Maintenant, j’enjambe le petit ruisseau – الآن سأقفز الجدول الصغير – Ashur Etwebi

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Ashur Etwebi est poète, traducteur et médecin libyen. Il a publié plusieurs recueils de poésie et a entre autres traduit les œuvres de Jalâl Eddîne al-Rûmî, de Kabîr et des plus grands maîtres de Haïkus japonais.

Si je tendais la main, j’attraperais une comète tombée derrière une montagne

Si je dessinais une ligne droite entre mes lèvres et la bordure du puits, une rivière de vin coulerait

Si je devançais mon pas vers moi-même, j’arriverais avec l’oiseau étrange au seuil de la porte

Si j’emportais à la forêt la mélodie que j’entends chaque nuit, la saison des truffes serait abondante

Si je collais sur le mur de ma chambre les battements de mon cœur, des soleils brilleraient dans la steppe

Si le silence avait un midi, les ombres s’enfuiraient à travers des brèches dans le ciel

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Description

Je le vois tel un passant qui dort sur le seuil d’un sein en marbre ; un voyageur sur le sable, deux rames sur les épaules ; un promeneur solitaire riant la nuit dans les rues désertes d’une vieille ville ; un vendeur ambulant portant l’univers dans un sac bariolé ; un poète qui à chaque poème fait soupirer la pierre. C’est ainsi que j’aime à le voir.

J’ai beaucoup redouté de lire Ashur Etwebi, tantôt parce qu’il est mon ami et même un ami singulier, tantôt car je le lis depuis ses premiers poèmes où je trouvai, comme dans ce qu’il écrira par la suite, une poétique qui trouble ce à quoi m’avait habitué le poème en prose.

Il y a dans l’absence du poète et la présence du poème ce qui le distingue de ce que l’on a coutume de lire, à savoir la présence du poète et l’absence du poème. Ceci est tout aussi vrai de la sensibilité poétique et de la façon dont elle décrit ses créatures à travers un imaginaire qui peut parfois sembler étrange voire choquant pour des yeux habitués à lire uniquement le périple des amants et des aimés. La présence du poète et l’absence du poème se voit aussi confirmées dans la ressemblance de la plupart des voix et le modèle imaginaire renforcé par l’étroitesse de l’horizon de connaissance.

Le lecteur averti n’ignore pas combien peu nombreux sont les poètes arabophones qui maîtrisent une autre langue que l’arabe. Ceci accroît l’interaction de leur poème avec l’expérience poétique globale en dehors des frontières propres à leur langue. Il y a bien sûr quelques rares traductions, mais traduire un texte poétique de sa langue d’origine vers une autre langue immortalise le poète et non son poème. En ceci que traduire c’est élaborer un autre texte qui n’est pas celui de son auteur.

Notre poète a eu la chance de maîtriser l’anglais lorsqu’il étudiait la médecine à l’étranger. Or cette langue, à laquelle vient s’ajouter une singulière faculté poétique, a confirmé son rapprochement intime de la modernité poétique européenne et des expériences de ses poètes que ce soit directement ou par le biais de la traduction. C’est ce qui participa à enrichir sa propre expérience l’amenant au-delà de l’instant fixe de son espace-temps supposé. C’est là un horizon plein d’une expérimentation spontanée et têtue qui naît de l’élément poétique accumulé en même temps que de la sensibilité poétique au moment où le poème se crée. Partant, la critique à l’aide d’outils poétiques n’est pas toujours pertinente. Il ne s’agit pas de se munir d’une simple « mallette » comme le ferait un artisan qui aurait constaté la collision entre « outils » et « poétique ».

Celui qui a lu Ashur Etwebi depuis son premier recueil « Poèmes du balcon », s’est forcément trouvé en présence d’un poète qui écrit de la poésie en-dehors de toute poésie, de toutes ses règles et autres normes, en-dehors de tous les cadres inhérents au poème en prose. À tel point d’être obligé de s’arrêter devant ce qui peut sembler éloigné de l’intelligibilité du cœur, blessant l’afflux de l’état poétique dans le poème, à moins d’affranchir notre lecture de toute référence poétique classique.

Vous devez bannir le poète et aller vers le poème car si vous le trouvez, vous trouverez le poète, mais l’inverse n’est pas vrai. Ne demandez pas ce que le poète a cherché à dire car il n’est pas assis à la table de l’examen poétique. C’est le poème qui dit : « Le poème peut être des rêves intimes où d’obscures femmes se tortillent/ Une pirogue qui lance un regard neutre à un passant étranger/ Une montagne qui porte sur ses épaules un ciel sans limites/ Il peut être un pays qui fond comme un morceau de sucre/ Un vent du Nord qui écoute le chant des blancs criquets arrêtés sur la colline ».

Si vous faites cela, vous vous libèrerez de tout impact poétique, classique ou contemporain, car ce poète représente un état poétique qui éveille dans votre esprit et votre être des questions et un étonnement ininterrompu qui émane du poète et se consume dans la poésie. Un état poétique qu’exprime une sensibilité poétique permanente telle l’immobilité vive où jaillit la clairvoyance et la vérité des créatures. Il en retire ce qui la dissimule pour écouter le murmure de son pouls. Il la pourchasse, dénudée de son isolement pour la voir avec une seule âme. Il ne sait prononcer ni les lettres ni les mots. Il y a une langue derrière la langue et je crois que toute lecture de sa poésie doit voir ce qu’il voit pour partager avec lui le langage derrière la langue.

L’âme du poète se diffuse dans toutes les créatures et s’unit à elles, octroyant une âme à tout ce qu’il y a dans l’univers : vous, moi, l’arbre, le papillon, le grain de sable, la lune, le cœur du soleil, la rose, la nuit, le jour, l’araignée, le ciel, la montagne, le cheval, le nuage, la goutte de pluie, les balcons, la rue, la tasse de café, les amis, les stations de bus, la ville, la steppe, la mer, le poisson, le vent, la fenêtre, les couloirs, les pièces à miroirs, l’herbe, le mouvement des saisons, le pont, les passants, le monstre de la nuit, les sirènes, les palmiers-dattiers, les grenadiers, la terre, les oiseaux, les loups, les routes, les places. Un tout doté d’une seule âme nous réunit.

Voilà pourquoi il est tout naturel de trouver « L’univers et les petites créatures marginales » dans plus d’un poème ; le cœur de l’univers, le festin de l’univers, le cortège de l’univers, le flanc de l’univers, le récipient de l’univers, le nombril de l’univers, les traits de l’univers, le cortège des créatures, son air universel, l’enfance de l’univers, les cordes de l’univers, les bras de l’univers, la désintégration de l’univers.

Si par exemple, nous prenions « Quant à mon visage, il est sur l’univers entier », est-ce la solitude de l’existence ou un soufisme autre ayant quitté les trajectoires des soufis en emportant avec lui des gouttes de leur certitude quitte à ce qu’elles aient un autre goût. Il se peut que nous ne puissions pas en cerner le mystère dans certaines de ses révélations parce qu’il est une force affective qui pénètre la substance de la perception sensible et matérielle. C’est comme si cet autre soufisme était sur le point de prendre l’apparence d’un Sheikh qui vous donnerait la quintessence de sa méditation. Contemplez donc avec moi un peu de cette méditation.

  • Que reste-t-il à la terre lorsque s’envolent les épis.
  • Ne va pas là où meurent les couleurs.
  • Le puits est un cercle à l’intérieur d’un cercle. Eau quand ils se rapprochent. Eau quand ils s’éloignent. Cercles naissants. Cercles mourants.
  • Lasse, une mer échouée sans aspirer ni expirer. Las un chemin qui ne mène pas au doute.
  • Chaque fois qu’ils aménagent une maison, ils lui ajoutent un ornement d’un temps immémorial.
  • Au fond de la mer, il n’y a ni ombre ni yeux.
  • Dans le puits en pierre, se reflètent des visages d’enfants et une lune pleine.
  • En l’absence de chemin, le voyageur n’arrive pas même s’il arrive. En la présence de chemin, le voyageur arrive même s’il n’arrive pas.
  • Le cœur n’ouvre sa porte que sur un mur de vide.

 

Et c’est parce qu’il est un état poétique mouvant qu’il n’y a aucune chance de l’attraper ou de le cerner avec des conditions préétablies. Ses résonnances sont changeantes parce qu’il est changeant. Parfois, vous le voyez de la taille d’un grain de sable et parfois de celle de l’univers. Vous auriez tort d’essayer de le voir dans un seul poème parce qu’il est créateur de révélations différentes à chaque cycle. Vous devez le voir dans son univers poétique général. En effet, sa poétique apparaît dans tout ce qu’il a écrit et elle diverge beaucoup du poème en prose courant même si tous deux partagent un alphabet général. La différence est dans son lexique, dans l’universalité du poème et sa spontanéité. Le poète semble lancer le poème comme s’il le contait. Les questions du poème semblent ne pas être des questions parce qu’elles sont absorbées dans ses créatures. L’état poétique qui « envahit » le poète n’est pas intentionnel, mais se forme en un instant créateur avec quatre directions en-dehors des quatre directions. Dans le poème, de nombreuses figures de l’art, de la littérature, de l’histoire sont présentes et grâce à elles, vous pouvez affronter l’ignorance. On peut y voir un dérapage qui brise la résonance du poème. Je dirais que ce sont plutôt des signes qui habitent l’état poétique sans que l’on puisse y échapper. Nous n’avons pas à en tenir rigueur au poète.

Il y a une différence entre l’écriture poétique et l’état poétique. Beaucoup de critiques les confondent et mêlent l’explication et la recherche aux signes de passage d’une poétique particulière qui l’autorise à émettre un jugement équitable. Dans le même temps, beaucoup de poètes ont été incapables de transcender l’écriture poétique à l’état poétique et c’est ce qui explique le faible nombre de bons poètes. La différence tient en l’immobilité de l’écriture poétique par contraste avec la mobilité de l’état poétique. La première est une immersion dans l’écriture, alors que le second est une immersion dans l’existence du poème. La première est tenue par l’immobilité parce que figée avec des règles connues et des conditions que le poète considère comme essentielles à son poème. Le second est quant à lui tenu par le mouvement parce que mouvant et auteur de ses propres règles à partir d’un être d’une forte affection, où le marqueur de réaction ne s’approche pas des perceptions sensorielles.

Ici le poète n’attend ni ne cherche un prétexte ou un stimulant. Il est une force affective perpétuelle en perpétuel mouvement. Le poème ne lui vient pas quand dorment les rues ou qu’elles se rincent de pluie, quand se brise une vague sur le rocher. Un être poétique peut se créer dans mille poèmes par jour. C’est un état de méditation qui ressemble à la vibration que l’on perçoit dans le rire d’un enfant d’un an. Seul le poète peut en savourer la pureté et l’extraordinaire beauté. C’est d’ailleurs le défi de la lecture et sa capacité à dépasser la barrière des lettres et des mots et d’observer sa quintessence et plus encore. Se trouver à l’extérieur de l’état poétique est la problématique à laquelle se heurte le lecteur du poème en prose, ce qui n’est pas sans heurts d’autant que ce poème refuse une seule lecture comme c’est le cas pour le poème vertical.

À partir de là, vient la condition de la lecture totale de l’état poétique comme de se trouver en présence d’une toile surréaliste. On est forcément choqué par ses brisures et ses ombres. Cependant, en ayant à l’esprit que c’est le surréalisme qui a dépouillé le réalisme, on peut percevoir le pouls du poème. C’est à mon sens la condition pour déchiffrer l’état poétique chez Ashur Etwebi.

Le poète regarde ce qu’il y a de petit et de grand dans l’univers avec le cœur. La lettre n’est pas la lettre et le mot n’est pas le mot « Pourquoi tels mots et pas tels autres parviennent-ils à être dans un poème ? Que cachent-ils ? Que ne cachent-ils pas ? ». Il y a un autre univers par-delà la lettre et le mot. L’apparent n’est pas le vrai et le poème, pour lui, est un univers total, indivisible « Je peux me représenter mentalement le poème du début à la fin ».

« La solitude est dans la voix d’un vendeur de maïs qui poursuit ses rêves filants ; dans l’attention d’une fille au carrefour ; dans le glissement d’un châle en soie d’un long cou ; dans le bruissement des ailes d’un oisillon qui regarde la vie pour la première fois ; dans le bégaiement d’une eau au-dessus de rochers assoiffés ; dans l’éveil d’un mamelon qui s’enfuit à l’instant ; dans l’entrée de l’hiver, place al-‘Âbidîn ; dans des steppes qui ne comptent plus les ans ; dans la position couchée du vieux souriant sur le sommet de la montagne. C’est ainsi que la solitude vient et que l’étonnement pendille du flanc du livre ».

Ceci confirme deux choses : la première est qu’il est un état poétique que le paysage libyen n’a connu que chez le poète Ali Sadqî Abd al-Kader ; la seconde est que vivre auprès de cet état poétique et sonder ses profondeurs est loin d’être aisé pour un lecteur habitué aux sens prêts et évidents.

« Le raisin a été produit épars/ Dans la neige, l’écho des rêves ne résonne pas/ La musique de la terre mûrit lentement/ Sur la paume de la main, un cimetière et une forêt pérenne/ Les yeux dans le jardin du temps lisent la levure de la nuit sur le corps de la femme ». C’est ainsi que dans chaque poème prospère une forêt de questions et d’étonnements. De là, les lectures se multiplient et diffèrent et c’est ce vers quoi le poète doit tendre parce que la différence, même quand elle heurte, ouvre grand de nombreuses fenêtres sur l’espace du texte qui peut ainsi prétendre à la rester et à combattre l’oubli. Au contraire, si le texte échoue à susciter cette différence, son périple s’achèvera dans un coin sombre d’une vieille bibliothèque.

Peut-être que la discussion autour du poème en prose depuis plus d’un demi-siècle est précisément ce qui accrut son existence et son effet sur la scène poétique arabe. Ashur Etwebi a porté cette différence vers un horizon plus lointain encore.

« Poèmes du balcon », « Tes amis sont passés par là », « Le fleuve de la musique », « La cassette des rires anciens », « Des poèmes du haut de la plaine et les ombres du sable », « De la solitude et d’autres choses » — le dernier des émanations de son état poétique — sont des œuvres qui si vous les lisez, vous découvrirez cette différence qui suscite l’étonnement. Bien plus, il vous sera difficile d’éviter le choc de la lecture dans bon nombre de ses poèmes.

L’état poétique dans son poème vous pousse à vous interroger sur son immobilité et son mouvement. Le poème change d’aspect, non sans une certaine harmonie, produisant un poème différend régi par le mouvement. Or il y a une voix dans le mouvement. La voix, dans sa poésie, est peu commune. La force d’affection ne s’y élève pas pour se terminer dans un bruit assourdissant que les gorges crient, mais se déploie horizontalement dans des vagues. Vague après vague vers le lointain encore et encore. C’est comme si j’étais en elle quand elle détruisait les percussions et les tambours de son orchestre. Dans son poème, j’écoute le bruit des vagues musicales qui se renouvelle. Ne comptez pas sur le rythme, la musique est vivante et se renouvelle. Le rythme est un bruit mort avec la mort duquel le poème se termine.

Sans doute Mohammed Mandour n’était pas loin de la définition juste en parlant de la poésie qui se murmure et où vit l’âme du poème. Chaque fois que je lis Ashur Etwebi, je me prépare à cette musique. Il y a ceux qui voient ce que je ne vois pas. C’est très bien. Ce qui est convenu est voué à disparaître alors que ce qui ne l’est pas défie la rouille par le renouvellement. Ce qui nous amène à nous demander, d’une part comment le poème peut-il naître de sa propre prose, et de l’autre comment la prose peut-elle émaner de son poème. Avant de répondre, je me dois de faire semblant de m’opposer au concept de poème en prose. La prose n’a pas de poème. La preuve en est qu’il n’y a pas de poème sans que sa condition poétique ne s’affranchisse de l’emprise de la prose. Si nous n’admettons pas cette condition, nous devrons alors considérer toute prose comme étant de la poésie et toute poésie comme étant de la prose. Or cela ne se peut en raison du contraste entre le visible et l’invisible en chacun. Le poème vertical a laissé tomber sa selle, tandis que la rime et la mesure — en tant qu’unique critère pour reconnaître la poétique du poème —ont été bannies. La métrique est épuisée par le vacarme que suscite le poème en prose, lequel manque de perdre son effet, écrasé par le monopole du tas de prosateurs dénués du moindre souffle poétique.

Une discussion sans fin. Qu’est-ce que la poésie ? Qu’est-ce que la création littéraire ? Qu’est-ce que la modernité poétique ? Dans la poésie classique, qu’est-ce qui est plus empreint de modernité que le moderne ? Qu’est-ce que le renouvellement ? Comment sortir le poème de sa prose pour enfin voir ce qui différencie la prose de la poésie ? Là, commence la recherche de la poésie en-dehors de l’écriture poétique. C’est d’ailleurs ce qui nous invite à creuser l’état poétique chez le poète. Je lui demandai, une fois : « Comment écrit-on la poésie ? ». Il répondit : « Crois-moi, j’ignore comment on écrit la poésie… ». Jurjânî[1] affirme : « Le premier dans le premier cœur est dans la parole ». Ainsi, la poésie orale est en-dehors de l’écriture poétique. Le poète peut improviser, l’état poétique s’emparant directement de lui. Cela peut ressembler à l’état d’al-Farazdaq[2] quand il sortait dans le désert pour appeler ses frères parmi les djinns. L’important ici n’est pas tant la véracité de l’histoire que ses multiples significations.

Le poète du poème en prose affronte la condition de sortir de l’état d’écriture pour qu’on puisse lire sa « poésie ». À mon avis, c’est là le défi auquel se heurte ce type de poème qui a ceci de curieux : son incapacité à dépasser ce que j’appelle « les inspirations ». Il est en effet toujours otage des inspirations du poème vertical, à savoir ce que le désert produit d’êtres. Dans le cas poétique de Ashur Etwebi, on voit qu’il convoque ces êtres. Il ne nous appartient pas de refuser cette convocation parce que nous sommes en-dehors de son état poétique lorsqu’il se met à créer. Néanmoins, reposons la question de l’identité de la modernité poétique. Que ce soit dans sa forme ou dans son contenu, évocations et sens portent une symbolique présente et effective. Certains critiques pensent que le poème en prose s’écrit à l’ordinateur et qu’il est jambes écartées dans une vieille tente. Voilà un propos que nous réfutons complètement, bien qu’il pose la question cruciale du lien entre le poème en prose avec le temps.

 

Youssef El Sherif[3]

[1] Mort en 1001, Jurjânî ‘Alî compte parmi les auteurs les plus marquants de la rhétorique arabe. Son intérêt s’est notamment porté sur la poésie d’époque abbasside, en particulier celle de Mutanabbî (m. 955) et de ses rivaux. (N.d.T.)

[2] Mort vers 728, Farazdaq est l’un des plus célèbres poètes d’époque omeyyade. Il excella dans la poésie injurieuse (Hijâ’) et les poèmes de contradiction (naqâ’idh). (N.d.T.)

[3] Youssef El Sherif est l’un des chefs de file de la nouvelle libyenne et de la littérature de jeunesse.

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