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le dinar algérien, passé et présent – Bader Eddine Nouioua
Cet ouvrage aborde d’une manière claire et pédagogique des problèmes qui intéressent et préocupent tout le monde. Comment est créé et géré le dinar ? Pourquoi il se déprécie sur le plan interne et vis-à-vis des devises ? Pourquoi il n’est pas convertible ? Comment fonctionne le marché parallèle des devises et comment essayer d’y mettre fin ? Comment sont gérées les réserves de change? Comment activer la Bourse ? Comment faire face à la crise provoquée par l’effondrement du prix du pétrole ? Comment se pose la question du Riba et du taux d’intérêt ? Des réponses sont apportées à ces questions et à beaucoup d’autres. Réponses qui sont à la portée de l’homme politique, du syndicaliste, de l’entrepreneur, du journaliste, de l’étudiant et du simple citoyen. L’ouvrage tend à répandre la culture monétaire et financière qui est le fondement de toute bonne gouvernance.
Ancien éléve des lycées franco-musulmans, Bader Eddine Nouioua est diplômé de la Faculté de Droit et des Sciences économiques de Paris, ancien élève de l’Institut d’Etudes politiques de Paris.
Il a été, successivement, responsable de la Banque Algérienne de développement à l’époque où elle gérait les projets d’investissements de toutes les societés nationales, gouverneur de la Banque Centrale d’Algérie, directeur général puis ministre-délégué du Trésor , membre du conseil d’administration de plusieurs banques et institutions financières multilatérales, et conseiller auprès du président de la Banque Islamique de développement.
Ma vie de médecin, un choix irreversible – Messaoud Djennas
Le 31 janvier 1991, j’ai mis fin à ma carrière par mon départ à la retraite. La mission que je m’étais confiée m’avait semblé achevée. Je pense qu’il n’y a rien de plus pénible, de plus dévalorisant, de plus déprimant pour un homme qui arrive au terme de sa carrière, que de dire, en regardant dans le rétroviseur : « Je me suis trompé dans mes choix majeurs ; si j’avais à refaire ma vie, j’agirais tout autrement.»
Rien de tel dans mon cas. J’affirme, avec toute la force de mes convictions, que si j’avais à refaire ma carrière professionnelle, je ferais, globalement, les mêmes choix fondamentaux.
Algérie textes et regards croisés – Anne Roche
Pour ma génération, née à une époque où les cartes de géographie coloriaient en un rose homogène les « possessions françaises outre-mer », la guerre d’Algérie, qui a coïncidé avec nos vingt ans, a bousculé nos certitudes. En bien des directions, pas plus homogènes que la couleur des cartes de géographie. Mais une expérience cruciale, quel que soit le sens que nos vies ont pris par la suite. Pour moi, le premier livre de littérature algérienne que j’aie lu, ce fut La Question d’Henri Alleg.
Ce livre m’a donné l’occasion de retracer une part essentielle de ma recherche et de mon enseignement, et j’ai tenu à le proposer à une maison d’édition algérienne – reconnaissance de dette, qui n’effacera certes pas le crime initial de 1830, mais qui tente de construire des passerelles entre les cultures, sans oblitérer les violences de l’histoire.
Anne Roche, professeur émérite à l’Université d’Aix-Marseille, spécialiste de littérature française et francophone des XXème et XXIème siècles, est l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages de théorie littéraire ainsi que de fiction (romans, théâtre) Elle a publié notamment Exercices sur le tracé des ombres – Walter Benjamin, (Éditions Chemin de ronde, Cadenet, 2010) et L’Atelier d’écriture (Armand Colin, 2015).
L’identité au Maghreb, l’errance – Noureddine Toualbi-Thaâlibi
Noureddine Toualbi-Thaâlibî est professeur aux universités où il enseigne l’anthropologie psychanalytique et la psychologie de l’interculturel. Docteur en psychologie et docteur d’Etat es-lettres et sciences humaines de la Sorbonne, ancien recteur de l’Université d’Alger, il est également l’auteur de nombreux ouvrages et études d’un apport important à la théorie du changement social au Maghreb. Ses recherches actuelles s’orientent plus particulièrement vers les manifestations de la « crise culturelle » au Maghreb saisie à travers une variété d’opérations psychoculturelles dénommées « stratégies identitaires » et dont l’auteur s’attache à décrire rigoureusement les mécanismes et les pannes. Représentant l’Algérie durant plusieurs années auprès d’organismes intergouvernementaux tels que l’Unesco, l’Isesco et l’Alecso, Noureddine Toualbi-Thaâlibi fut l’heureux récipiendaire en 2014 de la Médaille d’or de l’Organisation arabe pour l’Education, la Culture et la Science (Alecso).
Si Nasser – Cherif Abtroun
Cet ouvrage, à la fois témoignage et mémoires, est consacré à une personnalité que de nombreux détracteurs ont souvent caricaturée pour égarer l’opinion et ternir son image.
Mohammedi Saïd, qui a commandé la wilaya III historique sous le nom de Colonel Si Nasser, restera dans l’Histoire de l’Algérie comme une grande figure de la lutte pour la libération de son pays et une personnalité d’une intégrité et d’une probité sans faille qui a déployé une activité politique incessante jusqu’à la fin de sa vie.
Né le 22 juillet 1938, dans la daïra d’Azazga, membre de l’OCFLN, licencié en droit de l’université d’Alger, Cherif Abtroun a occupé plusieurs fonctions dans la haute administration. Il a été, entre autres, chargé de mission auprès du ministre des Moudjahidines, puis secrétaire général de la vice-présidence du Conseil, directeur général successivement de Sonacome, Onapsa, Enajuc, Société des Courses, Cadre dirigeant de la SGP AT Communication et directeur général de l’IMAS, avant d’être admis à la retraite en 2001 comme cadre supérieur de l’Etat.
Anna Gréki Les mots d’amour, les mots de guerre – Abderrahmane Djelfaoui
Qui est cette jeune Algérienne prénommée Colette qui prit un jour ou une nuit d’exil, Anna Gréki pour nom de plume ?
Cette femme qui subjugua tant d’esprits et de cœurs naquit à Batna en 1931 et passa sa prime enfance dans un village des Aurès ; elle décrocha le bac à seize ans une année après mai 45... A vingt-deux ans elle est amoureuse en Sorbonne d’un brillant étudiant, Ahmed Inal, natif du vieux Tlemcen, qui mourra officier de l’ALN et secrétaire du commandement de la zone 5 au maquis de cette même région en octobre 1956, à l’âge de vingt-cinq ans …
Cinq mois plus tard, Colette sera suppliciée à l’ancienne villa du consulat d’Allemagne du Clos Salembier puis incarcérée à Serkadji, avant de passer par le camp de triage militaire de Beni Messous et être expulsée hors de son pays à l’orée de l’année 1959...
A partir de cela, peut-on reconstituer une image vraisemblable, tant le monde de nos jours semble avoir presque tout englouti des nobles combats d’hier ?...
Le défi de ce livre est de tenter de recomposer à des dizaines d’années de distance ne serait-ce qu’une partie du puzzle de la vie volontariste et flamboyante d’une jeune femme, belle, que nous savons loyale et passionnée, maîtresse de sa parole comme de ses moyens d’expression qui ne l’empêcheront pas d’être jetée dans la gueule du loup, son enfer…
C’est un récit (partiel de sa vie et de son œuvre) qui va nous mener des ruines de la Seconde Guerre mondiale jusqu’au lendemain de l’Indépendance où elle peut enfin initier la publication de son premier recueil Algérie Capitale Alger, préfacé par Mostefa Lacheraf, qui paraîtra en 1963 à Tunis en édition bilingue français-arabe.
La Guerre de Libération Nationale telle que je l’ai vécue – Messaoud Djennas
Consacrer un livre à la Guerre d’Algérie, 54 ans après le cessez-le-feu du 19 mars 1962, peut paraître inopportun, voire inutile, en raison des nombreux travaux et témoignages d’éminents historiens et d’acteurs directs.
Cependant, la période que nous traversons actuellement est si difficile à vivre, si dangereuse même pour notre avenir, que notre souci majeur doit viser en priorité le réveil de notre conscience, quelque peu perturbée par les désordres d’une société de consommation non maîtrisée et d’une agitation politique stérile. Un retour aux valeurs morales qui ont fait il n’y a guère longtemps la grandeur de notre peuple s’impose désormais à nous tous.
Extrait de l’avant-propos
La colonisation française en Algérie, une illusion tragique – André Paul Weber
Le temps de la retraite venu, l’auteur a porté durant ces dernières années son attention sur la question des rapports entre l’Algérie et la France. C’est là sa troisième contribution. Selon une méthode éprouvée, il se livre à une description scrupuleuse des faits. Il s’appuie, comme à l’accoutumée, sur les informations contenues dans les journaux officiels, les correspondances ministérielles, les notes et décisions administratives, la presse locale. Voilà qui a permis de mettre en évidence les objectifs et les moyens qui ont été retenus pour coloniser le territoire. Par ailleurs, la lecture attentive des ouvrages publiés tout au long du XIXe siècle, volontiers ignorés des historiens contemporains, se révèle également d’un très précieux concours pour qui a entendu proposer une histoire des relations algéro-françaises non amnésique. Car, qu’on le veuille ou non, la présence de la France en Algérie a généré des drames. Les plus connus, les plus emblématiques, ceux des années 1954-1962, se sont situés dans le prolongement de ceux que le territoire algérien et ses habitants ont connus tout au long de la période coloniale.
Universitaire, économiste de formation, Docteur d’État, professeur honoraire d’économie, André-Paul Weber a, parallèlement à ses activités d’enseignement et de recherche (universités de Nancy, Reims, Montréal, puis à l’ Essec, de 1967 à 2002), exercé des fonctions administratives variées : chargé de mission au ministère de l’Economie et des finances (1967-1977), rapporteur, puis rapporteur général, au Conseil de la concurrence (1978-1992), directeur de l’Essec (1991-1995), puis directeur des services radio et télévision au Conseil supérieur de l’audiovisuel (1996-2002).
Tlemcen la Zyanide – Djillali Sari
Le présent essai a trait à l'un des chapitres - clef de notre histoire : l'Etat fondé par le stratège hors pair, Yaghmoracen Ibn Zayyân en 1235, préfiguration même de l'Etat d'ElDjazaïr, tourné résolument vers la mer et engagé durablement dans la confrontation opposant alors les deux rives de la Méditérannée. Il est axé avant tout sur l'analyse de sources épigraphiques éminemment exploitables, et sur le choix judicieux de documents-source complémentaires et convergents, focalisant des données fondamentales d'ordre aussi bien politique et économique que socio-culturel.
En mission extraordinaire – Carnets d’un ambassadeur en France 1970 – 1979 – Mohammed Bedjaoui
En m’enlevant de son Gouvernement, où j’assumais la charge du département de la Justice, le Président Boumediène ne m’avait pas caché, dès juillet 1970, sa volonté de m’envoyer “ au front ”, c’est-à-dire à Paris pour lui. Je savais que j’allais y vivre des heures difficiles, mais souvent exaltantes.
On a dit des relations algéro-françaises qu’elles relevaient de la passion. Je les ai servies neuf années durant, sans parvenir à les normaliser complètement. Leur assainissement au long cours avait pris toutes les apparences d’un labeur sans fin. Ce n’était pas toutefois une tâche sans satisfactions durables dans ses achèvements partiels.
Pendant tout mon séjour parisien, j’étais resté tendu vers l’accomplissement de tout ce qui pouvait contribuer à la “construction de l’Etat algérien’’ et à son renforcement.
Cet objectif constituait le point de référence permanent pour mes faits et gestes. La “ construction de l’Etat ’’ était devenue l’étalon de mesure de toutes mes initiatives diplomatiques.
Extrait du prologue
Le défi nucléaire – Hocine Meghlaoui
Cet ouvrage est une invitation à une véritable initiation dans un domaine que les Etats s’évertuent toujours à soustraire au débat public, alors que les populations et leur cadre de vie sont les victimes impuissantes des essais nucléaires et des accidents nucléaires comme ceux de Three Mile Island, de Tchernobyl et plus récemment de Fukushima. Alors, surtout, que le monde vit sous l’épée nucléaire de Damoclès, avec des arsenaux capables de détruire toute trace de civilisation humaine.
La repentance – Farid Bencheikh
« La repentance » est une œuvre d’imagination mais dont le propos renvoie à une problématique d’une réalité et d’une actualité tragiques. Il repose, dans sa substance, sur des éléments d’information puisés sur le terrain de la lutte contre le terrorisme et sur la connaissance précise des éléments qui le fondent et le justifient aux yeux de ceux qui le pratiquent.
A travers une situation fictionnelle mettant en présence un imam et un terroriste blessé réfugié dans une mosquée, l’auteur révèle, dans un dialogue extrêmement élaboré entre les deux protagonistes, le niveau de manipulation atteint par les commanditaires du terrorisme pour convaincre les exécuteurs de leurs œuvres criminelles qu’ils agissent pour une cause sacrée.
Face au religieux dont la foi est attestée par une adhésion inconditionnelle au Message et une pratique sereine des exercices qu’il commande, se trouve un homme fanatisé au point de détourner et pervertir le même Message. On est ainsi mis en présence d’un spécimen particulièrement illustratif de l’utilisation de l’islam au service de desseins totalement étrangers à la religion.
On apprend, au fil du dialogue, la redoutable efficacité des mécanismes de conditionnement qui transforment des êtres humains en créatures monstrueuses qui ne répugnent ni au meurtre d’innocents, ni au viol et aux pratiques les plus sordides et les plus répréhensibles.
Parce qu’il analyse lucidement et éclaire tous les aspects de cette forme de criminalité et en dénonce les mécanismes pernicieux, tout en se donnant à lire comme un récit littéraire, l’ouvrage de Farid Benchikh est un excellent document sur le terrorisme islamiste. A ce titre, il gagne à être lu et relu.