Affichage de 193–204 sur 259 résultatsTrié par popularité
Moments d’histoire des étudiants algériens de Montpellier ( 2014 – 1948) – Contre l’oubli – Messaoud Djennas
A l’instar des communautés estudiantines d’Alger, de Paris et d’ailleurs, celle de Montpellier ne tarda pas à s’engager massivement dans la lutte de libération nationale. Et là, il faut reconnaître que si l’UGEMA a constitué, dès sa création en juillet 1955, un temps fort dans l’engagement des étudiants, c’est
cependant, incontestablement, la grande grève du 19 Mai 1956, déclenchée par la section d’Alger, qui marqua de façon spectaculaire l’intégration de la jeunesse estudiantine algérienne dans les forces combattantes du FLN-ALN.
(Extrait de l’avant-propos)
L’aliénation colonialiste et la résistance de la famille algérienne – Rabah Bouaziz
« J’espère que cet ouvrage « militant », écrit par deux patriotes pleinement engagés dans la lutte clandestine, saura encore intéresser des lectrices et lecteurs d’aujourd’hui et les aidera à mieux connaître et comprendre notre douloureux passé de colonisés, à travers quelques-unes des violations de notre personnalité, dont certaines séquelles transparaissent encore dans notre société actuelle. Qu’ils soient fiers aussi de leurs aînés(es) qui ont opposé depuis l’invasion des troupes françaises en 1830 une résistance farouche et sans répit à la violence coloniale, avant de passer résolument à la lutte armée dans la nuit du 31 octobre au
1er novembre 1954, jusqu’à la victoire…..»
Une oeuvre, un itinéraire, une référence – Mostefa Lacheraf
L’œuvre écrite de Mostefa Lacheraf mérite pour être bien lue d’être mise en perspective spatio-temporelle. Pour trois raisons essentielles, en sus du fait qu’il s’agit d’un auteur ayant une conscience aiguë du moment historique, conscience insérée elle-même dans une véritable passion pour l’histoire.
La première raison tient à ce que Lacheraf est un personnage que l’actualité politique, depuis “l’incident” d’octobre 1956, a chargé d’une dimension historique exceptionnelle et qui, par la suite, s’est trouvé souvent aux premiers rangs du débat d’idées, voire de la polémique, même si cela fut épisodique et dans une relative discrétion de sa part. Mais l’homme public, militant et dirigeant politique ou idéologue, a une certaine image, formée dans les moments où l’actualité a braqué ses feux sur lui, qui imprègne et déforme parfois la lecture de ses textes.
La deuxième raison tient à ce que les écrits de Lacheraf ne sont pas tous des textes de doctrine ou de combat idéologique ou d’analyses historiques et sociologiques. Tout un pan de sa production, de critique et de préfacier notamment, concerne la littérature, le roman comme la poésie, le cinéma comme le théâtre, les arts populaires dans leurs diverses manifestations.
Il y a enfin l’homme privé en lui. Et s’il n’a pu malheureusement, en raison surtout des nécessités du combat national, prolonger et faire aboutir ses premiers écrits et ses premiers élans pour la poésie et le roman en lesquels il aurait livré son moi intérieur, cet homme se révèle d’une texture étonnante : lecteur invétéré, dans les deux langues française et arabe, amoureux des livres et de leur histoire, il continue à travers eux un soliloque intérieur d’une richesse humaine rare dont seuls ses récents “Mémoires d’une Algérie oubliée” ont pu révéler au grand public l’enracinement tellurique et la portée culturelle.
Aux origines de la médecine – El-Hadi Baba-Ali
Ce travail porte sur la constitution du savoir médical au long des civilisations mésopotamnienne, égyptienne, grecque, romaine, byzantine et arabo-musulmane.
L’apport des arabo-musulmans aux Européens dans la pose, à partir du XVIIème siècle, des pre-miers jalons de la médecine moderne, est, lorsqu’il est admis, relativisé par nombre d’historiens occidentaux...
Les informations rassemblées dans ce livre, destiné tant aux étudiants, aux professionnels de santé qu’au grand public, permettent d’avoir une autre vue sur une période importante de l’histoire le la médecine.
VIVRE, C’EST CROIRE Mémoires (1925-1991) – Messaoud Djennas
«Je pense avoir toujours voulu être un homme d’ordre et de méthode, soucieux d’efficacité. Loin de moi, cependant, l’idée de penser que j’y ai toujours réussi. Je pense également que les principales étapes de ma vie, celles qui ont été réellement un tournant marquant, ont pratiquement toujours été marquées par un acte de foi. Sans cette foi, qui donne à nos actes leur grandeur, la vie se résumerait à une succession d’actes végétatifs, sans plus.»
«[…] Je dirais que vivre c’est lutter, mais lutter c’est croire en ce que l’on fait pour réussir ce que l’on a décidé d’entreprendre; c’est mobiliser les moyens, essentiellement moraux, dont tout être humain est normalement pourvu – volonté, persévérance, désintéressement, loyauté, exemplarité – pour atteindre l’objectif visé.»
5 figures de l’émancipation algérienne – Michel Kelle
Cet ouvrage présente le parcours de cinq figures marquantes liées à l’histoire de l’Algérie du XXe siècle : deux Français de métropole, Germaine Tillion (1907-2007) et André Mandouze (1916-2006), et trois pieds noirs, Alfred Bérenguer (1915- 1996), Charles Koenig (1921-2009) et Pierre Claverie (1938-1996). Pourquoi ce choix ? Il permet de traverser l’histoire douloureuse de l’Algérie des années 1930 (apogée de l’époque coloniale avec la célébration du centenaire du débarquement de 1830) jusqu’aux trente
premières années mouvementées de l’indépendance, en passant par la période cruciale de la guerre de libération.
Dans des positionnements et des engagements différents dus à leur histoire
personnelle, faisant souvent preuve d’une clairvoyance prémonitoire, ces personnalités ont cherché, chacune à sa manière, à alerter les Européens d’Algérie et les Français de métropole sur les périls d’un système colonial fondamentalement injuste et sur l’urgence, après les événements
de 1945, à s’engager dans la voie de l’émancipation réclamée par le peuple algérien opprimé sur les plans politique, social, culturel et religieux. Attachés à la fois à la France et à l’Algérie, cette femme
et ces hommes ont voulu oeuvrer pour une paix juste et rapide et pour la cohabitation continuée d’une communauté européenne avec la population berbéro-arabe et musulmane d’une Algérie souveraine.
Mais leur engagement ne vaut pas seulement pour le XXe siècle. « Passeurs des deux rives », ils restent pour aujourd’hui et demain sans doute des modèles de volonté et de courage au service d’un dialogue «
à la recherche du vrai et du juste ». Leurs voix méritent de continuer à être entendues pour ouvrir aux deux peuples, algérien et français, la voie d’un renouveau de leurs relations, débarrassées des ressentiments du passé et tournées résolument vers un avenir de coopération et d’amitié nécessaires. C’est le message que cet ouvrage voudrait aussi transmettre aux générations nouvelles qui vivent sur nos deux sols.
Les cent batailles décisives de l’histoire – Salah Ould Moulaye Ahmed
L’histoire de l’humanité, depuis la plus haute Antiquité jusqu’à nos jours, est jalonnée de batailles, dont certaines eurent une telle importance historique qu’elles restèrent gravées dans la mémoire des hommes. Parmi ces affrontements, il en est d’une importance telle qu’ils ont scellé le destin des peuples et des nations et forgé la légende des grands hommes de guerre.
L’ouvrage expose dans un style clair, objectif et accessible à tous, un panorama large et varié d’une centaine de ces batailles décisives du passé où l’Histoire, retenant son souffle, a attendu le verdict des armes à défaut de celui de la raison et du droit.
L’auteur est un scientifique mais que les péripéties de son métier d’enseignant du supérieur ont conduit, des années durant, à donner des cours et des conférences scientifiques à des futurs officiers. D’où son penchant pour l’histoire militaire et son désir de le partager avec tout public intéressé ou avide de culture générale.
La révolte des saints – Ahmed Akkache
La révolte des saints» est un travail remarquable par sa rigueur sur un sujet tout entier soumis à une suprématie des sources latines, les sources de la puissance dominante et partie au conflit […]. Mais ce qui passionne littéralement dans ce livre qui comme les grandes épopées génère la rêverie, c’est la reconstruction des combinaisons entre l’ensemble des sphères de l’activité humaine de l’époque. Seule une profonde connaissance et une profonde compréhension des instruments critiques du marxisme pouvaient aboutir à ce résultat.
L’amphi, le labo et la vie – Ouassini Benali- Baitich
Cet ouvrage, fruit d’un travail de mémoire, relate le parcours d’un enseignant-chercheur de la faculté des sciences d’Alger à l’USTHB de Bab-Ezzouar, durant le cinquantenaire de sa carrière (1963-2013). Le récit, structuré de manière chronologique selon les périodes marquantes de l’histoire du pays et plus particulièrement de l’université, est entrecoupé par des réflexions sur l’enseignement supérieur et la recherche scientifique, sur le métier enseignant-chercheur avec ses joies et ses servitudes, et même par de la fiction dans la description de portraits d’enseignants-chercheurs.
L’Entente au coeur – Omar Mokhtar Chaalal
Est évoqué dans ce récit le vibrant hommage à l’engagement plénier et sincère des Anciens, dirigeants et joueurs, qui ont porté l’Entente sur les fonts baptismaux. On garde encore l’impérissable souvenir du virevoltant Mattem, du Brésilien Messaoudi, du métronome Salhi, du buteur Koussim, de l’élégant Bourouba, du relayeur Kharchi, de l’instinctif Khemicha, de l’ondoyant Zorgane et du percutant Adjissa. D’une génération à l’autre, le cap d’homme est brillamment maintenu. Ce qui reste durablement dans le coeur, c’est cette profonde humilité, restituée dans son esprit par l’auteur, qui distingue les joueurs de l’Entente issus des Q’atças, véritable école de football mais plus fondamentalement de la vie où les valeurs d’abnégation, de fraternité, de solidarité et de fair-play ont trouvé leur heureuse expression.
Une vie pour l’Algérie – Abdennour Chikh
Entré en résistance contre le colonialisme, comme maquisard, dès le début de l’année 1948, Amar Ath Chikh a été l’un des organisateurs du 1er Novembre 1954. Militant exemplaire, intègre, courageux et dénué de toute ambition personnelle, il contribua, par ses qualités morales et son abnégation, à approfondir la prise de conscience du fait national.C’est ainsi qu’il réussit à fédérer plusieurs actions politiques. On lui confia dès les premiers mois de la lutte armée, le commandement de la Zone VI dans la future Wilaya III.
En cette période du cinquantenaire de l’Indépendance de notre pays, cet ouvrage apporte un témoignage des proches parents de Amar Ath Chikh et constitue une modeste contribution à la connaissance de l’histoire des moudjahidine de l’Algérie combattante.
Les faits sont relatés avec la plus grande fidélité possible.
La guerre d’Algérie – Volume 4 Les feux du désespoir – Yves Courrière
Volume 4 : Les feux du désespoir
1960: Appel du général de Gaulle au GPRA pour un cessez-le-feu. Echec de « la paix des braves ». 28 mars 1961, le GPRA confirme qu'il enverra une délégation à Evian. 26 avril, échec aux généraux putschistes d'Alger. Bien avant la proclamation du cessez-le-feu du 19 mars 1962, l’OAS met en æuvre sa politique de la terre brûlée.