La pensée sociologique d’Ibn Khaldoun – Abdelghani Megherbi

450,00 د.ج
Ibn Khaldoun a-t-il réellement vilipendé les Arabes ? Pourquoi son œuvre a-t-elle été délibérément sophistiquée ? A-t-il eu une influence significative sur les penseurs arabo-musulmans ? La Mouqaddima constitue-t-elle une philosophie ou une sociologie ? Si c’est une sociologie, est-ce Ibn Khaldoun qui a inventé cette science et quels en sont les principes fondamentaux ? Peut-on s’inspirer de la pensée khaldounienne en vue de fonder une école maghrébine de sciences sociales ? Abdelghani Megherbi répond à toutes ces questions dans son étude sur le khaldounisme, véritable introduction aux sciences sociales dont l’utilité est certaine aussi bien pour l’étudiant que pour l’homme cultivé.
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La presse algérienne (Genèse, conflits et défis) – Achour Cheurfi

700,00 د.ج
L’auteur, journaliste professionnel depuis plus de trente ans, fait le point sur la question médiatique algérienne. Il évoque l’histoire de la presse, son évolution, les conflits qui la traversent, les grands débats qui l’agitent et les défis auxquels elle est confrontée aujourd’hui. Sa conclusion est la suivante : à l’heure de la mondialisation, la puissance des nations se mesure non seulement à l’aune de leurs moyens militaires ou de leur potentiel économique mais aussi et surtout à leur rayonnement médiatique et culturel, à l’intérieur de l’espace national autant qu’au niveau international. L’ordre médiatique algérien en construction a besoin d’un redéploiement salutaire afin de relever le défi de la modernité et répondre aux besoins croissants des citoyens et du pays.
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Les joyaux éclatant dans l’exégèse du Coran – Abderrahmane At-Thaâlibi

650,00 د.ج
Abderrahmane At-Thaâlibî est né en 1384 à Oued Isser, à soixante-dix kilomètres à l’Est de la ville d’Alger, ville dans laquelle il mourut en 1474. Spécialiste de l’exégèse coranique, cheikh At-Thaâlibi est également l’auteur de plusieurs manuscrits consacrés à la théologie, à la mystique, au soufisme et même à l’histoire. Sa grande érudition autant que sa bonté légendaire envers les nécessiteux, devaient rapidement en faire un personnage charismatique, un saint à ce point vénéré que la ville d’Alger elle-même lui est aujourd’hui encore symboliquement dédiée. Ne dit-on pas d’elle qu’elle est « la ville de Sidi Abderrahmane » ? « Le Seigneur très haut m’a facilité la tâche pour terminer ce traité. J’y ai compilé, par la grâce de Dieu, les plus importantes données sur l’exégèse coranique à partir des sources les plus connues, telles que le livre d’Ibn ‘Atyya, en m’efforçant toutefois de demeurer fidèle à ses propos. Vers Dieu seul j’aspire et j’en espère la récompense… J’ai terminé de rédiger ce livre le vingt-cinq du mois de Rabi’ el awal de l’an huit cent trente-trois de l’hégire (correspondant au 22 décembre 1429). J’attends de la part de chaque frère qui l’aura lu de dire une prière pour moi. Tout religieux qui aime la Parole de son Seigneur se doit de posséder ce livre qui lui permettra de parvenir à la compréhension du Coran le plus rapidement possible. L’homme qui rapporte n’est pas celui qui a vu et constaté !... J’attends de Dieu qu’Il nous conduise vers la belle Demeure, et que la prière et la paix soient sur notre maître Mohammed, le Sceau des Prophètes, ainsi que sur sa famille et ses compagnons, et la dernière de nos prières sera : louange à Allah, le Seigneur des mondes ! » (Extrait de la conclusion).
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Introduction générale au système judiciaire algérien – Zineddine Sekfali

600,00 د.ج
Ce livre n’est ni un traité théorique ni un ouvrage doctrinal accessible aux seuls juristes et spécialistes des institutions judiciaires. Pour autant, ce n’est pas qu’un opuscule de vulgarisation, sans substance ni consistance. En effet, le lecteur y trouvera non seulement des analyses de textes législatifs ou réglementaires en vigueur, mais aussi des réflexions sur les conditions dans lesquelles s’est effectuée la relève des magistrats étrangers au lendemain de l’indépendance puis a été mené le processus de réforme des institutions judiciaires ; il y trouvera également un rappel des différentes étapes par lesquelles est passée l’organisation judiciaire et découvrira des développements, rédigés le plus clairement possible, sur le dualisme juridictionnel et le double degré de juridictions, sur la répartition territoriale des cours et tribunaux, sur les nombreux changements introduits dans le statut des magistrats et leur portée, sur les transformations survenues dans les métiers de notaire, d’huissier, et sur les mutations que connaît la profession d’avocat, etc. De manière générale, l’auteur a privilégié pour l’étude des questions abordées, une approche historique.
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Les finances des communes algériennes – Insincérité, déficits et bonne gouvernance – Chérif Rahmani

360,00 د.ج
Le présent livre, tout à la fois manuel au contenu didactique évident et ouvrage de réflexion et d’analyse, présente les caractéristiques principales du budget communal du point de vue de la réglementation actuelle et des pratiques en cours, décrit les règles de son élaboration et les modalités de son exécution et esquisse, enfin, des pistes vers une réforme des textes et une adéquation de la pratique des questions financières en vue de rapprocher celle-ci des exigences de la gestion moderne.
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Les nouvelles diplomaties Genèse, qualification et accompagnement – Nassim Mokrani

500,00 د.ج
Le livre propose une historiographie universelle et symbolique de la diplomatie, abordée comme concept et pratique. Il aborde les changements que connaît le système international, avec l’ascension de « nouveaux acteurs », qui ne remet cependant pas en cause la centralité de l’État. L’ouvrage analyse aussi la diplomatie pluridimensionnelle, qui ouvre la voie à l’émergence d’une multitude de fidèles : parlementaire, sécuritaire, économique, culturelle… Le livre traite enfin d’aspects opératoires, suivant une approche semi philosophique, tout en proposant une théorisation pratique d’outils généraux de conception, parmi lesquels la technique d’élaboration des discours et des notes de synthèse.
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La guerre d’Algérie par ses acteurs français Les carnets de Hartmut Elsenhans – Rachid Ouaïssa

1.000,00 د.ج
Un demi-siècle après le déclenchement de  la guerre de libération algérienne, plus de quarante ans après sa fin, il est temps de mettre au service du grand public algérien et français et à celui des jeunes historiens et chercheurs des deux pays, qui verront peut-être aujourd’hui cette guerre d’un œil plus scientifique que militant, ces propos de quelques acteurs français importants d’une guerre qui fait encore débat. Il s’agit ici d’interviews rares et inédites prises sur des bandes magnétiques que j’ai trouvé emballées dans la cave de la maison de M. le professeur Hartmut Elsenhans à Leipzig en Allemagne. Ces interviews ont été réalisées entre 1968 et 1972 à Paris avec de nombreuses personnalités françaises de presque tous les secteurs de l’État, civils et militaires, ainsi que des intellectuels et des responsables de la société civile… Il est vrai que, contrairement à ce qui a été écrit sur cette guerre, le livre d’Elsenhans est « froid », vidé de tout sentiment. Ni haine, ni amour, ni sentiment de réconciliation, ni celui de la revanche, ne viennent affecter l’analyse scientifique des faits historiques. Mais l’ouvrage a donné à cette guerre une place de choix parmi les grandes guerres en la plaçant dans le cadre des grands enjeux internationaux et dans celui des contradictions du système mondial et des rapports de forces entre l’Est et l’Ouest, entre le Sud et le Nord. Entretiens avec : Laurent Schwartz, Pierre Vidal-Naquet, Alain Krivine, Robert Lacoste, Max Lejeune, Guy Mollet, Georges Bidault, Jean-Marie Le Pen.
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Al Andalous au Pérou – Jaime Càceres Enriquez

670,00 د.ج
Né en 1934, à Lima, Jaime Càceres Enriquez s’est d’abord lancé dans des études littéraires à l’université nationale de San Marco avant de se tourner vers les sciences juridiques et politiques. Diplômé de l’université Federico Villareal, il entre dans la diplomatie en 1957. En poste successivement en Angleterre, à l’ONU, au Venezuela, auprès d’organisations internationales à Genève, il est nommé, en 1975, ministre plénipotentiaire à l’ambassade du Pérou en France. En 1980, il est ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Pérou en Algérie. Parallèlement à sa carrière diplomatique, Jaime Càceres Enriquez a conduit une recherche passionnée et méthodique sur la présence des Morisques dans les colonies espagnoles d’Amérique. Exposés lors de nombreuses rencontres internationales ou publiés dans des revues, les résultats de ces travaux lèvent le voile sur une réalité peu connue du grand public. Jaime Càceres Enriquez est décédé à Palma de Majorque en 1998.  À grands coups d’ordonnances, de lois et dispositions diverses, la Couronne espagnole s’employa, dès le premier voyage de Christophe Colomb et jusqu’à l’institution de l’Inquisition, à empêcher les Morisques restés dans le royaume après la reconquista de gagner le Nouveau monde et d’y répandre la religion et la culture musulmanes. Cependant, malgré sa rigueur, le dispositif mis en place ne fut pas hermétique. Parmi les travaux qui établissent que, sous des noms d’emprunt et après une conversion de circonstance au christianisme, nombreux furent les morisques, femmes et hommes, à rejoindre les territoires nouvellement conquis des Amériques et à s’y installer, figurent en bonne place les études et recherches de Jaime Càceres Enriquez. On apprend ainsi que les effets de la culture et des traditions d’Al Andalous sur le développement de la civilisation ibérique au Pérou se traduisent dans plusieurs domaines d’activité, attestés par des œuvres et des signes que l’on peut observer encore aujourd’hui.
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Le Liban à la veille de la guerre civile – Choaïb Taleb-Bendiab

600,00 د.ج
En 1967 les contradictions entre pays arabes s’accentuent : l’Arabie saoudite du roi Fayçal manifeste de plus en plus sa présence dans la région, répondant à la popularité croissante du président Nasser ; la Syrie et l’Irak sont sous le pouvoir du parti Baath ; l’Égypte et l’Arabie saoudite s’opposent militairement au Yémen. Le monde arabe est plus divisé que jamais ; la Ligue des États Arabes est totalement impuissante ; la question du détroit de Tiran et le retrait des troupes de l’ONU des frontières égypto-israéliennes provoquent une grande inquiétude en Israël : c’est la guerre des « six jours » et l’effondrement des armées égyptiennes et jordaniennes suivi des syriennes. Au refus qui caractérisait la politique arabe fait suite le refus israélien. Nasser et Hussein s’engagent dans la recherche d’une solution politique en s’adressant, avec l’appui des Soviétiques, au Conseil de sécurité de l’ONU qui finit par adopter la résolution 242, le 22 novembre 1967. Celle-ci ne fait pas l’unanimité des pays arabes et accentue encore davantage leur division. Résurgence du nationalisme palestinien, émergence des mouvements de résistance palestinienne et volonté de se dégager de la tutelle des pays arabes, détermination de la résistance palestinienne de s’implanter dans les pays limitrophes d’Israël provoquant des agressions violentes des Israéliens, « septembre noir » en Jordanie et la guerre civile au Liban.
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L’exception algérienne – La modernisation à l’épreuve de la société – Djamel Guerid

490,00 د.ج
Au plus fort du terrorisme, en 1995, un collègue français qui ne connaît rien à l’Algérie, me demande : « Est-ce que tu peux m’expliquer, en deux mots, ce qui vous arrive. » En 1995 aussi, un collègue français qui lui, connaît bien l’Algérie, s’interroge, surpris : « Comment a-t-on pu en arriver là ? » Des années durant, les Algériens n’ont pas arrêté de se poser cette question et de se l’entendre poser au cours de leurs voyages en Occident et en Orient. À cette interrogation, des réponses ont été, bien sûr, proposées mais toutes se sont focalisées, à chaque fois, sur une cause unique : ou la religion ou l’économie ou la politique. Toutes pèchent par une bévue capitale : la non prise en compte des conditions particulières qui ont été la base de la production de la société algérienne d’aujourd’hui à commencer par le fait colonial. Cette production apparaît comme une exception. C’est dans ces conditions qu’il convient de chercher la clef pour l’intelligence de « ce qui nous arrive ».
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Élites et société – Algérie & Égypte – Ouvrage collectif

1.060,00 د.ج
Près de quatre-vingt universitaires (égyptiens, tunisiens, français, anglais et algériens) ont participé au colloque « Élites et société dans le monde arabe - Les cas de l’Algérie et de l’Égypte », en mars 2002 à Timimoun, dans le sud algérien. Le CREAD (Alger) et l’ARCAASD (Le Caire) ont mis au travail des chercheurs égyptiens et algériens autour d’un projet commun qui répondait à la conviction qu’une approche comparatiste peut fournir des enseignements très riches sur l’objet d’étude. D’autant qu’en la circonstance, une ressemblance étonnante avait été notée par plusieurs observateurs, entre les processus sociopolitiques vécus par ces deux pays au cours de la deuxième moitié du XXe siècle. On est même allé jusqu’à voir dans les évolutions générales de l’Algérie comme des répétitions, à dix années de distance, des évolutions traversées par l’Égypte. Dans ce contexte, s’intéresser aux élites tient à une raison essentielle : la ressemblance constatée dans les évolutions sociopolitiques de l’Égypte et de l’Algérie ne tient-elle pas aussi à une ressemblance des caractères de leurs élites respectives, ou du moins des catégories d’élites ayant joué le rôle déterminant dans l’évolution de leur société au cours du dernier demi siècle? Nous pensons ici, bien sûr, aux élites militaires, mais aussi aux élites politiques, technocratiques et aux élites religieuses. Les actes du colloque présentent vingt-sept communications qui tentent de répondre à ces questionnements.
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Les traumatismes collectifs en Algérie – Chérifa Bouatta

380,00 د.ج
Les traumatismes dont nous avons essayé de rendre compte ne relèvent pas du registre historico-génétique mais de traumatismes dans la psyché et la culture. Ils ont été collectifs ; ils ont concerné les attaques des liens intersubjectifs qui lient une communauté et qui signent le entre-soi. Ces traumatismes ont ainsi rompu le contrat narcissique qui instaure et organise le vivre ensemble. Il s’agit de violences sociales et systématiques qui avaient des objectifs politiques et symboliques.
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