de diplomate officieux et d'entrepreneur international au service de l'Algérie. Il est un des artisans principaux des relations de l'Algérie avec les Etats Unis. Il fut le seul ami intime du Président Boumediene. Il a été l'homme le plus riche d'Algérie et un des plus puissants durant la période de 1965 à 1978. A la tête d'un empire international, il fut arrêté au début de l'année 1983 sous la mandature du Président Chadli. Trente ans après sa mort obscure en 1987, il continue à alimenter le mystère et suscite toujours autant d'engouement pour les chercheurs sur l'Algérie, mais aussi pour les jeunes qui le considèrent comme un héros national. Cet ouvrage retrace la véritable vie complexe, passionnante et rocambolesque de ce personnage hors du commun qui a alimenté la chronique internationale par le kidnapping de sa sœur, l'acquisition de fleurons de l'industrie et des services occidentaux, mais aussi la faillite de son empire et sa fin tragique à la fin des années quatre-vingt. Cet ouvrage se focalise sur la véritable trajectoire de cet homme hors normes avec ses réussites et ses échecs, mettant au centre l'humain et rétablissant les vérités sur son extraordinaire parcours avec des témoignages inédits et des informations jamais révélées.

Le courrier Alger-Le Caire (1954-1956) – Mabrouk Belhocine

600,00 د.ج
« Pourquoi ce livre ? Par devoir, pour apporter ma contribution à l'écriture de l'histoire de notre guerre de Libération nationale, faite d'héroïsme et de sacrifices, de tant d'hommes et de femmes de notre peuple. Un livre par devoir de vérité car la vérité est révolutionnaire. Deux livres en un pour dire vrai, stigmatiser les racontars, les mensonges, les rumeurs, les mystifications qui ont caricaturé l'histoire de la Révolution de Novembre. De la lettre de Boudiaf du 29 octobre 1954 qui annonce le 1e Novembre, à celle de Ben Bella d'octobre 1956 qui conteste le Congrès de la Soummam, 50 documents authentiques lèvent le voile sur la construction du Fln et les rapports entre « Intérieur » et « Extérieur » durant les années 1954-1956. Rendre à chacun la place et l'honneur qui lui reviennent, n'est-ce pas le meilleur hommage à nos glorieux   martyrs ! »

Ce que le jour doit à la nuit – Yasmina Khadra

1.200,00 د.ج
Algérie, dans les années 1930. Les champs de blé frissonnent. Dans trois jours, les moissons, le salut. Mais une triste nuit vient consumer l’espoir. Le feu. Les cendres. Pour la première fois, le jeune Younes voit pleurer son  père. Et de pleurs, la vie de Younes ne manquera pas. Confié à un oncle pharmacien, dans un village de l’Oranais, le jeune garçon  s’intègre à la communauté pied-noire, noue des amitiés indissolubles. Et le bonheur s’appelle Émilie, une «princesse» que les jeunes gens se disputent. Alors que l’Algérie coloniale vit ses derniers feux, dans un déchaînement de violences, de déchirures et de trahisons, les amitiés se disloquent, s’entrechoquent. Femme ou pays, l’homme ne peut jamais oublier un amour d’enfance...

Le fils du pauvre – Mouloud Feraoun

500,00 د.ج
Le fils du pauvre relate l’essentiel de l’enfance et de la jeunesse de l’auteur. Il constitue un témoignage fidèle et chargé d’émotion sur les conditions de vie des Algériens durant la première moitié du XXe siècle.

L’hypnose – Farid Kacha

850,00 د.ج
LE CHAMAN, L’EXORCISTE ET ERICKSON L’hypnose est la plus ancienne forme de relation thérapeutique et elle peut satisfaire encore aujourd’hui tous ceux qui sont à la recherche d’une thérapie efficace, brève, douce et sans médicaments. Le docteur Farid Kacha psychiatre, professeur émérite, résume dans cet ouvrage les techniques actuelles de l’hypnose, leurs relations à l‘exorcisme et leurs implications historiques et thérapeutiques.

L’islam, la république et le monde – Alain Gresh

900,00 د.ج
« Un spectre hante l’Occident, le spectre de l’islam » : paraphrasant le Manifeste du Parti communiste, écrit en 1848, on pourrait ainsi résumer le sentiment qui s’est emparé des dirigeants du Nord, relayés par quelques intellectuels soucieux de défendre les valeurs du « monde civilisé » contre celles des « barbares ». En France, la peur est d’autant plus forte qu’elle se situe à la confluence de deux angoisses : celle du terrorisme islamiste, accentuée par les horreurs de la guerre civile algérienne et par les suites des attentats du 11 septembre 2001 ; celle de la « menace » que représenteraient les nouvelles classes dangereuses, les immigrés issus des pays anciennement colonisés, notamment du Maghreb. C’est le fantasme de cette « menace » islamique, à la fois interne et externe, qu’Alain Gresh démontre ici. Non en présentant une défense de l’islam, mais à partir d’une vision laïque et rationnelle des musulmans, dans leur diversité historique et géographique. Tout en fournissant les éléments essentiels pour comprendre la religion musulmane et son histoire, l’émergence de l’islam politique et son rôle dans les différents conflits, cet ouvrage revient sur les débats qui ont secoué la France. L’islam est-il compatible avec la démocratie ? Le foulard est-il une arme contre la laïcité ? Les musulmans peuvent-ils s’intégrer dans les sociétés européennes ? Les citoyens français, musulmans et non musulmans, croyants et non croyants, peuvent-ils bâtir ensemble un avenir commun ?

Histoires de la chirurgie Jeux de mains, jeux de mots – Mustapha Maaoui

800,00 د.ج
Définie comme l’œuvre de la main, la chirurgie est guidée par l’intelligence humaine et modulée par des règles éthiques qui la rattachent à l’humanité.  La chirurgie a évolué en éloignant subrepticement le soignant et le soigné, passant d’un contact direct, palpable et sensuel à un rapport indirect et virtuel. Cette évolution qui s’est étalée dans le temps, de l’Antiquité à nos jours, a vu le barbier-chirurgien passer du rang de subalterne du médecin à celui de chirurgien transplanteur des temps modernes, auréolé d’une gloire devenue illusoire face à une intelligence artificielle et aux progrès technologiques soumis aux lois de la finance. Au cours de ses études de médecine, entamées au milieu des années 1960 à l’université d’Alger, le hasard du premier choix a fait atterrir Mustapha Maaoui dans le service d’orthopédie Bichat-Nélaton à l’hôpital Mustapha, où la qualité chirurgicale des prestations et de l’enseignement ont déterminé une vocation qui n’a jamais été ébranlée.  Chirurgien « nomade », pérégrinant dans des spécialités variées sous la houlette de plusieurs grands patrons, et côtoyant l’essentiel des chirurgiens algériens, il a vécu des périodes charnières majeures, qui ont vu la chirurgie passer du stade conventionnel à celui d’une réalité technologique aux bienfaits indéniables mais confrontée aux dérives financières et aux risques éthiques qu’elle induit. Postfaces : - Messaoud Zitouni, professeur de chirurgie, ancien ministre algérien de la santé, actuel coordonnateur du Plan Cancer  - Omar Aktouf, professeur titulaire honoraire d’économie (HEC) à Montréal (Canada).

De Louis Philippe à Napoléon III L’Emir Abdelkader vaincu mais triomphant – Boualem Bessaïh

350,00 د.ج
Le combat hardi de l’Emir Abdelkader, qui dut se battre sans répit contre des généraux  aguerris de la France coloniale, nous révèle le portrait d’un homme qui eut un cheminement retentissant. L’auteur, au style lyrique, aborde les différentes facettes de celui qui fut un redoutable guerrier, un vrai chef d’Etat mais aussi un poète et un sage. Louis Philippe, Napoléon III, le Sultan de Fez Moulay Abderrahmane, ainsi que d’autres acteurs, défilent sous nos yeux. C’est une floraison d’images que cet ouvrage, conçu par les mains d’un expert qui rend un bel hommage à l’homme qui a combattu et séduit nombre de ses ennemis. Un combat jalonné de triomphes et de défaites, dont .l’écho ne s’est jamais éteint.

Algérie : Histoire contemporaine (1830-1988) – Benjamin Stora

720,00 د.ج
« L'ouvrage, alerte et de lecture aisée, est une synthèse historique et non une réflexion politique. Au total, il reflète une approche très personnelle, celle d'un historien engagé, très original en ce qu'il s'efforce d'être à l'écoute des diverses communautés de l'Algérie coloniale. Il ne montre pas seulement « l'Algérie heureuse », « l'Algérie de papa » (…), il dit aussi avec précision son inconscience politique face à la montée du nationalisme algérien.» Charles-Robert Ageron, Revue française d'histoire d'Outre-mer.

La Kabylie orientale dans l’histoire – Hosni Kitouni

1.000,00 د.ج
Ce livre est né d'un sentiment d'injustice : pourquoi El Kabaile El-Hadra (la Kabylie orientale) — pays des Kutama — berceau d'événements historiques considérables dont les répercussions ont touché tout le Maghreb et le Moyen-Orient, est-elle restée hors du champ des études historiques ? Ce désintérêt aurait-il pour cause l'extrême complexité des questions que l'histoire de cette région soulève ? Qui sont donc ces « Kabyles », parlant « arabe », sans doute descendants des fameux Kutama, mais qui refusent obstinément de se revendiquer de cette ancestralité ? À la suite de quoi une population montagnarde, enclavée, réputée berbère depuis la nuit des temps, s'est-elle arabisée, et pourquoi son arabe est-il si dissemblable de celui parlé dans le reste du pays ? Quelle est l'origine de sa population, de son particularisme culturel et social ? Que devient la Kabylie orientale après la « conquête coloniale » ? Pourquoi, plus qu'ailleurs, la résistance à l'occupation française a-t-elle, ici, duré aussi longtemps (1839-1871) ? Et pourquoi fut-elle particulièrement acharnée et si meurtrière ? Quels bouleversements le système colonial lui a-t-il fait subir au point qu'elle se retrouve en prise à une sorte de « crise identitaire » dont les effets demeurent perceptibles jusqu'à présent ? C'est à ces multiples questions que cet ouvrage s'attache à répondre. S'appuyant sur des documents exceptionnels, Hosni Kitouni nous entraîne sur les sentiers tumultueux d'une histoire marquée par les visages emblématiques de Tacfarinas, Abou Abdallah Elchii, Belahrech (le tombeur des beys), Moula Chokfa, Ben Fiala et d’autres...

L’honneur de Saint-Arnaud – François Maspéro

560,00 د.ج
Le maréchal de Saint-Arnaud fut, de son vivant et après sa mort, couvert d'honneurs comme une figure exemplaire de son pays, avant que son nom soit recouvert d'un voile d'oubli pudique. Or, il incarne la face noire des deux derniers siècles de l'histoire de France. Il a participé à trois grands massacres des peuples : le massacre du peuple algérien lors de la conquête, le massacre de son propre peuple lors de l'écrasement de la deuxième République par Napoléon III dont il fut l'exécuteur des basses œuvres, et la boucherie de la guerre de Crimée qui s'est faite, entre autres, sur le dos des peuples balkaniques. […] Nous n'avons pas fini de nous battre, partout dans le monde, contre tous les Saint-Arnaud modernes, petits et grands, exploiteurs et manipulateurs ordinaires des peuples.

Jacques Chevallier – José-Alain Fralon

870,00 د.ج
L'homme qui voulait empêcher la guerre d'Algérie Juin 1962 : l'Algérie française vit ses derniers instants dans une violence crépusculaire. L'Oas menace de détruire Alger et le Fln se prépare à lancer un millier d'hommes sur les quartiers européens. Jacques Chevallier va réussir à éviter le pire en permettant un compromis entre les ennemis irréductibles. Destin exceptionnel que celui de cet homme qui, à onze ans, débarque à Alger avec sa mère, américaine de Louisiane, et son père, descendant de Français installés en Algérie depuis deux générations. Plus jeune maire de France en 1941, honorable correspondant des services secrets du général de Gaulle à Washington en 1944, il est élu triomphalement député, puis maire d'Alger, avant d'être appelé au gouvernement par Pierre Mendès-France. Très vite, il comprend que la politique coloniale n'a plus d'avenir et prône un nouveau dialogue entre Européens et musulmans, tout en menant une politique ambitieuse de construction qui va remodeler la ville. S'il a toute la confiance de la communauté musulmane, il devient la cible des ultras de l'Algérie française, qui le font éjecter de sa mairie en 1958 par le général Salan. En juillet 1962, il sera l'un des rares Européens d'Algérie à ne pas choisir l'exil. Ce livre raconte, à partir d'archives inédites et d'entretiens avec des acteurs de ce drame, l'histoire d'un homme qui fut, avec Albert Camus, l'une des figures tutélaires des « libéraux » – ceux-là mêmes qui, si on les avait écoutés, auraient pu empêcher la guerre d'Algérie. José-Alain Fralon a longtemps travaillé au journal Le Monde, où il a notamment été correspondant à Bruxelles et à Moscou, puis grand reporter. Il a vécu à Alger jusqu'en 1960.

Écris et je viendrai – Meryem Belkaïd

1.000,00 د.ج
Adolescents, Leila et Ali sont longtemps indifférents l’un à l’autre. En 1993, un drame qui touche Ali de plein fouet bouleverse leur vie et les lie à jamais. Comment surmonte-t-on les traumatismes d’une guerre civile ? Leila, tout en s’efforçant de construire sa vie et sa carrière en France puis aux États-Unis, est hantée par cette question et par le destin d’Ali. De son côté, après quelques années en France, Ali qui n’a jamais cessé de penser à Leila, rentre en Algérie et cherche force et réconfort dans une pratique spirituelle. Pourront-ils, au fil des années et de leurs rencontres, surmonter deuils et exils et vivre pleinement leur amour ?

TRAVERSÉES PÉRILLEUSES DU MIROIR – Ahmed HANIFI

1.400,00 د.ج
La plus impressionnante des portes se dresse là, devant moi, encore assoupie, à la lisière sud de l’Atakor, au pied du mont Tahat. Elle-même et nous avec elle, sous la protection de teneghelt Ennil… En elle je me précipiterai en toute confiance, comme on se jetterait dans l’Etna ou comme on s’extrairait de la Caverne, à la recherche de nos quatre vérités. ‘‘Que Dieu te guide’’, m’avait souhaité la vendeuse au doux visage à Tamanrasset. Je tiens les quatre directions du monde, et je sais vers laquelle je m’oriente…

De Londres à Jérusalem Terreur promise – Akli Ourad

1.000,00 د.ج
Il y a beaucoup de larmes mais aussi de l’humour noir et du sarcasme dans cette première œuvre littéraire d'Akli Ourad, qui se lit comme un roman, voire un thriller. Missionné par la Banque centrale, l’auteur ne sait pas qu’il s’apprête à sauter à pieds joints dans l'horreur, en Cisjordanie. Les tracasseries subies à l'aéroport d'Heathrow, à Londres, puis à Tel Aviv, ne sont rien à côté de ce qui l’attend sur le terrain. La mort, partout. La sienne qui le menace, une nuit dans un abri anti bombes à Naplouse, et surtout celle de toute une population, jour et nuit. Des Palestiniens martyrisés mais résistants, jamais résolus à mourir. Expropriations, confiscations de terres, enfermement, déshumanisation, colonies, barrages, assassinats. Après quelques jours passés sur ce territoire de non-droit, Akli Ourad nous livre, un regard implacable sur la nature du régime israélien, qui a fait de l'apartheid son credo. De Londres à Jérusalem, la terreur est promise au cœur du cyclone israélien. Ça sentait l'indépendance, mais la tourmente était encore bien présente dans les campagnes algériennes. C'est dans l'une d'entre elles, en Kabylie, qu'est né Akli Ourad, le 12 janvier 1962. Ingénieur diplômé de l'École nationale des travaux publics d’Alger, il se plonge, corps et âme, dans le printemps berbère, puis dans le théâtre en compagnie de comédiens chevronnés tels que Medjoubi, Benguettaf et Sonia, sans oublier Kateb Yacine. Installé en Angleterre depuis 1993, il rejoint l'université de Birmingham où, grâce à un master, il est recruté en tant que chercheur associé, avant de devenir un expert international à succès, en économie routière.

UN NEUROCHIRURGIEN ALGERIEN RACONTE -Des vraies histoires incroyables- – Mohammed Beloud

1.000,00 د.ج
Trente-deux personnes échouées aux urgences dans le plus complet désarroi. Quelques instants plus tôt, elles étaient comme tout le monde assises, chez elles devant leur télévision ou attablées au café avec des amis. Et puis un ennemi redoutable s’est brusquement invité dans leur vie, détruisant d'un coup tous leurs projets et leurs rêves.  Ce sont ces trente-deux histoires vraies que nous raconte le docteur Jaleldine Beloud en affrontant, un bistouri dans une main et une plume dans l’autre, l’ordinaire réalité des hôpitaux algériens. Un jour, l’une de ces trente-deux personnes pourrait bien être vous ou moi, nous dit ce neurochirurgien avec un peu d’humour, une pincée d’ironie et beaucoup d’humanité. Il en faut pour nous aider à consentir à la découverte de nous-mêmes, à une réflexion sur la fragilité de notre cerveau, l’organe le plus noble qui soit, mais aussi terrifiant par son silence et son humeur capricieuse.

les Hirondelles de Kaboul – Yasmina Khadra

850,00 د.ج
Dans un Kaboul caniculaire, parmi les ruines du désastre et celles des esprits, deux hommes et deux femmes cherchent un sens à leur vie : un bourgeois déchu, une avocate interdite d’exercer, un geôlier s’amenuisant à l’ombre des exécutions publiques et une épouse aux prises avec une maladie incurable. À travers leur quête de dignité, le martyre d’une nation traumatisée par les guerres et la folie, livrée aux sortilèges des gourous et à la tyrannie des taliban. Et pourtant, là où la raison semble perdue, l’amour refuse de céder et se réclame du miracle. Mais qu’est-ce qu’un miracle dans un  pays où « les liesses sont aussi atroces que les lynchages » ?    Dans ce roman magnifique qui est aussi un hymne à la femme, Yasmina Khadra a su mettre au jour avec lucidité la complexité des comportements dans des sociétés musulmanes déchirées entre féodalisme et modernité.   Yasmina Khadra est l’auteur de la trilogie Les Hirondelles de Kaboul, L’Attentat et Les Sirènes de Bagdad, mais aussi de Ce que le jour doit à la nuit, Khalil et L’outrage fait à Sarah Ikker. La plupart de ses romans sont traduits dans une cinquantaine de pays. L’adaptation en film d’animation des Hirondelles de Kaboul par Zabou Breitman et  Eléa Gobbé-Mévellec a été présentée dans de nombreux festivals  internationaux, dont la prestigieuse sélection Un certain regard à Cannes.

La demoiselle du métro – Meriem Guemache

800,00 د.ج
Meriem Guemache a une belle subtilité dans le regard. C’est une journaliste à laquelle rien n’échappe des joies et des blessures qui rythment nos jours. Régulièrement confrontée aux détails voulus croustillants qui illustrent une vie, elle extrait de cette dernière ce qui explique pourquoi chaque profil est riche d’une trajectoire qui lui est propre.