La ville aux yeux d’or – Keltoum Staali

700,00 د.ج
Une femme revient à Alger pour y écrire un livre. Renouant avec son passé sur un mode hallucinatoire et  fantasmatique, elle se perd au milieu de  personnages fabriqués de toutes pièces. Un prétexte tout trouvé pour mettre en scène la ville de tous les envoûtements, ses monstres, ses chimères, ses amours. Alger et son extraordinaire vitalité poétique à l’épreuve du temps. L’héroïne c’est elle, la sublime. Ce roman revisite des mythes dispersés et réinvente le conte des origines, jouant avec la fiction et les fragments mémoriels, tout en explorant la fascination des langues au prisme d’un imaginaire de l’exil, cette « crânerie ».

Une valse – Lynda Chouiten

700,00 د.ج
« Elle ne lui avait pas parlé de son étonnement quand, arrivée chez le médecin, elle avait trouvé six personnes attendant leur tour. Elle pensait que c’était toujours vide, une salle d’attente chez le psychiatre; mais les gens avaient visiblement peur pour leurs têtes où régnait le chaos, à l’image de tout le pays. Elle ne lui avait pas parlé de ces larmes douloureuses qui avaient accompagné le récit de ses hallucinations, de ses peurs, de son épuisement. Du mot « psychose » tombant comme une lourde condamnation, peut-être à perpétuité. » Extrait de « Une valse »

La dernière nuit du raïs – Yasmina Khadra

870,00 د.ج
« Longtemps j’ai cru incarner une nation et mettre les puissants de ce monde à genoux. J’étais la légende faite homme. Les idoles et les poètes me mangeaient dans la main. Aujourd’hui, je n’ai à léguer à mes héritiers que ce livre qui relate les dernières heures de ma fabuleuse existence. « Lequel, du visionnaire tyrannique ou du Bédouin indomptable, l’Histoire retiendra-t-elle ? Pour moi, la question ne se pose même pas puisque l’on n’est que ce que les autres voudraient que l’on soit. » Avec cette plongée vertigineuse dans la tête d’un tyran sanguinaire et mégalomane, Yasmina Khadra dresse le portrait universel de tous les dictateurs déchus et dévoile les ressorts les plus secrets de la barbarie humaine.

L’enfant du peuple ancien – Anouar Benmalek

970,00 د.ج
Queensland, nord-est de l’Australie, décembre 1918. Une odeur de printemps salé. Kader, bouleversé regarde le corps défait de sa femme Lislei, mourante. D’étranges dieux ont présidé à leur rencontre. En 1870, Lislei, l’Alsacienne, est emportée dans la tourmente sanglante de la Commune tandis que Kader, l’Algérien, est fait prisonnier au cours de la révolte des tribus sahariennes contre les colons français. Tous deux sont déportés en Nouvelle-Calédonie et réussissent à s’évader sur Ie même rafiot se dirigeant vers l’Australie.à son bord, ligoté, gémit un drôle de petit garçon : Tridarir. Dernier représentant des Aborigènes de Tasmanie décimés par les colons australiens, l’orphelin courageux tente de retrouver les mythiques Sentiers des Rêves de son peuple... Roman d’aventures et d’amour à couper le souffle, L’Enfant du peuple ancien entraîne le lecteur aux confins d’une humanité très lointaine, nourrie de rêves magiques et fondateurs... Ce voyaqe initiatique, conjugué à une traversée délicieusement romanesque de l’Histoire, confirme l’humanisme désarmant d’Anouar Benmalek

Tu ne mourras plus demain – Anouar Benmalek

600,00 د.ج
« Avant ta mort, je projetais d’écrire sur ta famille et sur celle de mon père. S’y trouvaient réunis, me semblait-il, tous les ingrédients pour une saga enfiévrée courant sur deux siècles et demi au moins, mêlant Afrique, Europe, monde arabe, religions, langues, sur fond de fureurs apocalyptiques, d’amours et de violences folles. Peut-être aspirais-je en définitive à faire le beau devant toi en te montrant que le fils que tu as allaité et mouché s’était métamorphosé en écrivain, capable non seulement de ressusciter tes chers disparus mais également de redonner leur cohérence à leurs vies révolues, en rapiéçant au besoin les épisodes les plus douloureux ou les moins honorables ! » Qui s’étonnera que j’écrive ? Ma généalogie est un roman.Mais aujourd’hui maman est morte. Et le seul roman que j’aimerais écrire, c’est celui de l’amour que je ne lui ai pas assez manifesté

Le fils du pauvre – Mouloud Feraoun

500,00 د.ج
Le fils du pauvre relate l’essentiel de l’enfance et de la jeunesse de l’auteur. Il constitue un témoignage fidèle et chargé d’émotion sur les conditions de vie des Algériens durant la première moitié du XXe siècle.

La nuit du corsaire – Corinne Chevallier

750,00 د.ج
Corinne Chevallier est née et vit à Alger. En 1985, à la demande de Noureddine Aba, elle écrit un premier livre pour les jeunes : Des Ruines, des chèvres, des bateaux… En 1986, elle publie à l’OPU Les Trente premières années de l’État d’Alger, 1510-1541. En 1992, elle collabore, à la collection « histoire de l’Histoire » de la maison Hatier avec Prisonnier de Barberousse, qui obtient le prix du roman historique pour la jeunesse de la ville de Nancy. En 2001, elle publie un roman, La petite fille du Tassili, chez Casbah-Editions. Passionnée par l’histoire de sa ville natale, elle se consacre depuis quinze ans à des recherches sur la période du XVIe siècle

El-Hachemi Guerouabi – Chahira Guerouabi

2.400,00 د.ج
Le  jasmin  noircit  entre  les  mains  des femmes,   dit   la   légende…   Du jasmin,  El-Hachemi Guerouabi aimait le parfum subtil, les guirlandes tombant en giboulées des encorbellements de la Casbah. Du jasmin,  il  avait  la  délicatesse  et la fragilité.  Grand   maître   du   chaâbi,   El-Hadj  El-Hachemi Guerouabi est né en 1938 et décédé le 17 juillet 2006. Il incarne à jamais l’âme d’Alger et de toute l’Algérie, très tôt conquise par la maîtrise inspirée de son style, son charme indéniable et l’extrême richesse de son répertoire.  D’El-Bahdja, le cœur de la capitale algérienne, il a su transmettre l’authenticité d’une culture séculaire, le raffinement d’une langue arabo-maghrébine éprise de poésie.  El-Hachemi était un artiste inspiré dans tous les sens du terme, fidèle à sa foi comme à son art. D’une sensibilité extrême, l’homme n’est rien sans l’artiste. Il a chanté ce qu’il a vécu et vécu ce qu’il a chanté, si bien que sa vie ne peut se résumer en un récit : elle s’écoute. Au creux d’un istikhbar vient la confidence, dans l’interprétation d’une qaçyda, les joies et souffrances de la vie. De son œuvre, vient enfin l’acceptation du néant : « Ana mali fiyach, je ne suis rien. La Volonté de Dieu. Parce que tu retourneras à Lui… ». El-Hachemi avait commencé à écrire le récit de sa vie. Il n’a pu le terminer, emporté par la maladie. Il tenait beaucoup au titre : Le néant.  Lorsque sa voix s’est éteinte, deux femmes se sont rencontrées : Chahira Guerouabi qui a conté afin de réaliser la volonté du cheikh et Catherine Rossi qui a écrit. Entre leurs mains et celles d’autres femmes pareillement envoûtées par l’homme et sa voix, renaissent les roses de la poésie d’El-Hachemi. Entre leurs mains, jamais plus ne noircira le jasmin, parce que la légende tracée par l’œuvre du maître algérien est éternelle. Un livre à écouter par sa poésie…

Féminin pictural – Djamila Flici-Guendil

3.000,00 د.ج
Caçacette El Djazaïr,  ces conteuses du beau  dans la jeune peinture algérienne, dignes héritières de leurs aïeules réputées depuis des siècles pour leurs œuvres d’artisanat   traditionnel, que ce soit les tisserandes  des Nememchas  et  des Aït Hichem,  célèbres pour leurs tapis de laine aux motifs géométriques ou les potières du Guergour  qui alignent leurs cruches de terre sur les sinueux  chemins de montagne,  dans la lignée de ce lointain ancêtre qui a laissé ses traces sur les parois du Tassili N’Ajjer il y a quelque 10 000 ans ! Nous pouvons dire sans ambages que  nos artistes disposent d’un legs culturel riche et ancien qui leur permettra au fil des ans de reprendre le flambeau des mains de leurs mères  et de poursuivre le  chemin , quelquefois long et semé d’embûches,  de la créativité et de la reconnaissance. Elles sont, à l’heure actuelle, de plus en plus nombreuses : plasticiennes, miniaturistes, sculpteurs, photographes, designers, céramistes et vidéastes … Nos artistes  d'Algérie, ces « conteuses du beau », gagneront-elles le pari, ici et ailleurs, de s’affirmer pleinement en tant que peintres, de vivre en revendiquant la liberté de leurs choix et le droit d’assumer un art personnel,  porteur de leurs préoccupations légitimes...

Les Phares d’Algérie, Vigies de la côte – Mohamed Balhi

5.000,00 د.ج
Né à Sétif en 1957, Zinedine Zebar a étudié à l’école de photographie de Paris et à l’Université Paris VIII avant de débuter, en 1988, comme reporter photographe à l’Agence de presse parisienne. Il a effectué en cette qualité plusieurs reportages sur la vie sociale et politique en France et a été envoyé spécial dans les pays arabes. Ses photographies ont été publiées dans de grands magazines internationaux. Depuis 2008, tout en continuant de collaborer à plusieurs organes de presse tels VSD, Paris-Match, Le Point, Le Figaro, Le Parisien, El Ahram, Der Spiegel, Times… il se consacre à un travail photographique sur le patrimoine algérien.   Né à Biskra, sociologue de formation, Mohamed Balhi a été journaliste à Algérie-Actualité. Il y a exercé en tant que grand reporter puis directeur de la rédaction. Auteur d’essais et de beaux-livres, il s’intéresse à tous les domaines sans exclusive. Homme du désert et de la mer, il connaît aussi bien Béjaïa et Honaine que Tombouctou et Mexico. Son dernier ouvrage, tout récemment paru, est consacré à une page héroïque de l’histoire de l’Algérie, l’insurrection des Zaatchas.

Assouf – Farida Sellal

Née  à Alger, ingénieur en télécommunications, Farida Sellal, a aussi poursuivi des études doctorales en physique du solide. Elle a été consultante et expert internationale, spécialiste en restructuration et mise à niveau des entreprises en Algérie et dans plusieurs pays. Au ministère des Postes et Télécommunications où elle été directrice de wilaya, elle a lancé la mise en place et la gestion de plusieurs grands systèmes de télécommunications, notamment dans le Grand Sud. De cette époque date sa passion des grands espaces sahariens. Elle a ensuite enseigné dans plusieurs universités en Algérie et publié plusieurs articles sur l’électronique, la physique des semi-conducteurs dans des revues scientifiques internationales. Enfin, elle s’est résolument engagée en faveur de la préservation et de la promotion de la culture et des traditions du Sud Algérien. L’association « Sauver l’Imzad » qu’elle a fondée et qu’elle préside depuis plusieurs années participe de cet engagement qui s’est concrétisé par la création d’écoles de formation et l’édification de la Maison de l’Imzad. Auteure d’un récit autobiographique, Farès, paru dans sa première édition en 1991 et relatant le combat d’une mère pour sauver son fils, elle a aussi publié deux livres-albums photographiques,  Silences  et  Sahara, royaume des silences  (Casbah-Editions 2003 et 2011), ainsi que des actes de conférences internationales sur les thèmes : Imzad, de la tradition à la modernité  (2005 et 2010) et Poésie des gens du désert (2011). J’ai parcouru les immensités sahariennes sans à aucun moment ressentir cette solitude qu’on associe ordinairement au désert. Bien au contraire, j’ai éprouvé la sensation d’une certaine présence, une compagne discrète et protectrice : Assouf. Assouf, c’est cette émotion indicible que seules sauront peut-être rendre les images encore vives dans ma mémoire.

Imzad – Farida Sellal

Née  à Alger, ingénieur en télécommunications, Farida Sellal, a aussi poursuivi des études doctorales en physique du solide. Elle a été consultante et expert internationale, spécialiste en restructuration et mise à niveau des entreprises en Algérie et dans plusieurs pays. Au ministère des Postes et Télécommunications où elle été directrice de wilaya, elle a lancé la mise en place et la gestion de plusieurs grands systèmes de télécommunications, notamment dans le Grand Sud. De cette époque date sa passion des grands espaces sahariens. Elle a ensuite enseigné dans plusieurs universités en Algérie et publié plusieurs articles sur l’électronique, la physique des semi-conducteurs dans des revues scientifiques internationales. Enfin, elle s’est résolument engagée en faveur de la préservation et de la promotion de la culture et des traditions du Sud Algérien. L’association « Sauver l’Imzad » qu’elle a fondée et qu’elle préside depuis plusieurs années participe de cet engagement qui s’est concrétisé par la création d’écoles de formation et l’édification de la Maison de l’Imzad. Auteure d’un récit autobiographique, Farès, paru dans sa première édition en 1991 et relatant le combat d’une mère pour sauver son fils, elle a aussi publié deux livres-albums photographiques,  Silences  et  Sahara, royaume des silences  (Casbah-Editions 2003 et 2011), ainsi que des actes de conférences internationales sur les thèmes : Imzad, de la tradition à la modernité  (2005 et 2010) et Poésie des gens du désert (2011).