L’activité infirmière : le modèle d’intermédiaire culturel, une réalité incontournable

Enfin, le premier modèle conceptuel en science infirmière de l’Europe francophone publié dans son intégralité ! À la lecture de l’ouvrage, on comprend mieux pourquoi aujourd’hui, les infirmières doivent recevoir leur formation de base à l’université.Depuis des années, on entend dire que la discipline soignante est complexe et qu’elle requiert une formation de niveau universitaire pour les infirmières. Cependant, les politiciens tout comme une grande partie de l’opinion publique, toujours prisonniers des représentations forgées entre le XIXe et le XXe siècle, peinent à percevoir de quoi se compose exactement la profession. Ce qui se voit le plus se regarde le moins ! Dure de s’imaginer ce que sait une infirmière et ce qu’elle fait de ce qu’elle sait en dehors des clichés, des simplifications outrancières et des représentations simplistes ! Un modèle ne s’applique pas, on s’y réfère ! Avec le changement paradigmatique effectué par le modèle présenté dans cet ouvrage, on passe des théories de soins classiques à une théorie beaucoup plus complexe. Des compétences à ne pas mettre entre toutes les mains apparaissent. On en arrive aux non-dits du soin institutionnel !Book DescriptionEnfin, le premier modèle conceptuel en science infirmière de l’Europe francophone publié dans son intégralité ! À la lecture de l’ouvrage, on comprend mieux pourquoi aujourd’hui, les infirmières doivent recevoir leur formation de base à l’université.About the AuthorFrédérique Busset est infirmière et professeure avec une pratique clinique et de gestion d’une équipe de soins en médecine puis avec une pratique de formation depuis plus de 20 ans à la Haute école de Santé de Fribourg (Suisse). Un diplôme d’études avancées (IRSP-Lausanne) et une Maîtrise Sciences de l’éducation (Université de Lyon 2) l’amènent à être coresponsable de la conception et gestion de la formation des infirmières HES à Fribourg (mandat actuel pour la création d’une formation hybride et en emploi pour les infirmières). Concernée par le positionnement infirmier, elle participe à la recherche sur la mesure des prestations soignantes (Nadot et al., 2002) et enseigne le modèle d’intermédiaire culturel en Suisse romande.Jacqueline Gross, est infirmière et actuellement professeure chargée d’enseignement à la Haute école de Santé de Fribourg (Suisse), au bénéfice d’une formation en sciences de l’éducation (Diplôme d’études avancées, IRSP Lausanne) et Maîtrise en sciences de l’éducation (Université Lyon 2). Intéressée par la science infirmière et à son développement, elle enseigne dans ce domaine, et plus particulièrement dans le modèle d’intermédiaire culturel en formation de base (bachelor) et post-grade.Michel Nadot a été infirmier, cadre de santé, professeur d’université, directeur adjoint et doyen responsable de la recherche scientifique à la Haute école de santé de Fribourg (Suisse). Il a en outre dirigé un réseau de chercheurs du domaine de la santé et du travail social de la Haute école spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO).Docteur en sciences de l’éducation et en science infirmière, il a fait son post-doctorat en politiques de l’enseignement supérieur et de la recherche à l’école polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL).Bien connu dans le milieu universitaire de la science infirmière francophone sur cinq continents, auteur de nombreuses publications dans son domaine de recherche, il est le fondateur du premier modèle conceptuel en science infirmière de l’Europe francophone.