Irhabistan – Azzedine Mihoubi

800,00 د.ج
Ô! vous, hommes venus des contrées de la terre, porteurs de vos rêves tendres à Irhabis ni la houle, ni les monstres d’une mer démontée, ni les rapaces qui s’élèvent dans les airs pour s’abattre sur leurs ennemis ne vous ont dissuadés, vous êtes parmi nous ici en sécurité. « Au nom de celui qui a crée l’amour et le sabre ignoré par le parfum de la rose. « Au nom de celui qui a créé les cités d’une terre que foulent les pieds et qui ne geint point. « Au nom de celui qui a offert à la femme les clefs de la beauté, et qui brûla du feu de la jalousie. « Au nom de celui qui envoya les rayons de soleil dans les univers éloignés et permit à la nuit de se mesurer au jour. « Au nom de celui qui dit à l’homme sois maître de la terre, ce dernier commit le péché et pleura de regret, il fut longanime pour ceux qui viendront après celui-ci. « Au nom de celui qui a donné les feuillets de la prophétie à des hommes qu’il a élus pour être les porteurs de l’inspiration et des messages sacrés et ils le furent. « Au nom de celui qui a insufflé dans la goutte d’eau l’âme du feu et dans la goutte de sang l’âme de la mort et dans le sanglot de l’âme le silence et le cri, la peur et la quiétude, l’angoisse et le repos. « Au nom de celui qui dit au bien : écris le nom des bons sur le livre du salut et dis au mal sors de mon domaine et vas-t-en là où ne te verront pas les enfants. « Au nom de celui qui dit à l’absolution, jette donc le mal dans le fin-fond de l’oubli… et récite à ceux qui viendront des versets qu’ils n’ont pas entendus et s’ils les ont entendus, ils n’auront pas creusé dans leurs cœurs le moindre sillon dans la mémoire de l’âme.

Mon enfance à Oran – Jean-Paul Morro

550,00 د.ج
L’auteur de ce récit nous fait partager le souvenir vibrant de ses années d’enfance et d’adolescence à Oran qu’il quittera quelques semaines avant la proclamation de l’indépendance de l’Algérie. Avec de savoureuses anecdotes ensoleillées, Jean-Paul Morro rapporte, au fil de sa vie d’écolier puis de lycéen, son ressenti des faits marquants de l’histoire de sa famille et d’événements dramatiques dont il a été le témoin malgré lui. « Tous réunis chez mes grands-parents, nous dégustions, le sourire aux lèvres, les traditionnelles fèves bouillies parfumées au cumin. Je contemplais les hautes flammes de l’immense brasier rituel dont je ressentais la chaleur intense. Au fumet des grillades de brochettes et aux échos obsédants de Bambino se mêlait le crépitement innocent et joyeux des pétards, remplacé les années suivantes par les explosions des pains de plastic et les rafales des pistolets mitrailleurs.»

A 19 heures mon amour – Abdelmoaiz Farhi

600,00 د.ج
« Voulant écrire un livre, je me suis mis à la recherche d’un sujet qui soit à la fois intéressant et « rare ». C’est en commençant à le rédiger que je me suis rendu compte que « À dix-neuf heures, mon amour » est peut-être intéressant mais tout sauf rare. J’ai tout de même pris énormément de plaisir en compagnie de mes deux personnages, Adam et Inès, et je souhaite que cette histoire d’aujourd’hui soit également agréable au lecteur. »

Entendu dans le silence – Anys Mezzaour

700,00 د.ج
Amir et Mélissa sont terriblement de leur temps. Ils le savent et n’y peuvent rien. Fuyant leur vie et les dangers auxquels ils se trouvent confrontés, ils noueront une relation singulière au travers de leur périple entre l’Algérie, la Tunisie et la France. Ils découvriront alors l’impact des perceptions humaines sur le monde et les secrets de leur passé.

Khalil – Yasmina Khadra

1.000,00 د.ج
Vendredi 13 novembre 2015. L’air est encore doux pour un soir d’automne. Tandis que les Bleus électrisent le Stade de France, aux terrasses des brasseries parisiennes on trinque aux retrouvailles et aux rencontres heureuses. Une ceinture d’explosifs autour de la taille, Khalil attend de passer à l’acte. Il fait partie du commando qui s’apprête à ensanglanter la capitale. Qui est Khalil ?...

Les amants de Theveste – Abderrazek Bensalah

900,00 د.ج
L’histoire des « Amants de Théveste » a pour cadre la fin de l’empire grec en Berbérie. Si l’idylle de Massil et Mélanie est de pure fiction, tous les faits historiques sont authentiques.

Ce que le jour doit à la nuit – Yasmina Khadra

1.200,00 د.ج
Algérie, dans les années 1930. Les champs de blé frissonnent. Dans trois jours, les moissons, le salut. Mais une triste nuit vient consumer l’espoir. Le feu. Les cendres. Pour la première fois, le jeune Younes voit pleurer son  père. Et de pleurs, la vie de Younes ne manquera pas. Confié à un oncle pharmacien, dans un village de l’Oranais, le jeune garçon  s’intègre à la communauté pied-noire, noue des amitiés indissolubles. Et le bonheur s’appelle Émilie, une «princesse» que les jeunes gens se disputent. Alors que l’Algérie coloniale vit ses derniers feux, dans un déchaînement de violences, de déchirures et de trahisons, les amitiés se disloquent, s’entrechoquent. Femme ou pays, l’homme ne peut jamais oublier un amour d’enfance...

Une odyssée africaine – le drame de la migration clandestine – Amèle El-Mahdi

« Une odyssée africaine » relate l’équipée dramatique de quatre migrants subsahariens dont les routes ne cesseront de se croiser et se décroiser. C’est l’histoire du tragique destin de trois hommes et d’une femme lancés pour une survie hypothétique dans une folle aventure, aux prises avec le danger, la haine, le racisme et la barbarie. D’une douloureuse actualité, ce roman dépeint une humanité en détresse et dresse un sévère réquisitoire contre les responsables d’un état du monde dans lequel l’homme est plus que jamais un loup pour l’homme. « (…) s’il existe, aujourd’hui, un bonheur de lecture, astringent comme un thé cinq étoiles, c’est celui qu’Amèle El-Mahdi procure avec cette sorte de désinvolture nonchalante qui n’appartient qu’à elle. » Kamel Bouslama, El Moudjahid.

Les femmes vaillantes – Marie-Claude Radziewsky

800,00 د.ج
"J’ai connu, soit à titre amical, soit dans le cadre de ma profession, des femmes admirables, qui ont su secouer le joug qui les accablait. Elles ont réussi, par leur détermination et leur intelligence, à selibérer. Lorsque je les ai rencontrées, leur style de vie ne permettait pas de supposer que, par le passé, elles avaient été brimées. Elles ne m’ont révélé leur passé que plus tard. La domination qu’elles avaient subie, leur forme de résistance et leur réussite ont été très distinctes. Pour certaines, le fait de pouvoir mener une vie normale a constitué l’aboutissement de leurs souhaits, alors que d’autres ont connu des envolées emblématiques." (Extrait de la préface)

Les âmes brisées – Abdelhamid Ali-Bouacida

650,00 د.ج
Elle a dit : « Je ne peux me résigner à de si grandes solitudes. Il faudra bien qu’un jour les ruisseaux se décident à féconder les dunes, que les torrents déversent leurs bruyantes cascades dans l’immensité du silence, et peut-être même que les océans seraient tentés de venir déferler dans ces espaces sans limites… ». J’ai dit: « Les ruisseaux sont trop frileux pour quitter les montagnes, les océans trop immenses pour conquérir l’immensité. Laisse donc le silence se taire et les cascades amuser les touristes. Ici le regard est trop petit pour de si vastes étendues. Vois-tu, si les mers et les torrents, les ruisseaux et les fleuves s’avisaient à venir ici, le ciel serait dépouillé de ses étoiles comme de sa bourse le voyageur par les bandits de grand chemin. ( Extrait de « Terre blessée »)

La boîte et le fusil – Achour Raïs

750,00 د.ج
« Lorsque Zerdi passe près du vieux cireur, ce dernier se glisse derrière le fauteuil au dos duquel est fixé un petit coffre en bois de fortune fermé par un cadenas et servant à entreposer divers accessoires, brosses, boîtes de cirage, chiffons, etc. Il en tire rapidement un objet enveloppé dans un journal et le remet à Zerdi. » Ainsi s’amorce, au tout début de la Révolution armée, l’une des actions de guérilla urbaine à Alger menées par des hommes parfois tout jeunes mais d’une détermination à toute épreuve.

Cinq dans les yeux de Satan – Abdelhamid Ali-Bouacida

650,00 د.ج
[…] Tout à l’heure je prendrai l’autocar et, pareil au jeune homme de la chanson, je rentrerai                               brisé après avoir poursuivi des volutes de fumée. Alors, dans cette froide journée de janvier,                               je me mis à manger des fèves fumantes et salées en serrant très fort la main d’or qui gisait                              au fond de ma poche. (Extrait de la nouvelle «Cinq dans les yeux de Satan Plusieurs des textes de ce recueil se rapportent à Constantine où l’auteur vécut près de quarante ans.