La diversité culturelle constitue aujourd’hui l’une des plus grandes richesses de l’humanité et sa préservation est l’un des « enjeux majeurs du XXIe siècle » (Unesco, Déclaration de Cotonou, 2001). Il est donc normal que l’éducation à l’altérité soit perçue comme un défi pour les systèmes éducatifs. Comment transmettre aux jeunes générations cette Culture de la Paix et du Vivre Ensemble ? Pour les spécialistes de la question, l’éducation multiculturelle doit viser trois objectifs essentiels: l’instauration d’une société d’égalité de droit, l’acceptation du pluralisme culturel comme une réalité de société et l’établissement de relations interethniques harmonieuses.
C’est sur ces trois axes de réflexion que s’articulent les actes ici rassemblés du colloque Penser l’altérité et la diversité culturelles pour une meilleure éducation au Vivre ensemble tenu au siège de la fondation Méditerranéenne pour le Développement Durable Djannatu al-Arif (Mostaganem) les 22 et 23 mars 2015 et consacré à la problématique de la diversité culturelle en Algérie. Organisées en partenariat avec la Commission nationale algérienne pour l’Unesco, l’association Cheikh Ahmed al-‘Alâwî pour l’Éducation et la Culture soufies, et l’ONG internationale AISA, les assises de ce colloque se voulaient également un hommage au cheikh algérien Ahmed al-Alâwî (1869-1934) suite à la proclamation par l’Unesco du 100ème anniversaire de la fondation de sa tarîqa en tant qu’« école pour la tolérance et la convivialité religieuse »
Ont contribué à cet ouvrage collectif : Issam Toualbi, Nacira Bendimerad, Nawel Nessark, Paul Vesco, Nabila Amara, Zohra-Aziadé Zemirli, Rabah Sana, Hadjer Lakhdar Ezzine, Setty G. Simon-Khedis, Belaïd Djefel, Thameur Tifour, Amina Meziani, Nadia Abdiche-Mimouni, Belkacem Amarouche, Yasmine Bentounès, Abdellah Bentounès, Aurélie Clément et Fatima Zagzoug. Avec la collaboration du cheikh Khaled Bentounès.
Avis
Il n’y a pas encore d’avis.