L’embuscade de Palestro – Raphaëlle Branche

670,00 د.ج
Algérie 1958 Palestro, le 18 mai 1956 : 21 militaires français tombèrent dans une embuscade. Un seul d’entre eux survécut, les corps des autres furent retrouvés mutilés. Quelques mois après que le contingent avait été rappelé pour lutter contre l’insurrection qui se propageait en Algérie, la nouvelle fit l’effet d’une bombe. « Palestro » devint vite synonyme de la cruauté de cette guerre qui ne disait pas son nom. Pourquoi, alors qu’il y eut d’autres embuscades meurtrières, a-t-on plus particulièrement retenu celle-ci ? Pour comprendre les raisons de cette persistance dans l’imaginaire national français, il a fallu enquêter en Algérie et comprendre ce qu’il en était là-bas. L’action des maquisards de l’Armée de libération nationale y était-elle également distinguée ? Mais l’analyse ne pouvait s’en tenir aux événements de l’année 1956 : il a fallu aller voir plus loin et interroger un passé plus ancien, là où s’étaient noués les liens coloniaux. Sous les pas des combattants de 1956 en effet, d’autre Français et d’autres Algériens avaient laissé leurs traces. Ce livre est aussi leur histoire.

De la résistance à la guerre d’indépendance – Mohamed Chérif Ould Hocine

850,00 د.ج
« Après avoir apporté dans un premier livre Au coeur du combat un témoignage poignant sur les actions de deux unités d’élite de l'Aln en wilaya IV, l'auteur à consacré un second ouvrage Éléments pour la mémoire - Afin que nul n'oublie à une galerie de portraits de très nombreux chouhada, moudjahidine et moudjahidate de toutes les wilayates historiques. Dans ce troisième livre, M. Ould Hocine a tenu à élargir encore davantage la perspective de ses investigations et recensions. Remontant jusqu'à la première agression colonialiste française du 14 Juin 1830, l'auteur passe en revue l'ensemble des actes majeurs de résistance posés par les Algériens avant que la résistance ne cède le pas à la guerre pour la libération nationale. »

Ils ont défié l’Empire – Juba 1er, Tacfarinas, Firmus et Gildon – Ouarda Himeur -Ensighaoui

460,00 د.ج
« Nous avons fait nôtre le projet de Mohammed-Chérif Sahli qui consiste à décoloniser l'Histoire. Notre but n’est pas de faire de Juba 1e, de Tacfarinas, de Firmus et de Gildon des idoles scintillantes. Il est tout simplement de les rendre à la lumière et de leur restituer leur véritable stature politique et leur aura de résistants à la dépossession et à l'occupation romaines. »

La revanche du dernier des indigènes – Lachemi Siagh

1.400,00 د.ج
C’est à la fin du régime de l’indigénat de la France en Algérie, « véritable régime d’apartheid », que l’auteur naquit. Il a été témoin de l’agonie de la colonisation et des grands actes de l’accession à l’indépendance. Avec ses yeux d’enfant, il assista à Touggourt, son oasis natale du Sud algérien, aux profondes transformations politiques et sociales, dues à la découverte de « l’or noir » à Hassi Messaoud. Adolescent, l’histoire de l’indépendance algérienne, dont il vivra les événements majeurs, lui permettra de se construire et de participer activement à l’édification d’une nouvelle nation émancipée de l’emprise française, à travers un chemin jalonné de défis, d’échecs et de réussites. Récit de vie, La revanche du dernier des indigènes ne s’interdit pas la réflexion sur des sujets encore d’actualité, comme les relations chaotiques et tumultueuses entre l’Algérie et la France qui refuse de reconnaître ses crimes, tout en proposant des pistes susceptibles d’instaurer des relations apaisées entre les deux pays. Historique et intime à la fois, ce récit se veut l’illustration d’une posture droite, ajustée au devoir de mémoire mais aussi à l’obligation, pour les jeunes générations, de se bâtir un avenir.

Algériennes De mère en fille – Hind Soyer

1.300,00 د.ج
De mère en fille, dans la maison du cadi d’Alger, les El-Hassani sont des combattantes et résistantes, portant en elles l’âme et le sang de leur héritage. Aux côtés de ces figures familiales, viennent prendre place d’autres héroïnes de la guerre, telles que Zohra Drif et Djamila Bouhired. Toutes Algériennes jusqu’au bout des ongles, sans vernis. Nul besoin d’un quelconque artifice pour exiger, tête haute, leur place dans une réalité qui souvent ne les mérite pas, ou tout au moins les déçoit. En traçant sa lignée jusqu’à l’émir Abdelkader, Hind Soyer réveille les souvenirs enfouis, tout en dialoguant avec sa fille Aurore. A l’écoute de cette voix, on comprendra ce que courage, force et dignité veulent dire. Au féminin pluriel.

Sous le pont – Zeriab Boukeffa

1.000,00 د.ج
Ah, Paris, ville de lumière et d’humanité ! Et pourtant, sous ses arches, des existences égarées aspirent à la rédemption. Sous l’un de ses ponts, s’entremêlent les destinées de parents endeuillés, d’exilés tatoués par les  affres des guerres et de marginaux en quête de répit. On y entend, à peine murmurés, des prières et des souvenirs témoignant de la résilience et de la lutte contre la cruauté de la vie et des hommes. Dans la brûlure de cette élégie à l’amour et à la perte, Zeriab Boukeffa capture l’essence même de la douleur et de l’espoir. Dr. Ramzi Hidouci.     ( Université de Picardie )

Nancy-Kabylie – Dorothée-Myriam Kellou

« T'es en quête ! » Voilà ce qu’un jour sa meilleure amie lance à Dorothée-Myriam Kellou. De quoi ? Elle l’ignore, et pourtant tous les indices sont là : son désir d’apprendre la langue arabe, ses voyages, et son besoin impérieux de clamer ses origines algériennes. Mais de l’Algérie elle ne sait rien, ou si peu. Jusqu'au jour où son père Malek, réalisateur algérien exilé en France, l’invite à relire Lettre à mes filles, un projet de film qu’il lui avait donné un soir de Noël. Dorothée y découvre qu’en I960, pendant la guerre d’Algérie, son père et sa famille ont été forcés de quitter leur village de Mansourah, où des populations voisines avaient été déplacées sous le contrôle de l’armée française. La quête devient alors enquête. Dorothée décide de se rendre en Algérie pour documenter la mémoire de l’un des plus grands déracinements de populations. Récit intime, réflexion sur l'histoire, la mémoire, l'identité et la transmission, voyage initiatique, ce premier récit de Dorothée Myriam Kellou est inclassable et remarquable pour cette raison même.

De ruines et de gloire – Akli Tadjer

La guerre d’Algérie à travers le regard d’un jeune avocat contraint de défendre l’« ennemi ».  Algérie. Mars 1962. Malgré le cessez-le-feu décrété par de Gaulle, les affrontements entre tenants de l’Algérie française et indépendantistes du FLN se poursuivent. La panique est générale; la suspicion, omniprésente. Adam El Hachemi Aït Amar, jeune avocat, rêve de mettre ses compétences au service de l’Algérie libre, mais lorsqu’on lui confie la défense d’Émilienne Postorino, activiste en faveur de l’Algérie française, il se trouve confronté à une situation délicate: défendre l’ennemi et tout ce contre quoi il s’est engagé. Sous la plume éminemment romanesque d’Akli Tadjer, c’est toute la complexité d’une époque et d’un pays en plein chaos, mais aussi de la psyché humaine, qui prend vie. De ruines et de gloire est un roman puissant, aux résonances très contemporaines.

UN NEUROCHIRURGIEN ALGERIEN RACONTE -Des vraies histoires incroyables- – Mohammed Beloud

1.000,00 د.ج
Trente-deux personnes échouées aux urgences dans le plus complet désarroi. Quelques instants plus tôt, elles étaient comme tout le monde assises, chez elles devant leur télévision ou attablées au café avec des amis. Et puis un ennemi redoutable s’est brusquement invité dans leur vie, détruisant d'un coup tous leurs projets et leurs rêves.  Ce sont ces trente-deux histoires vraies que nous raconte le docteur Jaleldine Beloud en affrontant, un bistouri dans une main et une plume dans l’autre, l’ordinaire réalité des hôpitaux algériens. Un jour, l’une de ces trente-deux personnes pourrait bien être vous ou moi, nous dit ce neurochirurgien avec un peu d’humour, une pincée d’ironie et beaucoup d’humanité. Il en faut pour nous aider à consentir à la découverte de nous-mêmes, à une réflexion sur la fragilité de notre cerveau, l’organe le plus noble qui soit, mais aussi terrifiant par son silence et son humeur capricieuse.

Les blattes orgueilleuses – Lynda Chouiten

1.200,00 د.ج
Ayant perdu son fiancé dans d’obscures circonstances auxquelles elle soupçonne son père d’être mêlé, Nora Bordji n’a qu’une seule obsession : se marier avant d’avoir trente-six ans – l’âge qu’avait Marilyn Monroe, à laquelle elle s’identifie, quand elle s’est suicidée. Pendant ce temps, son collègue Akli Signa et ses trois amis débattent de l’Histoire du pays tout en se laissant intriguer par la frêle et déroutante Rosa Dey. Cela se déroule en 2019, l’année où des marches grandioses secouent l’Algérie, affectant la vie de ces six personnages de manière inattendue.

Berbères LES TAVERNES DE GADÈS – Mourad Chetti

1.400,00 د.ج
Après avoir fait ses adieux à Safanis Baal, Massinissa, accompagné de sa mère Titrit, quitte Karthage et se rend en Espagne à la tête d’un régiment de cavalerie numide. Aussitôt arrivé, il se fait connaitre sur les champs de bataille par sa tactique de guerre particulière et sa témérité, contribuant à la mort des généraux romains, les frères Scipion. Sur le front italique, Hanni Baal marche sur Rome pour soulager le siège de Capoue et tente de recruter le savant Archimède, mais celui-ci meurt à la chute de Syracuse, soldée par une victoire romaine. Le jeune Scipion, que l’on surnommera l’Africain, débarque avec ses légions en Espagne et assiège Karthagena alors qu’à la bataille de Bascula, Massiwa le neveu de Massinissa est capturé puis libéré par Scipion à qui il transmet un message implicite pour son oncle. Hanni Baal subit une première défaite en Italie, attristé par la mort de son frère Sadar Baal, tandis qu’à Kirthan, au pays des Massyles, l’aguellid Gaïa se meurt, seul, après le départ vers l’Espagne de son épouse et de son fils, avec des renforts. Le vieil Oulzasen, successeur de Gaïa,  ne résiste pas aux ambitions du prince Maztoul qui utilise l’épouse de ce dernier pour arriver à ses fins et faire empoisonner l’Aguellid, puis écarter son fils légitime Kabassen avant de le provoquer et le faire assassiner sur le champ de bataille et de mettre son jeune frère Lukmasès sur le trône. Scipion cherche à porter la guerre en Afrique et s’approche de Syphax chez qui il se rend pour demander son appui et rencontre son ennemi le général Azrou Baal Giscon, de retour à Karthage, de retour du front ibérique. Une alliance secrète se trame entre Syphax et le Karthaginois avec, pour enjeu, la vie de Massinissa et la main de sa promise Safanis Baal offerte, en définitive, au vieux roi sexagénaire.

Coeur d’Amande – Yasmina Khadra

1.500,00 د.ج
«J’ai souvent touché le fond, sauf qu’à chaque tasse bue, je remonte plus vite qu’une torpille. Renié par ma mère pour anormalité physique, je me réinvente au gré de mes joies. J’aime rire, déconner, me faire mousser et rêver de sacres improbables. J’ai appris une chose dans la vie - pour se dépasser, il faut savoir prendre son pied là où l’on traîne l’autre. Même avec des béquilles ou avec des prothèses, je continuerai de marcher dans les pas du temps en randonneur subjugué. Je ne lâche rien.» Hymne au courage d’être soi, à l’amour et à la solidarité inoxydable des «gens du quartier», Coeur-d’amande est une formidable bouffée d’air dans un monde en apnée.